Trois essais en finance durable
06/09/2022 à 10h00
M.Quentin MOREAU présente ses travaux en soutenance le 06/09/2022 à 10h00
À l'adresse suivante : Université Paris-Dauphine-PSL, Pl. du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75016 Paris Salle des thèses - D520
En vue de l'obtention du diplôme : Doctorat en Sciences de Gestion
La soutenance est publique
Titre des travaux
Trois essais en finance durable
École doctorale
École doctorale Dauphine SDOSE
Équipe de recherche
UMR 7088 - Dauphine Recherches en Management
Section CNU
06 - Sciences de gestion et du management
Directeur(s)
Mme Edith GINGLINGER
Membres du jury
Nom | Qualité | Établissement | Rôle |
---|---|---|---|
Mme Edith GINGLINGER | Professeur des universités | UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL | Directrice de thèse |
Mme Patricia CRIFO | Professeur des universités | Ecole Polytechnique | Rapporteure |
M. Luc PAUGAM | Associate professor | HEC Paris | Rapporteur |
M. Yannick LE PEN | Maître de conférences | UNIVERSITE PARIS DAUPHINE - PSL | Examinateur |
M. François BELOT | Professeur des universités | CY Cergy Paris Université | Examinateur |
Résumé
Cette thèse doctorale est composée de trois articles de recherche ayant trait à la finance durable. Le premier article analyse les choix de financement de très grandes entreprises sur un échantillon international couvrant la période 2010-2019. Ses résultats indiquent que le risque climatique physique est devenu un déterminant important de la structure financière des firmes sur les années récentes. Les entreprises les plus exposées au risque physique tendent en effet à se financer plus par capitaux propres et moins par dette après 2015. Le second article étudie les effets informationnels des initiatives de soutenabilité dans lesquelles certaines entreprises s’engagent. Il montre que les entreprises arrivent à attirer l’attention des investisseurs individuels via ces initiatives, mais aussi l’attention des participants de marché professionnels et des agences de notation environnementale dans certains cas. Le troisième article propose une nouvelle méthode de mesure du risque climatique et l’applique aux institutions financières européennes. Ses résultats mettent en évidence que, contrairement au risque physique, le risque de transition est porteur de risque systémique. En analysant les caractéristiques corrélées avec nos indicateurs, cet article montre que les institutions financières exposées au risque de transition diffèrent des institutions exposées aux risques physiques.