Vote FN et implantation partisane dans le Sud-Est de la France : racisme, rapports de classe et politisation
30/06/2021 à 14h00
M. Felicien FAURY présente ses travaux en soutenance le 30/06/2021 à 14h00
À l'adresse suivante : Salle des thèses - D520
En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sciences Politiques
La soutenance est publique
Titre des travaux
Vote FN et implantation partisane dans le Sud-Est de la France : racisme, rapports de classe et politisation
École doctorale
École doctorale Dauphine SDOSE
Équipe de recherche
UMR 7170 - Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales
Section CNU
04 - Science politique
Directeur(s)
M. Eric AGRIKOLIANSKY
Membres du jury
| Nom | Qualité | Établissement | Rôle |
|---|---|---|---|
| M. Eric AGRIKOLIANSKY | Professeur des universités | UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL | Directeur de thèse |
| M. Philippe ALDRIN | Professeur des universités | IEP d’Aix en Provence | Rapporteur |
| M. Eric FASSIN | Professeur des universités | Université Paris-8 | Rapporteur |
| Mme Céline BRACONNIER | Professeur des universités | Sciences Po Saint-Germain en Laye | Examinatrice |
| M. Abdellali HAJJAT | Maître de conférences | Université Libre de Bruxelles | Examinateur |
| Mme Martina AVANZA | Maître de conférences | Université de Lausanne | Examinatrice |
| Mme Nonna MAYER | Directeur de recherche émérite | Sciences Po Paris | Examinatrice |
Résumé
Adossée à une enquête de terrain réalisée de 2016 à 2019, mobilisant observations et entretiens semi-directifs, la thèse porte sur l'implantation électorale et partisane du Front national (FN, RN depuis 2018) dans un territoire du Sud-Est de la France. Ce travail combine l’analyse de la production ordinaire de votes FN (spécifiquement au sein de la composante non-ouvrière de l'électorat frontiste) à celle de l’offre politique locale (mobilisation partisane et implantation municipale). La thèse analyse les processus concrets par lesquels certaines formes de racisme (et leurs supports : blanchité, nationalisme, islamophobie) s’articulent avec certains types de concurrences sociales (accès aux ressources publiques, conflits d’usage du territoire, styles de vie), participant de la formation de préférences politiques pour l’extrême droite. Elle décrit ensuite les modalités par lesquelles ces conflictualités sociales racialisées se traduisent électoralement et sont travaillées par les structures partisanes frontistes locales.