Soutenances de thèse

Les effets macroéconomiques des politiques de transition énergétique sur le long terme en France (horizon 2035)

18/06/2021 à 14h00

M.Darius CORBIER présente ses travaux en soutenance le 18/06/2021 à 14h00

À l'adresse suivante : Salle des thèses D520, Université Paris-Dauphine, Place de Maréchal de Lattre Tassigny, 75016 Paris

En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sciences Economiques

La soutenance est publique

Titre des travaux

Les effets macroéconomiques des politiques de transition énergétique sur le long terme en France (horizon 2035)

École doctorale

École doctorale Dauphine SDOSE

Équipe de recherche

Laboratoire d’Économie de Dauphine

Section CNU

05 - Sciences économiques

Directeur(s)

M. FREDERIC GONAND

Membres du jury

Nom Qualité Établissement Rôle
M. FREDERIC GONAND Professeur UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL Directeur de thèse
Mme KATHELINE SCHUBERT Professeur des universités UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON SORBONNE Rapporteure
Mme CÉCILE COUHARDE Professeur des universités UNIVERSITE PARIS NANTERRE Rapporteure
M. PATRICE GEOFFRON Professeur des universités UNIVERSITE PARIS DAUPHINE-PSL Examinateur
M. PIERRE-ANDRÉ JOUVET Professeur des universités UNIVERSITE PARIS NANTERRE Examinateur

Résumé

La thèse modélise différents canaux macroéconomiques de transmission de la transition énergétique dans deux scénarios officiels sur le système énergétique français, selon différentes évolutions du prix des énergies et structures d’information des agents privés. Un modèle hybride associe un modèle en équilibre général dynamique et un modèle d’optimisation du système de production d’électricité. Il modélise notamment des ménages sous contraintes de liquidité, les services énergétiques produits par les biens durables des ménages, différents scénarios du prix des énergies, les effets d’une taxe carbone, et deux structures d’information selon que les agents anticipent ou non parfaitement le futur. Les résultats suggèrent l’importance de l’effet prix sur la consommation d’énergie par les agents (plutôt que l’augmentation des investissements de décarbonation du mix électrique), le rôle joué par les investissements dans les biens durables et en capital, les différences de comportement entre ménages ricardiens et non ricardiens. Les effets de la fiscalité carbone varient selon l’évolution du prix de l’énergie non-électrique ; si ses recettes sont redistribuées, elle ne lèse par forcément le bien-être des ménages dans le modèle. Si les agents anticipent le futur, la décarbonation est favorisée sans peser significativement sur la croissance. Pour atteindre la neutralité carbone, davantage d’efforts d’efficacité énergétique et en matière de transferts d’usage semblent nécessaires.

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