Soutenances de thèse

Modéliser la transition bas carbone : une perspective théorique

12/12/2023 à 16h00

M. Mohamed BAHLALI présente ses travaux en soutenance le 12/12/2023 à 16h00

À l'adresse suivante : Université Paris Dauphine PSL Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75016 Paris, Salle A701

En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sciences Economiques

La soutenance est publique

Titre des travaux

Modéliser la transition bas carbone : une perspective théorique

École doctorale

École doctorale Dauphine SDOSE

Équipe de recherche

UMR 8007 - Laboratoire d’Économie de Dauphine

Section CNU

05 - Sciences économiques

Directeur(s)

M.René AïD et Mme Anna CRETI

Membres du jury

Nom Qualité Établissement Rôle
M. René AID Professeur des universités Université Paris Dauphine, PSL Directeur de thèse
Mme Anna CRETI Professeur des universités Université Paris Dauphine, PSL Directrice de thèse
Mme Carmen CAMACHO-PEREZ Directrice de recherche CNRS Ecole d 'Economie de Paris, PSE Rapporteure
M. Leonardo MEEUS Professor European University Institute Rapporteur
M. Bertrand VILLENEUVE Professeur des universités Université Paris Dauphine, PSL Examinateur
M. Raouf BOUCEKKINE Professeur des universités Rennes School of Business Examinateur
M. Francesco RICCI Professeur des universités Université de Montpellier Examinateur

Résumé

Dans cette thèse, nous étudions quelques problèmes économiques liés à la transition bas carbone en utilisant des outils de modélisation théorique. Dans un premier temps, nous tentons de comprendre la chute de l’innovation verte observée ces dernières années, en nous concentrant sur le cas des énergies renouvelables. Nous avançons deux pistes d’explication encore peu évoquées dans la littérature. Nous montrons d’abord, en utilisant un modèle de croissance schumpétérien, que ce ralentissement peut être la conséquence de progrès insuffisants dans le stockage de l’énergie. Nous suggérons ensuite, en utilisant un modèle de concurrence imparfaite, que la domination croissante de la Chine dans la fabrication mondiale de technologies renouvelables a pu également jouer un rôle. Dans un deuxième temps, nous proposons un modèle d’économie urbaine avec pollution endogène, tenant compte des effets de dispersion atmosphérique comme le vent. Ce type de modèle peut permettre, par exemple, de comprendre la structure spatiale des inégalités en région parisienne ou londonienne. Nous démontrons l’existence et l’unicité d’équilibres, et étudions quelques unes de leurs propriétés.

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