À Dauphine, la Convention Citoyenne Étudiante est lancée !
Afin de renforcer la participation des étudiants à la transition écologique de son campus, l’Université Paris Dauphine - PSL a lancé une convention citoyenne étudiante, qui a démarrée à partir de la rentrée 2024.
Un panel de 40 étudiantes et étudiants inscrits en 3e année de Licence a été tiré au sort parmi près de 900 étudiants et étudiantes pour participer à la convention citoyenne.
Pour les étudiantes et étudiants de L3 tirés au sort, cette journée fut d’abord l’occasion de faire connaissance et de découvrir la variété des filières de formation et des sensibilités disciplinaires représentées.
La matinée fut consacrée à la découverte du cadre délibératif de la convention citoyenne et de la thématique traitée cette année : la gestion des déchets.
En ouverture, Arnaud Mias, vice-président Responsabilité sociale de l’université, a rappelé les trois objectifs, pédagogique, démocratique et organisationnel, de la convention. Il a insisté sur l’autonomie donnée aux participant·es pour conduire leurs travaux et sur l’ambition transformatrice de la convention : « Vous êtes la convention citoyenne et ce collectif vous donne du pouvoir ». Il a conclu en affirmant tout le soutien que les participantes et participants pourront solliciter auprès de l’équipe RSU pour faciliter leurs travaux.
Hugo Gilbert et Stéphane Airiau, enseignants-chercheurs supervisant la convention citoyenne étudiante, ont présenté la démarche d’ensemble, en resituant cette expérience délibérative inédite à l’Université dans le contexte plus large des conventions citoyennes, en France et dans le monde.
Ils sont ensuite intervenus pour présenter un premier état des lieux de la gestion des déchets à l’Université Paris Dauphine - PSL. Leur intervention a permis d’explorer la complexité de la problématique, tout en dessinant la contribution possible de la convention citoyenne étudiante sur un tel sujet.
Valérie Guillard, professeure en science de gestion travaillant sur la psychologie du consommateur et les pratiques relatives aux objets de seconde main, au gaspillage et à la sobriété, est ensuite intervenue pour explorer les différentes facettes du sujet et évoquer les différentes réponses possibles, en en soulignant à chaque fois l’intérêt et les limites : recycler ? innover pour sortir du jetable ? lutter contre le gaspillage ? promouvoir l’économie circulaire ? devenir minimaliste ? adopter un mode de vie sobre ?
Enfin, Marie Teyssier, doctorante en sociologie à l'Université Paris Dauphine - PSL et à l’INRS, a présenté le cas particulier des déchets d'équipements électriques et électroniques et les enjeux de leur collecte, en évoquant les conditions de travail dans les centres de recyclage.
Après le visionnage d’extraits de documentaires présentant l’expérience de la convention citoyenne étudiante à l’Université Paris-Est Créteil, l’après-midi fut consacrée à l’organisation concrète des délibérations. Les participantes et participants ont débattu des thématiques à explorer et des démarches à engager (auditions, sondage, recueil de documents…). La discussion a permis d’aboutir à une organisation des travaux de la convention citoyenne, un calendrier de rencontres, une répartition des tâches en fonction des appétences et des compétences de chacun et chacune.
Les travaux de la Convention citoyenne feront l'objet d'une restitution par les étudiantes et étudiants devant le Conseil Environnemental et Social de l'université en juin prochain. Les propositions seront discutées au sein de cette instance et les modalités de mise en place envisagées.
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