Revue de presse août 2020

Découvrez la Revue de Presse de Dauphine-PSL du mois d'août 2020

Université Paris Dauphine - PSL

Emmanuel Macron est satisfait des résultats du classement de Shanghai publiés le 15 août. En effet, dans le top 50 des meilleurs établissements du supérieur dans le monde, trois sont français, contre deux en 2019. Dans le top 100, ce chiffre s’élève à cinq, contre trois l’an dernier. Le chef de l’Etat a donc tenu à féliciter l’université Paris-Saclay pour sa très bonne place : 14e de ce palmarès. L’Université Paris, Sciences & Lettres (PSL), réunissant notamment PENS, l’Ecole nationale supérieure de chimie de Paris, l’Ecole pratique des hautes études, l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris, Mines Paris Tech, l’Observatoire de Paris et Paris-Dauphine, s’est, elle aussi, distinguée en se hissant au 36e rang. La décision prise il y a une dizaine d’années de rapprocher les universités et les grandes écoles françaises, afin de leur assurer notamment une meilleure visibilité à l’international, a ainsi porté ses fruits. « Le processus de regroupement d’établissements a permis de faire émerger quelques grandes universités de recherche. PSL est une réussite frappante. Avec sa taille raisonnable et son orientation tournée vers la création, elle est un nouveau type d’université en France comparable, dans ses objectifs comme dans sa structuration, aux meilleures universités américaines », se réjouit Marc Mézard, directeur de l’Ecole normale supérieure de Paris (ENS).
(Le Figaro, Claire Conruyt, 17/08/2020)

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

Alors qu’ils étaient déjà en baisse depuis des années, les paiements en espèces se sont encore réduits durant la crise sanitaire. Selon Bruno Théret, directeur de recherche émérite au CNRS et économiste à l’Irisso (Institut de Recherche interdisciplinaire en Sciences sociales) à l’Université Paris-Dauphine, éliminer l’argent liquide correspond à un projet politique fondé sur l’idéologie financière néolibérale qui le considère comme un bien gratuit à supprimer parce qu’il échappe au capital financier. « Ce projet est notamment porté à l’échelle mondiale par la Better Than Cash Alliance, regroupant des Etats, des banques, des fintech, PayPal, Visa, ou la fondation Gates. Elle cherche à éliminer le cash dans les pays pauvres afin d’obliger les gens à ouvrir un compte en banque et à y déposer leurs revenus », explique l’économiste. Les organismes financiers pourront ainsi leur proposer des prêts moins risqués, financés par les programmes d’allocations d’aide sociale. Or, la pluralité monétaire est nécessaire pour la résilience des systèmes de paiement, ne serait-ce que parce que l’usage des espèces est économe en énergie, considère Bruno Théret. « En Allemagne, par exemple, les paiements en espèces sont illimités. Conserver du cash y est recommandé, en prévision de pannes d’électricité ou de réseau », poursuit-il.
(L’OBS, T. N., 30/07-05/08/2020)

Aurélie Daher, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine, revient sur les manifestations au Liban qui font suite à l’explosion survenue le 4 août dans le port de Beyrouth. Elle explique qu’après cet incident, il était évident qu’ « il allait y avoir un soubresaut massif, une nouvelle mobilisation pour exprimer évidemment la colère, le ras-le-bol, la souffrance, la douleur ». Elle estime aussi qu’il y a peut-être, avec ce mouvement, une occasion de rappeler que la colère envers la classe politique, pour des raisons plus profondes, outre que les causes de la tragédie, est toujours à l’ordre du jour. Aurélie Daher doute cependant « que cela permette le lancement de mouvement à grande échelle » similaire à celui du mois d’octobre dernier. Elle n’envisage pas un risque de basculement de la démarche, essentiellement pacifique, des manifestants qui veulent « voir tomber » le gouvernement. « Pour que ça bascule vraiment de manière significative, au point de réellement déstabiliser de manière dangereuse la situation au Liban », il faudrait que la majorité des Libanais appuie cette option, « or ce n’est pas du tout le cas », constate la chercheuse. Avec la crise provoquée par la tragédie de la perte du port de Beyrouth, le poumon d’une économie « qui respirait déjà très mal est parti en poussière ». Face à la situation, Aurélie Daher craint qu’un vrai basculement « serait décidément un suicide collectif ».
(Europe 1, Marion Calais, 08/08/2020)

Vouloir accroître la répartition des profits entre salariés et entrepreneurs, comme le souhaite le Premier ministre Jean Castex, résulte d’une ignorance totale de la véritable nature d’une entreprise et de son rôle, écrit dans une tribune Pascal Salin, professeur honoraire de l’Université Paris-Dauphine. En effet, un tel partage porte en réalité atteinte au droit de propriété légitime, souligne-t-il. Il y a une grande différence entre les salaires et les profits, puisque les premiers ont une valeur certaine et les seconds une valeur incertaine. Et c’est justement parce que les propriétaires d’entreprises obtiennent des rémunérations incertaines qu’il est normal qu’ils soient responsables de la gestion des entreprises, explique l’enseignant. « De ce point de vue, il est important de rappeler que cette différenciation des rôles au sein d’une entreprise n’est pas le résultat de dispositions légales, mais qu’elle a été le résultat de choix spontanés parce qu’on a considéré comme plus désirable et plus efficace pour tout le monde de faire cette différenciation », poursuit-il. En voulant imposer le partage des profits, on oublie que le profit peut être négatif et on ne propose pas, dans ce cas, de partager les pertes. Parmi les conséquences qu’engendrerait cette décision, on devrait normalement estimer que l’on diminue l’incitation à créer une entreprise ou à investir dans une entreprise par l’achat d’actions, complète Pascal Salin.
(Les Echos, Pascal Salin, 13/08/2020)

Alors que le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) doit rendre, ce 18 août, son verdict sur l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, le Hezbollah, accusé d’être derrière ce crime, demeure un acteur majeur sur la scène politique libanaise. En effet, « le Hezbollah reste le premier parti du Liban. Sur le plan démocratique, avec sa coalition d’alliés de toutes les confessions, il reste populaire auprès de la majorité numérique des Libanais et vainqueur des législatives de 2018. Et les théories accusant le Hezbollah ont amené la majorité de la communauté chiite à resserrer les rangs autour de lui », explique Aurélie Daher, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine et Sciences-Po Paris. Même après le 4 août dernier, les gouvernements libanais comme français ont insisté sur le fait que la double explosion du port de Beyrouth relevait d’une négligence et d’une incompétence institutionnelle qui n’avaient rien à voir avec le Hezbollah, même si ses détracteurs au Liban ont intérêt à privilégier la théorie d’une attaque israélienne contre un entrepôt « plein d’armes du Hezbollah », ajoute-t-elle. Ainsi, « ses sympathisants, chiites ou extérieurs à la communauté, continuent de le soutenir », complète l’auteure de « Le Hezbollah - Mobilisation et pouvoir ».
(La Croix, Jenny Lafond, 18/08/2020)

Dans une interview, Philippe Chalmin, professeur à Paris-Dauphine et fondateur du rapport Cyclope, analyse la crise de 2020 à l’aune des précédentes et évalue son impact sur les matières premières. « Avec le Covid-19, nous vivons pour la première fois une épidémie en temps réel, ce qui a un impact politique considérable. Les médecins ont pris le pouvoir, ce qui n’est pas tout à fait rationnel. Mais cet aspect sanitaire est l’étincelle qui provoque une crise beaucoup plus profonde, par essence imprévisible! (…) Il est vrai qu’on avait largement dépassé l'illusion de la mondialisation heureuse », explique l’historien. En outre, à la différence de crises oubliées, la crise actuelle pourrait marquer l’ouverture vers une autre période de l’histoire, que j'ai du mal à déterminer mais réhabilitant la fonction de l’Etat dans l’intervention dans l’économie et marquée par la poursuite d’un rééquilibrage géopolitique dans lequel la Chine sera amenée à jouer un rôle majeur, ajoute-t-il. Ainsi, « mon hypothèse est que la crise de 2020 rentrera dans les manuels d’histoire comme la troisième crise majeure, après 1929 et 1974 », estime Philippe Chalmin.
(Usine Nouvelle, Myrtille Delamarche, 16/07-26/08/2020)

Même si une mobilisation internationale est parvenue à faire effacer la dette extérieure d’une quarantaine de pays parmi les plus pauvres entre la fin des années 1980 et le milieu des années 2000, les crises de surendettement se sont multipliées. En 1996, puis en 1999, le G7 a lancé l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE), qui a permis un soulagement à l’instant T, mais qui n’a pas su prévenir le réendettement, relate Lison Rehbinder, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire. « Une partie de la dette multilatérale est annulée, mais seulement celle dont on estime qu’elle pèse sur la croissance, soit au-delà de 150 % du montant des exportations », ajoute Marc Raffinot, enseignant-chercheur émérite à l’Université Paris-Dauphine. Ainsi, l’objectif était de rendre son fardeau tout juste assez soutenable pour que les pays continuent de payer leur dû. Par ailleurs, une nouvelle étape a été franchie en 2005 avec l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) : le FMI, l’Association internationale de développement (IDA), branche de la Banque mondiale dédiée aux Etats les plus pauvres, et le Fonds africain de développement (FAD) ont effacé l’intégralité des créances à leur égard de pays comme le Burkina Faso, le Mali, l’Ethiopie, le Rwanda ou encore la Tanzanie. « En principe, les dettes vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale ne pouvaient être rééchelonnées », rappelle Marc Raffinot. Toutefois, les deux institutions en étaient arrivées à pratiquer le « defensive lending »: « elles reprêtaient à des pays dont elles savaient qu’ils n’avaient pas les moyens de rembourser pour les aider à payer certaines échéances, ce que le droit bancaire interdit », explique-t-il. 
(Socialter, Alexia Eychenne, 08-09/2020)

Joël Plat, professeur associé à l’Université Paris-Dauphine, est invité à réagir sur le succès d’Apple, qui est devenu la première société américaine à valoir plus de 2 000 milliards de dollars en Bourse. Il précise qu’il a fallu plus de 40 ans à l’entreprise pour atteindre les 1 000 milliards « et quasiment trois mois pour passer de 1 500 milliards à 2 000 milliards ». Joël Plat revient également sur la décision de l’entreprise de diviser son action par quatre à partir du 31 août. Il pense qu’il y a, derrière cette initiative, le souhait de se rapprocher des petits actionnaires et de « réduire la pression sur le rachat d’actions ». Par ailleurs, l’enseignant souligne aussi qu’Apple génère « un gros écosystème ». Une étude a d’ailleurs montré que l’écosystème de l’App Store génère 550 milliards de dollars dans le monde, avec 15 milliards touchés par l’entreprise, complète-t-il. (BFM Business TV, Sébastien Couasnon, 24/08/2020)

Les ventes numériques du New York Times (NYT) ont devancé, pour la première fois, au second trimestre celles du quotidien papier. Le montant de ses offres numériques et publicités digitales atteint ainsi 186 millions de dollars contre 175 pour ses publicités et ses ventes papier. « La volonté systématique d'innover, c'est tout ça qui fait aujourd'hui la valeur du NYT », souligne François Mariet, professeur à l'Université Paris-Dauphine et spécialiste des médias et de leur passage au numérique. « Nous avons prouvé qu'il était possible de créer un cercle vertueux dans lequel un investissement dans un journalisme de haute qualité entraîne un engagement profond du public, qui à son tour stimule la croissance des revenus et la capacité d'investissement », s’est félicité son PDG Mark Thompson, qui va passer les rênes, le 8 septembre, à Meredith Levien. (Correspondance de la Presse, Lorène Paul, 24/08/2020)

A une semaine de la rentrée scolaire, la gratuité des masques pour les collégiens et les lycéens fait débat. Ces masques représentent effectivement un budget considérable pour les familles. Plusieurs partis politiques ont donc réclamé que l’État prenne en charge leur coût. Toutefois, Emmanuel Macron a expliqué, le 21 juillet sur TF1, que « l’État, et le contribuable français, n’a pas vocation à payer des masques pour tout le monde, tout le temps ». Selon lui, cela doit rester une politique sociale. « Si l’on suit correctement les recommandations sanitaires, la gratuité totale coûterait une quinzaine de milliards d’euros par an au budget de l’État », analyse de son côté Frédéric Bizard, professeur à Paris-Dauphine, qui y voit plus d’inconvénients que d’avantages. « Qui va se charger de la distribution ? Cela risque d’être un joli bazar. C’est vrai que les grandes surfaces prennent une marge, mais au moins distribuer, elles savent faire, c’est leur métier », ajoute l’économiste. En outre, « l’expérience montre qu’à partir du moment où un bien garantissant la sécurité est gratuit, chacun a tendance à se comporter en gendarme, en tançant beaucoup plus facilement l’autre qui ne respecte pas la bonne conduite à venir. Bonjour la crispation sociale ! », poursuit l’enseignant. (Le Parisien, Aline Gérard, 25/08/2020)

Françoise Picq, maîtresse de conférences à Paris-Dauphine, qui faisait partie du Mouvement de libération des femmes (MLF), parle de cette initiative dans le cadre d’une interview. Elle raconte que le radicalisme caractérisait tout à fait le féminisme des années 70 et que la non-mixité, c’est ce qui a constitué le MLF. L’historienne revient aussi sur la rencontre des nouvelles féministes en 2000, organisée à l’occasion des 40 ans du mouvement, à laquelle elle a participé. « Elles parlaient beaucoup de conscientiser les autres. Notre génération n’était pas dans la pédagogie, on voulait se libérer nous », indique Françoise Picq. Selon elle, « il faut accepter que le féminisme d’aujourd’hui définisse ses enjeux et méthodes d’action ». Elle ajoute qu’on doit aussi distinguer ce qui est conjoncturel de ce qui s’inscrit dans l’histoire longue du féminisme, et ne pas accepter de régression. (Le Républicain Lorrain, Léa Bucci, 26/08/2020)

La France a adopté, il y a quatre mois, une stratégie de déconfinement basée sur les zones « rouges » et « vertes », qui s'est révélée efficace. Pourtant, force est de constater que le passage en zone verte n'est pas à sens unique, du moins jusqu'à ce qu'un vaccin soit développé et largement administré, écrivent dans une tribune Miquel Oliu-Barton, maître de conférences en mathématiques à l'Université Paris-Dauphine-PSL et Bary Pradelski, chargé de recherche en économie au CNRS et membre associé du Oxford-Man Institute. L'Espagne, qui avait elle aussi adopté cette stratégie, montre actuellement une inquiétante résurgence du Covid-19 : certaines régions espagnoles sont redevenues rouges après que le seuil fixé par le European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) a été largement dépassé, observent-ils. Face à ces inévitables va-et-vient, il convient de mettre en place « un plan de reconfinements ciblés, réaliste, intelligible et commun », au niveau national, « permettant de réduire l'impact économique de la pandémie tout en limitant la propagation du virus, et garantissant la sécurité et l'inclusion des zones rouges », proposent les deux experts. « Un tel plan gagnerait considérablement à être adopté par d'autres pays d'Europe. On éviterait ainsi des mesures protectionnistes néfastes, telle que la quatorzaine imposée récemment par le Royaume-Uni à tous les voyageurs provenant de France ou d'Espagne », insistent-ils. (www.lemonde.fr, 26/08/2020)

Aborder le temps de travail à l’échelle d’une vie permettrait de répondre à trois enjeux : celui du vieillissement de la population, de l’articulation entre vie au travail et vie hors travail, et du chômage, explique Jean-Yves Boulin, chercheur associé à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de l’Université Paris-Dauphine. Selon lui, « il faut une régulation collective des choix individuels qui permette d’équilibrer la recherche de flexibilité productive par les entreprises et le désir d’autonomie des individus, à l’image de l’accord conclu en 2018 en Allemagne dans la métallurgie ». « Chaque citoyen devrait disposer de plusieurs années au cours de sa vie qu’il pourrait utiliser pour changer d’orientation professionnelle, s’engager dans des ONG, s’occuper de ses enfants, de ses ascendants ou d’autres personnes », propose le sociologue. Le ministère du Travail allemand vient d’ailleurs de financer une étude pour examiner la faisabilité d’un tel dispositif, informe Jean-Yves Boulin. (Usine Nouvelle, Jean-Yves Boulin, 27/08/2020)

Aurélie Daher, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine et Sciences Po Paris, revient, dans le cadre d’une interview, sur la situation du Liban après l’explosion qui s’est produite le 4 août dans le port de Beyrouth. Elle explique que l’année 2020 n’aura pas été favorable au pays, qui se trouve déjà dans une situation socio-économique extrêmement difficile depuis un an. Elle ajoute qu’avec cette tragédie, la ville a perdu son port, impactant au passage le poumon économique du pays. Aurélie Daher évoque également la visite du président Emmanuel Macron à Beyrouth, visant à aider le pays, qui n’a plus de gouvernement depuis la démission du Premier ministre libanais, Hassan Diab. Si elle reconnaît qu’il y a des domaines où la France peut soutenir le Liban, elle estime toutefois qu’il y a d’autres domaines dans lesquels « le président français va devoir peut-être déclarer forfait ». La France pourra « faire pression » au sein de la communauté internationale lors des négociations des réformes socio-économiques, mais sur le volet politique, Emmanuel Macron ne pourra pas décider de la composition du gouvernement à la place de la classe politique libanaise, explique l’enseignante. 
(France 5, Mélanie Taravant, 31/08/2020)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Valérie Britay entre au comité exécutif de Gecina en tant que directrice générale adjointe en charge du pôle bureaux. Titulaire d’un Master en gestion et d’un DESS en marketing de l’Université Paris-Dauphine, elle a rejoint cette société foncière en 2017 en qualité de directrice exécutive bureaux.
(Les Echos, 05/08/2020)

L’AFP consacre un article aux six Français de l'ONG Acted tués dimanche au Niger ainsi que leurs deux accompagnateurs nigériens. Le quotidien a choisi de ne pas communiquer leurs patronymes pour respecter le souhait des familles. Parmi les victimes figure une femme, originaire de Toulouse, titulaire d’un Master en gestion de crise et conflits de l'Université Paris-Dauphine, qui avait été formée dans différentes ONG en France et en Colombie. Elle avait rejoint Acted il y a deux ans, d’abord à Paris avant de passer par la Tunisie, le Tchad et le Niger, où elle avait été mutée il y a quelques mois. « Elle était assez discrète, passionnée, joyeuse, prévenante, à l’écoute. Si tu avais un problème, elle venait vers toi. Déjà, elle était attirée par l’Afrique. Pas étonnant qu’elle se soit dirigée vers l’humanitaire. Je garde un très bon souvenir d’elle », a confié à l’AFP Boris Kharlamoff, collègue de promotion en licence information-communication à l’Institut catholique de Toulouse.
(AFP Mondiale, riw-dar-burs/jt/ach, 11/08/2020)

Louis Desazars devient président de la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine. Diplômé de l’Université Paris-Dauphine, de l’IEP de Paris et de la Harvard Business School, il était dernièrement président et CEO du groupe Shiseido pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, mais aussi président de la catégorie parfums au niveau mondial.
(Les Echos, 12/08/2020)

Habib Ammar est le nouveau ministre tunisien du Tourisme. Titulaire d’une Maîtrise en Sciences de gestion (option Finance Internationale) et d’un diplôme d’études universitaires générales en Sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine, il est PDG du groupe Sousse Nord depuis 2015. (www.mosaiquefm.net, 25/08/2020)

Nommé directeur général adjoint de Château Latour-Martillac le 1er juillet, Wilfrid Groizard intègre ainsi le directoire de la SAS des Vignobles Jean Kressmann et préparera la transmission du domaine aux générations futures. Détenteur d’un Master en gestion de l’Université Paris-Dauphine, il a aussi suivi la formation spécialisée de « manager des domaines viticoles » de Bordeaux Sciences Agro en 2019. (V&S News, Y.C., 21-27/08/2020)

Elias Bouali est nommé manager de programmes « affaires publiques » chez Tik Tok. Titulaire d'un Master de l'Université Paris-Dauphine-PSL, obtenu en 2020, il était associé aux politiques publiques de Google depuis septembre 2019. (Correspondance de la Presse, 27/08/2020)

Nadhir Zouaghi a été nommé membre du comité exécutif et directeur du réseau Métropole de la BRED. Titulaire d’une Maîtrise de gestion de Paris-Dauphine, il assurait, depuis 2017, la direction générale de la BCI Mer Rouge à Djibouti, où il poursuivait le développement de cette filiale de la BRED. (L’Agefi Hebdo, 27/08-02/09/2020)

Directeur financier de Criteo depuis 2012, Benoit Fouilland prend la direction financière de Firmenich à compter du 1er septembre 2020. Titulaire d’un DESS de Paris-Dauphine, il sera également secrétaire du comité des finances, de l'audit et des risques du Conseil d'administration de cette entreprise suisse de création de fragrances et d'arôme.
(Exécutives, 27/08/2020)

Léa Dandois Delaigue est lauréate du prix Pascale-Gérin, qui récompense, chaque année, le meilleur journaliste stagiaire de l’été ayant œuvré au « Parisien » - « Aujourd’hui en France ». Etudiante à l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de l’Université Paris-Dauphine et stagiaire au sein du pôle sports, la jeune femme a été distinguée pour son reportage sur les Champs-Elysées où elle a retrouvé Ginette Chotard, témoin du défilé du général de Gaulle il y a soixante-seize ans.
(Le Parisien, 30/08/2020)

Le groupe coopératif Axéréal a développé une formation exclusive de 18 mois avec l’Université Paris-Dauphine. Quatorze coopérateurs ont bénéficié de cet enseignement de haut niveau, et ont reçu, le 26 août dernier, la certification « Gouvernance et stratégie coopératives ». « Le programme allie apports théoriques et travail participatif, complété par un voyage d’étude en Argentine et la rédaction d’un projet collectif appliqué aux enjeux du groupe Axéréal », explique Sébastien Duizabo, directeur de l’Executive Education de l’Université Paris Dauphine-PSL. L’idée est « d’accompagner ces jeunes pour demain, leur confier les clés d’un groupe qui continuera d’évoluer grâce à eux », précise de son côté Jean-François Loiseau, président d’Axéréal. Une seconde promotion devrait rapidement être constituée.
(www.reussir.fr, Charles Baudart, 31/08/2020)