Soutenances de thèse

Après la croissance : Controverses autour de la production et de l'usage des indicateurs alternatifs au PIB

30/11/2022 à 14h00

M. Félicien PAGNON présente ses travaux en soutenance le 30/11/2022 à 14h00

À l'adresse suivante : Université Paris Dauphine - PSL, Pl. du Maréchal de Lattre de Tassigny 75775 PARIS Cedex 16 - Salle des thèses D520

En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sociologie

La soutenance est publique

Titre des travaux

Après la croissance : Controverses autour de la production et de l'usage des indicateurs alternatifs au PIB

École doctorale

École doctorale Dauphine SDOSE

Équipe de recherche

UMR 7170 - IRISSO - Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales

Section CNU

19 - Sociologie, démographie

Directeur(s)

Mme Dominique MEDA

Membres du jury

Nom Qualité Établissement Rôle
Mme Dominique MEDA Professeur des universités UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL Directrice de thèse
Mme Sophie DUBUISSON-QUELLIER Directeur de recherche Centre de Sociologie des Organisations (Sciences Po/CNRS) Rapporteure
M. Frédéric LEBARON Professeur des universités Ecole Normale Supérieure de Paris Saclay Rapporteur
Mme Florence JANY-CATRICE Professeur des universités Université de Lille Examinatrice
M. Emmanuel DIDIER Directeur de recherche Centre Maurice Halbwachs - CNRS/ENS/EHESS Examinateur
M. Philippe BEZES Directeur de recherche Centre d'Etudes Européennes et de Politique Comparée / CNRS Examinateur

Résumé

Cette thèse de sociologie entend rendre compte de la genèse, de la circulation et de l’institutionnalisation des indicateurs alternatifs de richesse. De tels indicateurs constituent une réponse quantifiée aux critiques émises à l’encontre du PIB et de sa centralité dans la politique économique des sociétés industrialisées. Ce travail d’enquête (entretiens, archives, observation) nous conduit à montrer la diversité des indicateurs alternatifs qui existent à l’heure actuelle et plus encore les clivages qui traversent la configuration sociale des acteurs qui les portent. À travers les notions de controverse et de gouvernance par les chiffres, nous montrons comment ces rapports de force influent sur les modes de production et de mise en œuvre des indicateurs alternatifs. Nous examinons d’abord le processus sociohistorique qui voit émerger de tels indicateurs dans le cadre d’une controverse sur la mesure de la richesse, qui se cristallise en France en 2009 autour d’un échange entre la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi et le Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse (FAIR). Nous montrons ensuite les modes d’appropriation de ces indicateurs qui opèrent notamment à deux niveaux : celui des institutions de production statistique nationales et supranationales, et celui des collectivités territoriales françaises. Enfin, nous analysons un cas spécifique d’institutionnalisation de ces indicateurs : la loi sur les « nouveaux indicateurs de richesse » votée par l’Assemblée nationale en 2015, et la production d’un nouvel instrument d’action publique qui lui fait suite.

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