Revue de presse juillet 2020

Découvrez la Revue de Presse de Dauphine-PSL de juillet 2020

Université Paris Dauphine - PSL

Notre différence, c’est notre expertise internationale. Nous (Institut Le Cordon Bleu Paris) allons proposer un MBA International Hospitality and Culinary Leadership (diplôme d'études supérieures en hôtellerie et cuisine) en lien avec l’Université Paris Dauphine-PSL. (Revue Culinaire, juillet-août 2020)

Le centre de recherche en sciences de gestion de l’Université Paris Dauphine - PSL publie chaque année son état des lieux du management. L’édition 2020 présente notamment trois études sur les enjeux des entreprises face à l’accélération de la transformation numérique. L’une d’entre elles aborde « les collaborations difficiles » entre start-ups et grands groupes dans le cadre des partenariats qui se développent pour innover. Les chercheurs de l’Université de Dauphine - PSL suggèrent, de ce fait, la création d’une gouvernance « frontière » (comité opérationnel ou de direction spécifique) intégrant « des traducteurs » ou autre personnalité capable de faire l’intermédiaire entre ces deux univers pour que la coopération fonctionne et ne vire pas à l’effet de mode. Par ailleurs, cette synthèse interroge les enjeux du droit à la déconnexion, acté dans la loi Travail de 2016, avec une analyse un peu mitigée, note Entreprise & Carrières. En effet, reconnaissant les problèmes d'intensification du travail et du stress liés aux outils numériques, les chercheurs rappellent qu’il est trop tôt pour tirer les leçons des accords récents signés dans quelques groupes, mais se montrent curieusement réservés « sur les démarches de régulation autoritaire ». Ils soulignent en outre que les cadres, notamment, sont de plus en plus nombreux « à s’autocontrôler », en ne consultant plus leurs mails pendant leurs congés. Pour le média, les auteurs oublient le problème de la connexion en dehors des horaires de bureau, et plaident avant tout « pour une réflexion sur la façon dont les TIC sont déployés dans les organisations », le risque étant « d’écraser l’autonomie » des salariés en surveillant leur quotidien.
(Entreprise & Carrières, 13-19/07/2020)

L’Université Paris-Dauphine PSL réalise, depuis 2012, en collaboration avec le Groupe Pluricité et sa filiale Synoptic, une enquête d’insertion auprès des étudiants diplômés d’un master à la fin de leurs études, avec des milliers de répondants tous les ans. Ainsi, l’édition 2020 révèle que l’Université Paris-Dauphine PSL présenterait un taux d’insertion de 96,2 %, en progression par rapport à celui de l’enquête de 2019 qui annonçait déjà un taux d’insertion de 94,1 %. Elle est d’ailleurs la seule école française classée dans le top 50 des meilleurs établissements au niveau international par le Times Higher Education. « Toute l’équipe de Dauphine - PSL se réjouit des remarquables résultats obtenus par notre établissement dans l’étude menée par la Conférence des Grandes Ecoles. La qualité de l’insertion professionnelle de nos étudiants est pour nous essentielle ; elle reflète à la fois notre excellence académique et la qualité des liens que nous entretenons avec les milieux socio-économiques », se félicite Isabelle Huault, présidente de Dauphine – PSL.
(diplomeo.com, 27/07/2020)
 

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

Pour Dominique Méda, professeure d’Université à Paris Dauphine - PSL, c’est dès maintenant qu’il nous faut tirer les leçons de la crise que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et engager des ruptures majeures, comme l’a indiqué le président de la République dans son discours du 12 mars. « Cette crise sanitaire est un coup de semonce. Elle met en évidence l’extrême fragilité des arrangements humains mais aussi l’ampleur de l’impréparation dans laquelle se trouvent nos sociétés », souligne-t-elle. « Le coronavirus n’est rien à côté des événements qui s'abattront sur nous à mesure que la crise écologique déroulera implacablement ses conséquences. Tempêtes, cyclones, assèchement, étouffement, montée des eaux, sols improductifs, pénuries alimentaires, famines, migrations climatiques et évidemment guerres et affaissement de la démocratie. Si nous ne savons pas résister au coronavirus, comment y résisterons-nous ? », s’inquiète l’enseignante. « Nous devons nous y préparer. Cela doit être notre unique priorité. Et cela doit se faire de la manière la plus organisée possible », recommande la sociologue pour qui la reconversion écologique de nos sociétés constitue un impératif absolu. 
(Libération Hors-Série, Eté 2020)

La France et l’Allemagne font partie des États membres de l’OCDE qui dépensent le plus pour la santé. Si la France pensait avoir le meilleur système sanitaire au monde, nos voisins outre-Rhin, avec des dépenses identiques, se montrent toutefois plus performants aujourd’hui. Cependant, en comparant le niveau de dépenses de santé par an et par habitant, on constate que l’Allemagne, dont le PIB est supérieur à celui de la France, se classe au 4e rang, tandis que la France est au 12e. En outre, les dépenses annuelles de santé par habitant ont crû de seulement 0,8 % en France entre 2008 et 2013, alors qu’elles ont augmenté de 2,5 % en Allemagne. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam), décidé par Bercy et Matignon, qui concerne à la fois les établissements hospitaliers et la médecine de ville, est alors voté. « Or depuis 2014, l’Ondam a été respecté en n’attribuant pas la totalité de leur budget aux hôpitaux afin de compenser l’excès de dépenses du côté de la médecine de ville », explique Brigitte Dormont, professeure à l’Université Paris-Dauphine, et directrice du Laboratoire d’Économie et de Gestion des Organisations de Santé (Legos). En effet, il est plus facile pour l’État de contraindre les hôpitaux à respecter leur budget que de limiter les dépenses de la médecine de ville dont les consultations et prescriptions sont remboursées a posteriori. Ces dépenses-là, en revanche, sont mieux contenues par les Allemands, ajoute l’enseignante. Côté médicaments, « les Allemands limitent la dépense en ayant massivement recours aux génériques, contrairement à la France où ils sont particulièrement peu développés », souligne Brigitte Dormont. « Ils représentent 80 % des prescriptions outre-Rhin, contre 36 % chez nous », poursuit-elle.
(L’OBS, 25/06-01/07/2020)

Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, relocaliser est possible, mais pas toujours pertinent. En effet, « c’est possible pour certaines industries, mais il serait complètement vain pour d’autres de l’envisager », insiste-t-il. « Tout dépend de la technologie, du process et du mode de concurrence - par les prix ou l’innovation - dans le secteur de l’entreprise », précise l’enseignant. « Si on décide de relocaliser, il faudra dire clairement à qui on va faire payer la différence. Il y aura un surcoût de production, donc un surprix », explique-t-il. En outre, « il faut aussi savoir que tout marquage renvoyant à la fabrication en France ou à l’origine française d’un produit doit respecter les règles d’origine non préférentielle prévues par le code des douanes de l’Union européenne », ajoute le professeur. Enfin, « si l’on veut débattre de relocalisations, il faut tout mettre sur la table, étudier la faisabilité de telle ou telle mesure, dans un contexte où la concurrence se fait entre un petit nombre d’entreprises de taille mondiale. Il faut notamment avoir le courage de dire quelles seraient les conséquences pour le consommateur final et quelle politique d’accompagnement proposer », résume l’auteur de « Mondialisation et délocalisation des entreprises ». 
(Usine Nouvelle, 02/07/2020)

Face aux transformations du travail liées aux technologies, Gérard Taponat, consultant et directeur du Master Négociations et Relations Sociales de l’Université Paris-Dauphine, estime que ce n’est pas en succombant à l’idéologie du changement, qui masque en réalité une absence de vision globale, que la fonction RH retrouvera du sens. Dans son livre « DRH : une aventure humaine », il voit plutôt dans les entreprises « émergentes », comme les start-up labellisées « B Corp » ou les entreprises à mission, un modèle qui permettrait de redynamiser la DRH « vers une fonction d’anticipation et non plus de simple gestion des ressources humaines », dépassée. Pour y parvenir, il faut d’abord changer d'organisation, estime Gérard Taponat, en esquissant à grands traits un modèle tiré de ces nouvelles entreprises : une structure par projets, soutenue « par un objectif commun ». « Ainsi, les DRH pourraient redevenir des accompagnateurs » de compétences, inventer des « formations basées sur l'expérimentation, le tutorat ou des mises en situation ludique pour répondre aux besoins de ces équipes projets », explique-t-il. En outre, il faudrait « accepter de décloisonner les modalités de coopération, développer la transférabilité des savoirs, repenser la gestion progressive des projets identifiés », et miser sur des politiques salariales « plus objectivement collaboratives », et non plus individuelles, résume cet expert en stratégie et en relations sociales. 
(Entreprise & Carrières, 29/06-05/07/2020)

A l'heure où l'on commence à reconnaître que les réformes conduites au cours des deux dernières décennies dans les services publics au nom d'une « meilleure gestion » ont échoué, un débat public autour de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) nous semble plus que jamais nécessaire, indiquent dans une tribune plus de 140 chercheurs en sciences de gestion, parmi lesquels ceux de l’Université Paris-Dauphine comme Céline Baud, Nicolas Berland et Véronique Perret. « Une fois de plus, notre discipline apparaît guider la réforme en cours, à travers, notamment, les notions d’optimisation, de performance, d'efficience, de changement et de compétition », notent-ils. « En effet, « nous qui enseignons le pilotage de la performance, la théorie des organisations, la conduite du changement, la gestion des ressources humaines, la stratégie et l’innovation, connaissons les écueils auxquels le projet de loi se heurte », soulignent-ils. « L’université française représente un modèle perfectible, indubitablement, mais dont les principes restent à défendre pour qui veut soutenir la recherche et l’innovation. La LPPR repose sur une vision dévoyée du management, que nous n’avons cessé de remettre en question dans nos travaux. Nous refusons que notre discipline soit utilisée pour justifier une réforme injuste dans ses principes, inadaptée aux objectifs qu’elle est censée poursuivre, et dont la portée déstabilisatrice pour le système universitaire français ne semble pas mesurée par ses initiateurs », résument les signataires de la tribune.  
(Le Monde, 05-06/07/2020)

Le premier commentaire qui vient à la lecture des propositions de la Convention citoyenne sur le climat est de saluer le travail accompli par les 150 citoyens composant cette « France en miniature » qui s'est réunie pendant neuf mois, écrit dans une tribune Christian de Perthuis, professeur d'économie et fondateur de la Chaire Economie du Climat à l'Université Paris-Dauphine-PSL. En effet, « leur rendu montre combien il est crucial de changer la façon dont nous consommons, nous nous déplaçons, nous nous logeons, nous travaillons pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre qui détraquent le climat », indique-t-il. « Loin d'aligner mon propos sur les commentaires parfois désobligeants qui ont accompagné la remise du travail des 150, je me permets de formuler, en tant que citoyen directement concerné, trois propositions pour la suite », poursuit-il. « En premier lieu, ne pas enterrer la question de la limitation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes ». En effet, c'est dans ce type de situation que la démocratie délibérative doit permettre de débloquer la décision, explique le professeur. « En second lieu, je propose qu'on s'interroge sur les termes mêmes du mandat confié aux citoyens. L'objectif d'une baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020 ne me semble en effet pas contraignant : il est dans la stricte continuation de la tendance en vigueur depuis 2005. Or il est urgent de le rehausser », ajoute-t-il. « En troisième lieu, soulignons que la réponse d'Emmanuel Macron à la Convention oppose de façon caricaturale l'approche des citoyens à celle de la décroissance. Telles qu'elles sont formulées, les propositions des 150 éludent en effet la question », résume Christian de Perthuis.
(www.lepoint.fr, 07/07/2020)

Frédéric Gonand, professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine-PSL, revient, dans une tribune, sur le rapport des députés Faure-Muntian et Fasquelle concernant la régulation des plates-formes numériques. « Au risque de schématiser un travail significatif, les auteurs s'inquiètent des effets défavorables des abus de positions dominantes des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et proposent de créer un régulateur français dédié, distinct de l'Autorité de la concurrence, qui définirait des critères à respecter ex ante et ne se limiterait plus à constater ex post des manquements au droit de la concurrence », relate l’enseignant. Cependant, « la nécessité d'un régulateur aux reins solides en ce domaine ne milite pas pour la création d'une nouvelle autorité administrative indépendante française comme le demandent les deux députés », poursuit-il. En effet, « l'arme proposée paraît trop faible pour faire courber l'échine aux puissants GAFAM. L'Autorité de la concurrence bénéficie d'une assise déjà plus stable à ce titre. Quoi qu'il en soit, l'échelle française n'est pas très adaptée », considère Frédéric Gonand.
(La Tribune Edition Quotidienne, 09/07/2020)

Dans un Manifeste, Dominique Méda, sociologue et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de Paris-Dauphine, a proposé, avec 7 autres chercheuses, une forme de bicaméralisme permettant aux apporteurs de travail d’être à égalité avec les apporteurs de capital. Signé par plus de 6 000 chercheurs dans le monde et publié dans plus de quarante pays, ce manifeste organise aussi une co-décision des deux parties constituantes de l’entreprise. En effet, comme le citoyen, le salarié doit participer à la confection des règles auxquelles il accepte d'obéir, estime la sociologue. L’idée est que l’ensemble des décisions et du choix des dirigeants doit recevoir l’aval des deux « chambres », la chambre du Capital et la chambre du Travail, et que chacune a donc un droit de veto sur les propositions de l'autre, explique la directrice. « Certes, cette idée peut paraître révolutionnaire. Elle l’est autant que les diverses crises que nous traversons et auxquelles nous nous préparons. Elle est à la mesure des changements radicaux que nous devons engager aujourd’hui », résume Dominique Méda.
(Courrier Cadres, N 127 - 2020)

Denis Ferrand, président de la Société d'économie politique, Christian Schmidt, professeur d'économie émérite à l'Université Paris-Dauphine et président de l'Association européenne de neuroéconomie ainsi que Philippe Trainar, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (Chaire Assurance, CNAM) et directeur de la Fondation Scor pour la science, proposent dans une tribune au « Monde » une analyse de la nature particulière du risque que fait peser le coronavirus sur l'économie et la société. Selon eux, le risque accomplit lui-même sa mue lorsqu’il s'échappe du domaine sanitaire pour s'étendre au domaine économique et financier, puis devenir un risque de nature sociale, voire politique. « Le risque mute alors en une incertitude radicale face à laquelle la prévision, qui peut jouer en temps ordinaire le rôle de réducteur d'incertitudes attendues, se retrouve démunie », expliquent-ils. « Plus qu'à rechercher d'hypothétiques exemples de chocs antérieurs à la genèse similaire, le travail de la prévision va chercher à repérer les mécanismes qui peuvent se mettre en place à la suite d'un choc récessif quelle qu'en soit l'origine (…) Le choc économique mute alors en risque social d'exclusion croissante », poursuivent les économistes. En outre, « en englobant de multiples dimensions, l'incertitude inattendue initiale devient alors une incertitude fondamentale. Ces premières révélations portées par le coronavirus sur la dynamique des risques conduisent à nous interroger sur le concept de risque lui-même. En deçà du risque associé au virus, on trouve l'incertitude. Or il existe différentes catégories d'incertitude, selon que cette incertitude se trouve attendue ou inattendue par les agents économiques », résument-ils. 
(www.lemonde.fr, 09/07/2020)

Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine, donne son avis sur le chemin qui se dessine avec le nouveau gouvernement. L’enseignante estime que la France a « besoin d’un changement de voie, de cap ou de chemin », dans un contexte où elle se « trouve dans une situation sanitaire qui n’est pas encore stabilisée, une situation économique et sociale qui est très inquiétante », avec une crise climatique, dont l’ampleur qu’elle va prendre n’a pas encore été compris. La sociologue souligne, par ailleurs, la nécessité d’une « reconversion écologique ». Pour ce faire, elle propose notamment d’investir « des milliards », dans une nouvelle agriculture, dans les transports en commun, les batteries électriques ou encore l’hydrogène. Elle craint, en outre, « que le gouvernement n’aille pas assez loin en matière de relance verte et ne conditionne pas ses aides à des comportements écologiques ». « Finalement, le chemin qui s’offre à Emmanuel Macron est tout tracé », conclut Dominique Méda. 
(Europe 1, 12/07/2020)

Le Liban vit actuellement la pire crise économique de son histoire. Les dirigeants politiques sont accusés d’être à l’origine de la situation. Une partie de la population s’est d’ailleurs soulevée contre eux, en octobre dernier. Les manifestants demandaient la fin du système en place, basé sur un partage religieux du pouvoir, accusé de favoriser le clientélisme. Revenant sur le sujet, Aurélie Daher, enseignante-chercheuse en sciences politiques à l’Université Paris-Dauphine, explique que le système politique libanais, qui est une démocratie consociative, pose divers problèmes, dont le fait d’installer les communautés libanaises en rivalité les unes avec les autres. Celles-ci se conçoivent ainsi comme des adversaires et non plus comme des partenaires d’un même jeu national. Ce système politique encourage, par ailleurs, le clientélisme communautaire à outrance, dans le sens où les leaders de parties sont aussi des patrons qui font vivre, par le réseau clientélisme, leurs communautés respectives. « On comprend bien que le système participe à une difficulté d’organiser un mouvement depuis la société qui serait vraiment transconfessionnel et qui viserait l’ensemble de la classe politique », ajoute l’enseignante. 
(France 24, 15/07/2020)

Pour Jean-Marc Siroen, les faibles estimations relatives au futur accord commercial ne sont pas bien étonnantes. « Réalisées à partir de modèles économiques, les estimations autour des accords de libreéchange ne sont jamais très spectaculaires. Il est difficile d'appréhender la dynamique qui pourrait se créer entre deux pays », nuance le professeur émérite à Dauphine - PSL. 
(Le Figaro.fr, 13/07/2020)

Alors que l’énergie atomique fait partie des solutions pour lutter contre le réchauffement de la planète, le sujet demeure pourtant le grand absent du débat sur la transition écologique. En effet, parmi les propositions faites par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat quelques jours avant la fermeture de Fessenheim, « pas une ligne en référence au nucléaire comme solution à la lutte contre le réchauffement planétaire. Pas un mot sur l’atome comme brique utile dans le Meccano énergétique vert et décarboné que la France souhaite construire pour le siècle qui vient », constate L’Express. « La Convention citoyenne a soigneusement évité de parler de tous les sujets qui fâchent, de la taxe carbone au nucléaire. Il n’y a pas un pays au monde où le débat est aussi verrouillé », déplore Christian de Perthuis, professeur à l’Université Paris-Dauphine, où il a fondé la Chaire Economie du Climat. Par ailleurs, des innovations technologiques majeures secouent le secteur des énergies renouvelables, rendant leur coût de production de moins en moins élevé et surtout très compétitifs. Et cette baisse n’est pas terminée, souligne l’enseignant, qui note l’émergence de nouvelles pistes sur le stockage à grande échelle, notamment grâce à l’hydrogène. 
(L’Express, 16-22/07/2020)

Mais l’énergéticien peine à convaincre.« EDF nous dit qu’il pourra maîtriser lescoûts. C’est très hypothétique », prévient Jean-Marie Chevalier, économiste et professeur émérite à Dauphine - PSL. 
(Le Figaro.fr, 13/07/2020)

Dans une interview, Jamal Atif, professeur à l'Université Paris-Dauphine, membre du Laboratoire d'analyse et modélisation de systèmes pour l'aide à la décision (CNRS/Université Paris-Dauphine), parle de l’accord entre Facebook et l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL) permettant à des chercheurs d’accéder à certaines données du réseau social. « Ce sont des données de mobilité des utilisateurs du réseau, c'est-à-dire des informations statistiques sur le déplacement des personnes », indique l’enseignant. « Avec cet accord, l'Université PSL et ses partenaires, dont le CNRS, très mobilisés sur le Covid-19, devient la première université française à avoir accès à ces données. Celles-ci sont agrégées à des échelles spatiales qui ne compromettent pas la vie privée des utilisateurs, point sur lequel nous sommes très exigeants », explique-t-il. L’ensemble de ces données permet ensuite de construire des modèles prédictifs ancrés spatialement qui, en complément de modèles plus globaux, permettent de comprendre la dynamique de la pandémie et d'évaluer les politiques sanitaires, poursuit ce spécialiste en science des données.
(Le Journal du CNRS, 06/2020)

"A partir du 1e septembre 2020, Philippe Monin, ancien directeur académique d'Emlyon Business School, entamera sa nouvelle fonction au sein de Skema Business School en tant que directeur de la Faculté et de la Recherche. Titulaire d'une Habilitation à diriger les recherches (HDR) de l'Université Paris-Dauphine, il aura pour mission de contribuer, conjointement aux directions programmes et innovation, aux différents projets lancés dans le cadre du déploiement du plan stratégique SKEMA SKY25.
(La Gazette Nord Pas de Calais, 17/07/2020)

Le président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF), Nicolas Théry, a présenté, en février, la stratégie de sortie du charbon la plus ambitieuse jamais adoptée par une banque française. Concrètement, l’exposition de ses portefeuilles de financement et d’investissement au charbon sera réduite à zéro d’ici à 2030. L’ensemble du secteur a donc décidé de se rapprocher de la ligne fixée par Crédit Mutuel. Ainsi, au début du mois de juillet, les grandes banques françaises ont toutes mis à jour leur stratégie de sortie du charbon afin de se mettre en conformité avec la promesse faite par la place financière de Paris il y a un an. Cependant, les experts de la Commission européenne estiment toujours qu’il manque près de 200 milliards d’euros d’investissements annuels supplémentaires « pour réaliser les objectifs fixés pour 2030 ». « C’est très clair, il va y avoir un basculement des actifs du fossile vers le renouvelable. Les banques vont suivre, c’est sûr. La question est de savoir si elles vont aider à accélérer le mouvement ou non », estime Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire écologie du climat à l’Université Paris-Dauphine. Le chercheur considère, en outre, que la seule manière véritablement efficace pour orienter les flux financiers loin des énergies fossiles reste une taxe carbone. En effet, « il n’y a pas de meilleur instrument que la tarification du carbone dans l’économie réelle. Pour cela, il faut mesurer la quantité de carbone produite par les entreprises », insiste-t-il. 
(Les Echos, 21/07/2020)

Si l’accord historique européen qui instaure une dette commune et confirme l’enveloppe de relance de 750 milliards d’euros vient d’être adopté, la question du remboursement est loin d’être résolue. L’idée consiste à ce que la Commission européenne lève de la dette en profitant des taux d’intérêt très bas, ce qui représente un net avantage pour les pays, comme l’Italie, déjà très endettés et dans « l’œil du cyclone » des marchés. Cependant, il n’est pas sûr que Bruxelles emprunte 750 milliards d’euros, cela dépendra des demandes de prêts formulées par chaque Etat membre, indique Le Figaro. « Comme avec le mécanisme européen de stabilité (MES), les pays pourraient hésiter à solliciter un prêt pour ne pas envoyer de signal négatif au marché même si la situation de crise est différente, provoquée par la pandémie, d’où l’importance des subventions, vrai mécanisme de solidarité », observe Anne-Laure Delatte, économiste CNRS de l’Université Paris-Dauphine. Par ailleurs, les Vingt-Sept s’engagent à aller de l’avant sur une taxe carbone aux frontières et une taxe sur les géants du numérique. Selon les termes de l’accord, ils prévoient un projet concret au premier semestre 2021 pour une mise en place en 2023. « Ces taxes vont avoir du mal à s’imposer politiquement. Les intérêts européens ne sont pas alignés sur une coordination fiscale, face à des Etats comme l’Irlande, le Luxembourg et les Pays-Bas qui usent du dumping fiscal », explique l’économiste.
(Le Figaro, 22/07/2020)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Olivier Carlat est le directeur de la formation et du développement social de Veolia, intégrant les relations sociales du groupe et ses politiques sociales. Titulaire d’un DESS ressources humaines de l’Université Paris-Dauphine, il a débuté sa carrière dans les RH en 1991 dans le groupe Unilever, puis l’a poursuivie au sein de différents groupes français, dans l'industrie automobile et la grande consommation, en tant que directeur ressources humaines d’activités/Business Unit. (Entreprise & Carrières, 29/06-05/07/2020)

Maximilien Nayaradou est nommé directeur général du pôle de compétitivité mondial Finance Innovation. Titulaire d’un doctorat en sciences économiques de Paris-Dauphine, spécialisé en économie des investissements immatériels (publicité, R&D, brevets, logiciels, innovation), il était directeur des Projets R&D du pôle Finance Innovation qu’il a rejoint en 2010. Il est également l'auteur de plusieurs articles dans des revues académiques de premier plan. (Exécutives, 02/07/2020)

Jérémy Estrader a été nommé président du GIE Habitat en Région. Titulaire d’un Master 2 de l’Inseec Paris etd’un Executive Master finance de l'immobilier de Paris-Dauphine, il a intégré la direction du développement Caisse d'épargne du groupe BPCE en 2019, en tant que directeur de la transformation de la Banque des décideurs en région et, depuis mi 2019, directeur du développement des marchés logement social, entreprises publiques locales et immobilier professionnel. (Exécutives, 02/07/2020)

Liliane Spiridon est nommée directrice de l'activité Health & Benefits France de Gras Savoye Willis Towers Watson. Diplômée de Paris-Dauphine et titulaire d’un MBA de l’Enass, elle a rejoint cette société en 2013 en tant que chargée de clientèle grands comptes ADP, ensuite directrice commerciale et technique de personnes collectives & sorties de groupe en 2014, puis directrice des assurances de personnes en 2019. (Exécutives, 02/07/2020)

Pour aider le secteur de l'événementiel particulièrement touché par la crise liée au coronavirus, le groupe Heroiks vient de créer « Heroiks Event », une joint-venture dédiée à ce secteur. La direction générale de cette nouvelle filiale sera assurée par sa fondatrice Anouschka Defontenay. Diplômée de l'université Rennes-ll et de l'Université Paris-Dauphine, elle était, depuis 1998, présidente-directrice générale de Communication Media Partner, une agence conseil en contenu event et digital BtoB. (Correspondance de la Publicité, 07/07/2020)

Noémie Reynaud-Lacroze prend la responsabilité juridique de Neocase, l'éditeur de plateformes de gestion des services RH. Elle est chargée de supporter et de piloter les opérations juridiques et d’assurer les relations externes d’ordre juridique pour permettre à l’éditeur de mener à bien ses opérations en France et à l’international en prenant en compte l’environnement réglementaire local. Diplômée des universités de Paris-Dauphine, de la Sorbonne et d’un Mastère spécialisé de l’Essec, elle était dernièrement Head of Contrat Department chez Axens - IFP Group. (Itchannel.info, 07/07/2020)

Amélie de Montchalin, jusqu’alors secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes, récupère, à 35 ans, le portefeuille de la Transformation et de la fonction publique. Titulaire d’une licence d’économie appliquée de l’Université Paris-Dauphine, l’ex-députée LREM de l’Essonne était directrice de la prospective et du suivi des politiques publiques chez Axa, avant d’entrer en politique. (Le Figaro, 07/07/2020)

Ouest France consacre un article à la Maison Prunier, fondée en 1931 par Maurice (Jules) Prunier et son épouse. Basée à Connerré, cette entreprise spécialisée dans la charcuterie n’a jamais connu d’autres dirigeants qu’un Prunier, relate le magazine. Fin 2017, sa direction a été confiée à la quatrième génération représentée par Léonard et Théophile Prunier, les deux fils de l’ancien dirigeant, Christian Prunier. Titulaire d’une Licence d’économie et d’une Maîtrise de gestion de l’Université Paris-Dauphine, Léonard Prunier a travaillé pour le groupe Bosch dans le Nord de la France, puis a rejoint la maison familiale en 2005 en tant que directeur financier. Son frère a, quant à lui, intégré le service marketing. (Ouest France, 09/07/2020)

Pour renforcer son expertise communication financière, BCW France annonce sa collaboration avec Anne Guimard, experte des relations investisseurs. Titulaire d’un PhD International finance de l’Université Paris-Dauphine-PSL, elle a fondé son propre cabinet de conseil en relations investisseurs, Fineo Investor Relations Advisors en 1999. (Correspondance de la Publicité, 10/07/2020)

Steering Legal renforce son équipe avec l’arrivée de Gwenaëlle Artur, basée au bureau de Paris, et qui prend la direction du département droit social de l’entreprise. Titulaire d’un DEA en droit économique et social de Paris-Dauphine, elle est devenue associée du cabinet Staub & Associés en 2009, puis, trois ans plus tard, responsable du pôle social d'Aston Avocats. (LJA La Lettre des Juristes d’Affaires, 13/07/2020)

Elisabeth Aubineau est désignée en qualité de représentant d’Aviva Assurance au sein du conseil d’administration de l’Union Financière de France (UFF). Titulaire d’un MBA en management et administration de Paris-Dauphine, elle est, depuis 2015, chez Aviva France, en tant que directrice de l’audit interne et membre du comité exécutif (depuis 2017), puis directrice communication, marketing et marque en 2019. (Exécutives, 16/07/2020)

Hugues Trogan est nommé Directeur Régional d’Infobip France et Belgique. Diplômé de l’Université Paris-Dauphine, avec un Master en Management des organisations, ainsi qu’un Executive-MBA obtenu en 2007 dans le cadre d’un double diplôme entre l’Université Paris-Dauphine et l’Université du Québec à Montréal, il a rejoint ce fournisseur de solutions cloud de communications en janvier 2020, en tant que Director of Partnership Success, une fonction qu’il continuera d’exercer en sus du rôle de Directeur Régional France et Belgique qui vient de lui être attribué.
(itchannel.info, 17/07/2020)

Nadhir Zouaghi a été nommé membre du comité exécutif et directeur du réseau Métropole de la BRED. Titulaire d'une maîtrise en gestion de l'Université Paris-Dauphine et d'un master en marketing et management européen de la Paris School of Business (PSB), il était directeur général de la Banque pour le commerce et l’industrie Mer Rouge (BCIMR) à Djibouti depuis 2017.
(Correspondance Economique, 23/07/2020

Publié le 24 juillet 2020