Effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels des investissements bas carbone en France en 2050 - Focus sur les investissements électriques
14/12/2022 à 10h00
Mme Laura ATARODY présente ses travaux en soutenance le 14/12/2022 à 10h00
À l'adresse suivante : Université Paris Dauphine-PSL Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75016 Paris - Salle des thèses - D520
En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sciences Economiques
La soutenance est publique
Titre des travaux
Effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels des investissements bas carbone en France en 2050 - Focus sur les investissements électriques
École doctorale
École doctorale Dauphine SDOSE
Équipe de recherche
UMR 8007 - Laboratoire d’Économie de Dauphine
Section CNU
05 - Sciences économiques
Directeur(s)
M. FREDERIC GONAND
Membres du jury
Nom | Qualité | Établissement | Rôle |
---|---|---|---|
M. Frédéric GONAND | Professeur | UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL | Directeur de thèse |
Mme Thi Kim Cuong PHAM | Professeur des universités | Université Paris Nanterre | Rapporteure |
M. Cédric CLASTRES | Professeur des universités | Université PMF, Grenoble | Rapporteur |
M. Patrice GEOFFRON | Professeur des universités | UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL | Examinateur |
Mme Carine STAROPOLI | Maître de conférences | Université Paris 1 Panthéon Sorbonne | Examinatrice |
Résumé
La thèse modélise les effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels de différents modes de financement des investissements privés de transition énergétique à faible émission de carbone dans le secteur électrique, en France à l’horizon 2050. Un modèle empirique d'équilibre général est développé, avec quinze générations et cinq secteurs économiques. Trois scénarios sont considérés, où les investissements privés dans le secteur électrique sont soit financés par de la dette publique, remboursée ultérieurement par une hausse d’un impôt générique (scénario 1), ou par un signal prix du carbone payé par les entreprises seulement (scénario 2), ou par un signal prix du carbone pour les entreprises et les ménages (scénario 3). Nous envisageons deux types de ménages qui se distinguent par leur contrainte de liquidité, ainsi que différentes variantes, en fonction notamment des volumes d’investissement, du prix de l’énergie, ou du niveau des taux d’intérêt. Les résultats suggèrent notamment que les effets redistributifs intergénérationnels sont généralement plus préjudiciables pour les générations intermédiaires et âgées, du fait des effets du choc sur les revenus du capital et du travail. L'effet sur les prix à la consommation pénalise relativement plus les jeunes générations. Si les taux restent bas à l’avenir, les effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels sont relativement atténués en cas de financement par de la dette publique. Si les taux remontent, les effets sont plus atténués si les investissements sont financés par des signaux-prix conjoints sur les entreprises et sur les ménages.