Revue de presse Novembre 2019
Université Paris Dauphine-PSL
L’inauguration de l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle (3IA) parisien Prairie s’est tenue le 2 octobre à l’Université Paris-Dauphine, en présence de ses partenaires académiques dont le CNRS, l’Inria, l’Institut Pasteur, l’Université de Paris et l’Université PSL. L’Institut, spécialisé dans les applications de santé, de transports, d’environnement et de biologie, est également soutenu par de grands groupes de l’industrie du numérique et de l’automobile. En outre, les 45 chaires prévues sont déjà en place.
(IT Industrie & Technologies, 11/2019)
Le cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) de Paris Sciences et Lettres (PSL) attire de plus en plus de bacheliers. En effet, cette licence, entre la prépa et l’université, revendique 100 % d’étudiants poursuivant « dans des masters sélectifs ». « Parmi nos derniers diplômés, 11 ont rejoint l’ENS Ulm », a indiqué la directrice Isabelle Catto. D’autres ont en revanche intégré Sciences Po, London School of Economics ou Dauphine. « Sur 3 500 candidats, nous ne prenons que 150 étudiants : 65 en SESJ (économie), 45 en sciences et 40 en humanités (…) mais nous avons l’objectif de doubler ces effectifs dans les prochaines années, car nous sentons une grande appétence des jeunes pour ce cursus », a annoncé Isabelle Catto. Première université française du top mondial des universités QS (53e place), PSL rassemble depuis 2012 les établissements les plus prestigieux comme Paris-Dauphine, les Beaux-Arts de Paris ou encore l’Ecole normale supérieure.
(Le Figaro, 13/11/2019)
L’Université Paris-Dauphine PSL a lancé un certificat Supply Chain du e-commerce, sous la direction pédagogique de Régis Bourbonnais, directeur du Master Supply Chain Internationale de Dauphine, et d’Emmanuel Giraud, directeur général d’Asar Développement. Il s’agit d’un programme de formation continue qui s’adresse aux professionnels souhaitant évoluer vers d’autres fonctions dans leurs entreprises. Les candidats pourront suivre une formation professionnelle de 63 heures d'enseignement sur une période de mars à juin, accompagnée d'une soutenance de mémoire.
(Supply Chain Magazine, 11/2019)
Devenu désormais un rendez-vous annuel très attendu pour les étudiants et les chefs d’entreprises, le Forum Dauphine |Tunis Entreprises, dans sa 5ème édition, s’est tenu le mercredi 20 novembre 2019 à El Omrane. La manifestation rassemblait tous les secteurs d’activité du tissu entrepreneurial tunisien, à l’image de Big 4, Monoprix, MCF et Mazars. L’Université Dauphine |Tunis a annoncé à cette occasion la création d’un espace dédié à quinze autres startups, avec l’objectif de réunir dans un même espace les entrepreneurs et les étudiants. Trois ateliers ont également été mis en place pour accompagner les étudiants dans leur recherche d’emploi ou de stage. Un focus sur les 2 licences et 4 masters proposés sur le campus Tunis a aussi été fait avec la participation des étudiants de la Junior Entreprise. (www.espacemanager.com, 20/11/2019)
Les programmes de recherche et d’enseignement au sein de grandes écoles et des universités attirent de plus en plus les établissements financiers. « Ce sont des outils de recrutement moins direct, mais ils nous permettent d’échanger à long terme avec des étudiants s’intéressant à nos problématiques. Cela affecte favorablement notre marque employeur, notre visibilité et notre attractivité », explique Gwendoline Mirat, responsable du développement RH de Crédit Agricole CIB (CACIB). La banque d’investissement soutient justement la Chaire Finance et Développement Durable, lancée en 2006 par l’Université Paris-Dauphine et l’Ecole polytechnique. « A l’époque où nous avons signé ce partenariat, nous étions déjà en pointe sur ces sujets. Cela avait donc du sens de soutenir ce programme qui constituait un véhicule de financement à la recherche », rappelle la responsable. CACIB est également partenaire de la Chaire Fintech – Finance digitale inaugurée en mars dernier par Paris-Dauphine. « Dans ce programme dirigé par Hervé Alexandre, chercheurs, conseillers scientifiques et doctorants mènent des actions de recherche, mais aussi d’enseignement et de valorisation auprès des étudiants des différents masters finance de l’université », indique Gwendoline Mirat. (L’Agefi Hebdo, 28/11/2019)
Enseignants et experts de Dauphine
Christine Lagarde a pris officiellement, vendredi, la présidence de la Banque centrale européenne (BCE). Lors de son audition au Parlement européen, l’ex-directrice du Fonds monétaire internationale (FMI) a fait part de son souhait de « verdir » l’action de la BCE. « La route va être longue. Pour œuvrer en ce sens, la BCE devra engager un rapport de force avec certains pays, dont l’économie est très carbonée. Et qui ont intérêt à freiner les investissements verts », prévient Anna Creti, directrice de la Chaire Economie du climat de l’Université Paris-Dauphine. Considérant la taille des actifs carbonés dans le bilan de la BCE, Christine Lagarde reconnaît que « les choses ne peuvent pas changer du jour au lendemain ». « Se désengager brutalement de ces secteurs risque de déstabiliser l’économie dans son ensemble. Derrière les obligations de Total, il y a toute une filière, des emplois », poursuit Anna Creti.
(Ouest France, 04/11/2019)
Dans la nouvelle version de ses statuts, La République En Marche a fait le choix de régler ses élections internes selon le mode de scrutin du jugement majoritaire, présenté, fin août, au siège du mouvement présidentiel à Paris par Chloé Ridel, présidente de l’association Mieux Voter, et Rida Laraki, chercheur à Paris-Dauphine-PSL, l’un des concepteurs du projet. La direction du mouvement aura toutefois la possibilité de choisir entre l’ancien et le nouveau mode de scrutin. Avec le jugement majoritaire, « il n’est plus demandé aux électeurs de choisir un candidat ou une proposition parmi d’autres mais de s’exprimer sur tous et toutes », explique L’Opinion. « Aujourd’hui, on ne demande pas aux électeurs de s’exprimer sur une candidature mais d’en choisir une seule. Dans le cas d’un duel à 51-49, on peut conclure que les deux candidats étaient excellents et difficiles à départager ou qu’ils étaient tous les deux jugés aussi mauvais l’un que l’autre », note Rida Laraki.
(L’Opinion, 04/11/2019)
« La colère agricole est manifeste, tout comme elle l’était au début des années 1960 », observe Philippe Chalmin, économiste et professeur d’histoire économique à l’Université Paris-Dauphine. Avec la disparition de la politique agricole commune, les agriculteurs européens ont « été soumis à une véritable révolution culturelle, le passage de la stabilité des prix et des marchés à l’instabilité totale sur une scène européenne reflétant désormais les tendances mondiales », note l’enseignant. Depuis la baisse des prix agricoles mondiaux en 2014, les prix de marché ne couvrent plus les coûts de production moyens. Pour Philippe Chalmin, la chose à faire est de jouer la carte des niches lorsque cela est possible et d’essayer de s’organiser dans une logique contractuelle.
(Le 1, 06/11/2019)
Interviewée par Franceinfo, Stéphanie Monjon, chercheuse, Maître de conférences en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine et spécialiste de la politique environnementale de la Chine, donne son avis sur la sincérité de l’Empire du Milieu, premier émetteur de gaz à effet de serre, pour soutenir l’accord de Paris sur le climat. « La réponse est difficile », indique l’experte. Il y a, selon elle, beaucoup d’intérêts croisés dans cette question. Outre un intérêt en termes de diplomatie avec les problèmes que pose la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, il y a également des intérêts industriels qui sont extrêmement importants. De ce fait, le soutien de la Chine à l’accord de Paris, « je pense qu’il ne faut pas en douter, mais qu’est-ce qu’on soutient exactement ? La Chine s’est engagé à avoir un pic de ses émissions avant 2030, mais sans spécifier le niveau absolu de ce pic, donc c’est finalement un engagement relativement mou », relève la chercheuse.
(franceinfo, 06/11/2019)
Nous assistons actuellement à une bataille entre deux capitalismes, observe Christian de Perthuis, directeur de la chaire Economie du climat à l’Université Paris-Dauphine. D’un côté le « thermo-industriel », qui repose sur les énergies fossiles et de l’autre le « post-carbone » qui surfe sur les sources décarbonées et la gestion intelligente des flux énergétiques. Pour l’économiste, l’issue de la bataille ne fait aucun doute. « Le capitalisme post-carbone est en train de l’emporter. Mais comme les fossiles font de la résistance, la bataille risque de durer beaucoup trop longtemps au regard de l’urgence climatique », explique l’expert des questions climatiques.
(Le Nouvel Economiste, 08/11/2019)
Jean-Jacques Graff, président de l’Association française des professionnels de la géothermie, confirme la présence de lithium à un niveau significatif dans l’eau chaude géothermique d’Alsace. « Avec dix centrales comme celles qui sont en exploitation en Asie du Nord, on couvrirait des besoins français en lithium », estime-t-il. « C’est une bonne nouvelle mais je n’y crois pas totalement », nuance Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières et professeur d’histoire économique à l’Université Paris-Dauphine. D’après lui, les questions à poser seraient : « Est-ce que dans 20 ans, le lithium Ion ne sera pas remplacé dans les batteries ? Est-ce qu’on ne sera pas passé à l’hydrogène ? ». Par ailleurs, l’enseignant, estime que le lithium, puisque « ce n’est pas un métal rare », pourrait également poser des problèmes de rentabilité.
(www.europe1.fr, 09/11/2019)
Considérant les réactions de l’opinion publique et des investisseurs à la faillite de la banque Lehman Brothers et les pertes du fonds canadien Quadriga CX, André Lévy-Lang, enseignant à Paris-Dauphine, déduit que « la confiance dans l’ensemble des applications internet traitant de finance et de monnaie est d’une autre nature que la confiance dans les institutions financières ». D’un côté, la confiance dans ces établissements est ébranlée « dans le monde entier au point qu’elle devra être rétablie au cours des années suivantes par un ensemble de nouvelles réglementations ». Alors que « dans le cas de la mésaventure des épargnants canadiens, les médias en parlent quelques jours, mais cela n’ébranle pas la confiance des centaines de millions d’internautes », explique l’ancien président de la banque Paribas.
(Le Figaro, 12/11/2019)
Depuis son adoption en Conseil des ministres le 14 octobre, le projet de nouvelle loi sur les hydrocarbures a suscité la colère en Algérie. Le texte controversé, visant à assouplir et simplifier le régime juridique et fiscal du secteur des hydrocarbures, dont se sont détournés les investisseurs étrangers, est accusé de brader la richesse nationale aux multinationales, dans un contexte de contestation populaire massive du régime depuis plusieurs mois. « La colère s’est cristallisée contre cette loi car l’absence de légitimité de l’actuel gouvernement, nommé par le président Abdelaziz Bouteflika deux jours avant sa démission en avril sous la pression de la rue, rend suspect tout ce qui peut venir de lui », explique El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine. Néanmoins, « tout laisse penser que dans ce nouveau projet de loi, le titre minier reste tout de même entre les mains de l'Etat, tandis que l'exploitation et les opérations d'investissement pourront être davantage partagés, plus favorablement qu’avant pour les investisseurs étrangers », poursuit l’enseignant.
(AFP Mondiale, 13/11/2019)
Brigitte Dormont,titulaire de la chaire santé Dauphine, professeure à l’Université Paris-Dauphine, et directrice du laboratoire d’économie et de gestion des organisations de santé (Legos), évoque dans une interview le malaise de l’hôpital public. Pour elle, « la crise actuelle résulte d’un mauvais pilotage de la dépense publique, avec des contraintes beaucoup trop fortes exercées sur l’hôpital, au bénéfice de la médecine de ville ».
(Libération, 14/11/2019)
Les nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail, offrant flexibilité et autonomie, séduisent de plus en plus de jeunes diplômés des écoles de commerce, en quête de liberté et d’indépendance. « Ce que les jeunes diplômés apprécient, ce sont des formes d'organisation du travail plus ouvertes, plus conviviales, plus flexibles en termes de temps et de lieu de travail. Mais aussi plus riches en termes de contenu, et plus coopératives », note Fabien Blanchot, professeur des universités à Dauphine et spécialiste du management. Ce tableau du travailleur indépendant n’a toutefois rien d’idyllique, tempère l’expert. En effet, l’isolement au travail, la perte de lien social, le stress généré par des revenus irréguliers et l’accès au logement sont autant d'angles morts qui se cachent derrière le statut d’indépendant. Les avantages peuvent aussi être fragilisés par « une dépendance économique à un client principal », ajoute l’enseignant.
(Le Monde (Supplément), 14/11/2019)
Le plan immigration, présenté le 6 novembre par le Premier ministre Edouard Philippe, prévoit la mise en place de quotas d’immigration pour fournir de la main-d’œuvre aux métiers en tension. Mais si le nombre d’emplois en tension varie entre 200 000 et 400 000, seulement 30 000 étrangers ont bénéficié de titres de séjour pour occuper ces postes l’an dernier. Les tentatives des pouvoirs publics français pour attirer des talents de l’étranger sont de ce fait loin des objectifs fixés. En cause, sa politique d’accueil et d’intégration, mais aussi le discours politique de fermeté qui l’accompagne. « S’il est légitime de lutter contre les abus, comme le dit le gouvernement, le fait de revoir à la baisse certains droits des immigrés, notamment en matière de santé, envoie un signal contradictoire. Ce discours de stigmatisation de certaines catégories de migrants est contreproductif pour attirer les personnels très qualifiés », estime El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine. « A la différence de la France, le Canada, une fois les critères de sélection établis, ne discrimine pas les familles des migrants retenus pour l'immigration et met en œuvre une politique d’accueil et de formation ambitieuse. Ceci est d’autant plus dommageable que les flux d’immigrés que l’on cherche à restreindre sont en général bien plus diplômés que les immigrés arrivés dans les années 1970, plus mobiles aussi sur le territoire français que le stock d’immigrés qui est concentré en Ile-de-France », explique-t-il.
(Les Echos, 14/11/2019)
Pascal Salin, professeur à l’Université Paris-Dauphine, présente dans l’émission « Les Experts » de BFM Business TV son nouveau livre intitulé « Le Vrai Libéralisme - Droite et gauche unies dans l’erreur ». D’après le professeur, nombreuses sont les fausses idées sur le sujet en France. Il faudrait, selon lui, que les Français deviennent davantage convaincus qu’en libérant les énergies, les gens et leurs capacités à imaginer, « on aurait une situation tout à fait meilleure ». L’enseignant estime que « ce qui manque en France, ce sont des convictions libérales ».
(BFM Business TV, 14/11/2019)
La souscription en vue de l’entrée en bourse du géant pétrolier saoudien Aramco, maintes fois repoussée, a finalement été confirmée dimanche 17 novembre par les officiels du royaume. Même si l’opération semble bien se présenter, elle est toutefois « nimbée » d’incertitudes, note Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine. Pour l’enseignant, elle reste fortement liée à la conjoncture pétrolière, à court comme à long terme, « d’où un possible rendement très relatif du placement ».
(www.boursorama.com, 18/11/2019)
Sarah Abdelnour, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris-Dauphine et chercheuse à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso), évoque dans son livre « Les nouveaux travailleurs des applis », coordonnée avec Dominique Méda, directrice de l’Irisso, les transformations des formes de travail et de l’emploi, ainsi que leur encadrement politique et juridique. La situation des travailleurs des plateformes numériques s’apparente, selon elle, à celle des tâcherons du XIXe siècle c’est-à-dire sans autonomie et sans protection sociale. C’est pourquoi la sociologue appelle à une plus grande régulation de ce nouveau capitalisme.
(Entreprise & Carrières, 18-24/11/2019)
Dominique Méda, professeure de sociologie à Paris-Dauphine, note que les travailleurs des applis se trouvent souvent dans une situation moins satisfaisante que leurs homologues au sein des entreprises classiques. Ils ne disposent, selon elle, d’aucune des caractéristiques de ce qui fait un vrai indépendant. « La plupart des plateformes défendent l’idée qu’elles ne sont que des intermédiaires, obligent leurs « partenaires » à adopter le statut de micro entrepreneurs, ne paient pas de cotisations sociales, mais ne se privent pas de diriger et de sanctionner les travailleurs qui effectuent un travail réalisé à leur profit », explique la sociologue.
(Le Figaro, 22/11/2019)
Invité sur le plateau de France 24, Jean-François Di Meglio, président d’Asia Centre et professeur à l’Université Paris-Dauphine, s’exprime sur les élections de district à Hong Kong qui ont mobilisé dimanche un taux de participation de 70 %. C’est une manifestation pacifique, estime le professeur. Selon lui, ce chiffre correspond à peu près au nombre de personnes qui étaient dans les rues de Hong Kong durant les premières manifestations. Pour l’enseignant, cette participation record vient d’une certaine manière confirmer que c’est la population qui est derrière le mouvement de contestation et qu’elle a voulu le dire.
(France 24, 24/11/2019)
La réforme de l’assurance chômage prévoit un certain nombre de nouveautés, dont une partie est entrée en vigueur le 1er novembre dernier. « L’ensemble comprend une série de mesures réduisant considérablement l’indemnisation des demandeurs d’emploi », estime Dominique Méda, professeure de sociologie à Paris-Dauphine et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso). Il existe, selon elle, des études mettant en évidence « le caractère très douteux » des raisons invoquées par le gouvernement pour justifier « ce train de mesures extraordinairement punitives ». « Tout se passe comme si le gouvernement n’avait pas compris les racines de la colère et du malaise social français et se révélait incapable de modifier en cours de route un programme profondément marqué par l’empreinte néolibérale et l’influence des économistes néoclassiques qui ont accompagné l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron », indique l’enseignante.
(Le Monde, 25/11/2019)
Le colloque de réflexion, organisé le 7 juin à l’Assemblée nationale, a été une occasion pour les chercheurs de tracer des pistes afin de rendre l’action publique plus efficiente en matière de lutte contre les inégalités des territoires. Il est nécessaire de faire l’analyse sur le temps long des politiques territoriales, a indiqué pour sa part Anne Epaulard, professeure d’économie à l’Université Paris-Dauphine. Elle cite la création d’antennes universitaires dans des villes moyennes qui dans le temps court, accroit les chances des lycéens de mener des études supérieures sans modifier en profondeur la composition de la zone. « Mais aux Etats-Unis, on s’est aperçu que ce type de politique ne donnait pleinement ses effets qu’au bout de 80 ans ! Ces politiques territoriales sont des politiques de longue haleine, et il ne faut pas se décourager trop tôt », ajoute-t-elle.
(Le Courrier des Maires et des Elus Locaux Newsletter, 25/11/2019)
De nombreuses littératures académiques témoignent du lien direct entre l’adoption et l’utilisation de la technologie numérique avec la croissance de la productivité des entreprises. Mais, pour Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, l’investissement en technologies digitales ne suffit pas et le management incitatif joue un rôle-clé. Il prend l’exemple de l’étude quantitative de Bloom, Sadun et Van Reenen menée en 2012 sur des milliers d’entreprises américaines et européennes. Elle montre, selon lui, « que l’intensité des promotions, des récompenses ou, à contrario, du renvoi des employés peu performants peut expliquer en grande partie la grande élasticité de la production des entreprises américaines aux technologies numériques, et près de la moitié de l’écart de croissance de productivité entre les Etats-Unis et l’Europe ».
(L’Opinion, 27/11/2019)
Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, « le débat engagé par le gouvernement sur la question des quotas d’immigration a eu pour conséquence de passer à côté de questions essentielles ». Il estime que la promotion de la mobilité des migrants et les politiques d’aide aux retours sont des pistes qui pourraient permettre l’instauration d’une politique efficace et juste d’immigration économique. Pour encourager la mobilité, il propose notamment la double nationalité ou la mise en place d’une politique de visas moins restrictive sans pour autant diminuer la vigilance à l’égard des opérations dangereuses pour la sécurité. Par ailleurs, les politiques d’aide au retour des migrants dans le cadre des accords de gestion concertée (AGC) signés par la France avec certains pays d’origine sont, d’après lui, « réellement inefficaces ».
(Les Echos, 27/11/2019)
Le livre collectif intitulé « Du gaspillage à la sobriété - Avoir moins et vivre mieux ? », coordonné par Valérie Guillard, directrice de Dauphine recherches en management (DRM), met en évidence la relative stabilité des comportements d’achat des Français, en dépit des liens avérés entre l’hyperconsommation et la dégradation rapide de l’environnement. Pour lutter contre la consommation de masse, l’enseignante à Paris-Dauphine recommande aux pouvoirs publics de limiter l’exposition aux offres commerciales, qui n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui. Elle propose également de mieux sensibiliser au gaspillage, dont la perception reste encore peu claire et enfin de trouver des réponses sociales « au manque d’être ».
(Le Monde, 30/11/2019)
Etudiants et alumni de Dauphine
Mathieu Sakkas, jusqu’alors directeur général du corporate branding et directeur de la stratégie chez Dragon Rouge, a été promu au titre de directeur général corporate, service et retail branding. Diplômé de l’Université Paris-Dauphine en 2013, il a rejoint Dragon Rouge en mai 2018 où il a d’abord pris la tête de la stratégie et du conseil en entreprises.
(Correspondance de la Publicité, 31/10/2019)
Conscients des enjeux mondialisés de leur future vie professionnelle, de plus en plus d’étudiants français envisagent de poursuivre leurs études à l’étranger plutôt qu’en France. Pour acquérir cette expérience internationale, devenue indispensable pour construire son parcours professionnel, les grandes écoles françaises misent sur l’internationalisation de leurs cursus. A l’image de l’Université Paris-Dauphine qui propose aux étudiants de suivre le même cursus indifféremment à Paris, à Londres, à Madrid ou à Francfort. « Ce qui compte avant tout, c’est l’excellence académique. Mais l’expérience internationale est désormais une partie décisive du parcours d’un étudiant. Ces études délocalisées lui permettent de conjuguer la solidité du diplôme avec la maîtrise d’une langue et le développement d’aptitudes multiculturelles», explique Sabine Mage, vice-présidente chargée de la formation et de la vie d’étudiante de Paris-Dauphine.
(Le Point, 31/10/2019)
Laurence Arnold, diplômée de l’Université Paris-Dauphine en banque et finance, est nommée responsable de la gestion de l’innovation et des initiatives stratégiques chez AXA IM. Elle a rejoint le groupe en 2009 et est en charge des initiatives liées au « contrôle de portefeuille » depuis 2015.
(Les Echos, 05/11/2019)
Le collectif d’étudiants du manifeste pour un réveil écologique, qui a récolté plus de 30 000 signatures, lance aujourd’hui un nouveau site internet avec des outils qui sont des guides destinés aux étudiants pour les aider à choisir leur employeur. « Le fait d’être de grandes écoles et d’avoir le choix de nos employeurs, ça fait de nous des étudiants qui ont une grande responsabilité, parce que nous, on a ce levier là et il faut en profiter », explique Chloé Vincent, étudiante de 23 ans à Paris-Dauphine, engagée pour un réveil écologique. « On a écrit un manifeste parce qu’on avait envie d’avoir des perspectives professionnelles en accord avec nos convictions », ajoute l’étudiante.
(franceinfo:, 05/11/2019)
Sébastien Krebs a reçu, lundi, le prix Varenne pour son reportage en Tunisie, réalisé en septembre 2018 et diffusé dans l’émission « Les Carnets du Monde ». A travers sa rencontre avec Saïd, un jeune homme de 14 ans qui a déjà tenté de rejoindre l’Europe, il racontait aux auditeurs la vie de celles et de ceux qui quittent l’Afrique dans l’espoir d’une vie meilleure. Diplômé de l’Institut Pratique du Journalisme (IJP), Sébastien Krebs était ces dernières années en charge des reportages à l’international. (Media +, 06/11/2019)
Conseiller juridique du fonds de pension de la Banque mondiale depuis 2017, Cyril Fiat rejoint Dechert comme associé national à Paris pour compléter l’équipe fonds d’investissement du cabinet. Titulaire d’un Master en droit des affaires à Paris-Dauphine, il bénéficie de douze années d’expérience dans la structuration de fonds d’investissement ainsi que les levées de fonds. (Exécutives, 07/11/2019)
Hélène de Coint et est nommée au poste de directrice générale déléguée du groupe Gorgé, spécialisé dans la robotique civile et militaire, la sécurité incendie et nucléaire, et l’impression 3D. Diplômée du Magistère de gestion de Paris-Dauphine, elle était directrice générale déléguée de Safran Corporate Ventures depuis 2015. (Exécutives, 07/11/2019)
Après une formation de sciences politiques ainsi qu’ un 3e cycle à Paris-Dauphine et à l’ESSEC, Thierry Jallon, fondateur de Buildex, a d’abord dirigé et développé pendant vingt ans un groupe de bâtiment régional en Ile-de-France, issu de l’entreprise familiale. « On a notamment accompagné le développement de la grande distribution dans les années 80 à 90 en assurant 80 % des lots techniques électricité, froid et climatisation de tous les Mammouth, Auchan, Atac, Champion, Lidl, Alti, Picard… en Ile-de-France », indique l’entrepreneur. Une fois cette stratégie mise en place, Thierry Jallon est parti en Chine pour développer le conseil et superviser la construction d’usines et est revenu en 1994 pour reprendre l’entreprise familiale. (Mag 2 Lyon, 11/2019)
Stéphanie Revah est nommée directrice administrative et financière d’Oscaro. Cette diplômée de Paris-Dauphine occupait depuis 2005 plusieurs postes à responsabilités au sein du groupe Autodistribution. (Journal de l’Automobile, 11/2019)
The Good Life dresse le portrait de Laurent Garret, président de la banque privée Neuflize OBC. Ce diplômé de l’Université Paris-Dauphine a commencé sa carrière à la banque Indosuez, puis rejoint Hanover Bank. Il intègre ensuite Deutsche Bank, et enfin ABN Amro. (The Good Life, 11-12/2019)
Catherine Gros, vice-présidente de Publicis Consultants depuis 2015, prendra la direction de la communication, des affaires publiques, de l’impact social et durable du groupe Renault à compter du 17 décembre 2019. Cette diplômée de l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) devient, à ce titre, membre du comité de direction du groupe. (autoactu.com, 20/11/2019)
La banque Société Générale a créé un centre d’affaires régional à Bordeaux dont la mission est d’« apporter des prestations de conseil stratégique et des solutions globales personnalisées en mobilisant autant que de besoin toutes les expertises de la banque ». Ce nouveau dispositif constitué d’une cinquantaine de conseillers experts dédiés à une clientèle entreprises, grandes associations et collectivités locales, sera dirigé par Christian Larribe. Ce diplômé en gestion de Paris-Dauphine a exercé de nombreuses fonctions au siège de Société Générale et du réseau France de la banque de détail. Christian Larribe est directeur régional en Auvergne depuis 2017.
(La Tribune Edition Quotidienne, 22/11/2019)
Cap Horn Invest, spécialiste de l’investissement dans les start-up B2B, féminise son partnership avec la promotion de ses deux directrices d’investissement Clara Audry et Marion Chanéac. Titulaire d’un Master en économie de l’Université Paris-Dauphine, Marion Chanéac occupe ce poste depuis trois ans. Cette jeune femme de 34 ans a en outre cofondé et dirigé Smartflows, une société commercialisant un logiciel de tracking client via les ondes wifi des téléphones portables à destination des acteurs du retail, des gares et des aéroports.
(Private Equity Newsletter, 25/11/2019)
Caroline Le Meaux est responsable de la recherche ESG chez Amundi depuis le 1er juillet. A cela s’ajoute l’engagement actionnarial et la politique de vote. « J’aime bâtir et structurer. L’occasion m’a été donnée de porter un projet très concret et immédiat qui consiste à mettre en commun des savoir-faire existants en matière de recherche ESG, d’engagement actionnarial et de politique de vote aujourd’hui éclatés entre les mains de collaborateurs établis à Dublin, Londres, Boston ou encore Tokyo », explique la diplômée de l’Université Paris-Dauphine. Par ailleurs, elle lance actuellement un important programme de recrutement pour inscrire l’entreprise de gestion d’actifs parmi les grands acteurs de la finance durable.
(L’Agefi, 28/11/2019)
Myriam Montillot intègre Eight Advisory en tant qu’associée « Capital Market & Deal Accounting ». Titulaire d’un Master audit de Paris-Dauphine, elle était depuis 2018 associée au sein du département opérations financières de Deloitte France et Afrique francophone.
(Exécutives, 28/11/2019)
Sébastien Charbit rejoint Troisième Œil Productions, comme directeur de Troisième Œil Story, la branche fiction de la société de production indépendante. Titulaire d’un Master média de l’Université Paris-Dauphine, il dirigeait depuis 2017 la production des épisodes de la série « Plus Belle la vie ».
(Correspondance de la Presse, 29/11/2019)
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