Revue de presse juin 2020

Découvrez la Revue de Presse de Dauphine-PSL de juin 2020

Université Dauphine-PSL

Miguel Membrado est nommé directeur du numérique de l'Université Paris-Dauphine-PSL. Il sera particulièrement mobilisé sur le développement de l'enseignement à distance, le futur campus, le déploiement du télétravail, le renforcement du SI décisionnel et la sécurisation des systèmes d'information. Ce docteur en informatique, spécialisé en intelligence artificielle, a rejoint l’Université en 2017 en qualité de chef du service de transformation digitale. Il a mené, en trois ans, plus de 40 projets transverses en collaboration avec tous les métiers concernés, à destination du personnel administratif, des étudiants ou des enseignants-chercheurs et en collaboration avec l'Université PSL ainsi que ses autres établissements membres. (itrnews.com, 03/06/2020)

Le Figaro consacre un article au « MBA » ou Master of Business Administration, une formation indispensable pour évoluer dans une carrière. Karim Abassi, qui effectue l’Executive MBA de Paris-Dauphine en témoigne. « Un tel cursus donne la capacité de se remettre en question, il y a une émulation entre les participants qui fait à la fois douter et avancer », affirme-t-il. « Mon optique de départ était un poste de direction générale. En deux ans, l’EMBA a ébranlé beaucoup de choses », confie ce directeur commercial dans l’industrie pharmaceutique. En effet, pendant son parcours, alors que l’un de ses condisciples reprend l’entreprise familiale, Karim Abassi, lui, choisit de faire partie du groupe qui réalise son mémoire de Consulting sur la société.  Il décide ensuite de quitter le groupe et lance Tracify avec deux associés, dont l’un suit le même EMBA que lui. L’entreprise développe des logiciels pour les pharmaciens hospitaliers. Un MBA ou un EMBA doit ainsi reposer sur un projet professionnel. « Il y a un fantasme de la progression de carrière et du gain salarial », souligne Nicolas Berland, directeur du MBA de Paris-Dauphine-PSL. « Le MBA est plutôt un levier dès lors qu’il y a un projet, qu’il vienne de l’entreprise qui veut faire évoluer son collaborateur ou de la personne elle-même », ajoute ce dernier. (Le Figaro, 22/06/2020)

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

Pour Benjamin Lemoine, chercheur au CNRS et à l’Irisso (Université Paris-Dauphine-PSL), « la puissance publique - qu’il faut extirper de sa gangue technocratique et financiarisée - doit être l’architecte et l’investisseur du monde économique, social et écologique à reconstruire ». « Parmi les propositions dominantes, la Commission européenne suggère de lever 750 milliards d’euros de dette mutualisée entre Etats de la zone euro - des coronabonds ou eurobonds », indique le chercheur. « Une version optimiste voit dans ces eurobonds une étape de la construction d’une puissance de trésorerie européenne, ces obligations supplantant à terme les émissions de dettes nationales. Mais la situation exige que l’émergence d’un Trésor européen naisse sur une base émancipée du régime de la dette marchande où les fondamentaux économiques et les décisions d’investissement résulteraient de dispositifs démocratiques », explique-t-il. Ainsi, « seul un circuit de financement responsable politiquement, échappant aux lois du marché et disciplinant la finance, paraît un instrument adapté pour faire face aux urgences climatiques et sanitaires », estime Benjamin Lemoine(Libération, 02/06/2020)

Alors que les partenaires sociaux entament des négociations sur le télétravail, qui a été plébiscité par les salariés, Pascal Junghans, enseignant à l'Université Paris-Dauphine et chercheur au Centre de recherche en gestion (EA CNRS), et Denys Neymon, ancien DRH de grands groupes, fondateur et dirigeant de MentoRH, se demandent comment recréer des collectifs de travail à distance. Ils estiment, en effet, que le collectif de travail, rassemblé physiquement, reste très efficace pour produire biens et services, car il génère plus de créativité, plus d'émotion, plus d'envie de collaborer, permet l'identification à l'entreprise, à sa raison d'être, il est plus efficace pour mettre le client au centre... Et le travail à distance rend, selon eux, plus difficile le management qui s'individualise. Si les outils informatiques et leur maîtrise renferment une première réponse, ils ne garantissent cependant pas par eux-mêmes l’efficacité du management à distance. « La deuxième piste consiste donc à revoir la place, le rôle et les fonctions du manager, moins porteur de l'autorité mais plus entraineur, connecteur d'idées, lien entre les personnes et avec le top management », avancent les deux experts. « Plus globalement, une des clés pour associer efficacité et travail à distance réside dans la confiance. (…) Ainsi, cette crise nous place face à un challenge : inventer de nouvelles méthodes de management, de nouvelles façons d'être patron et, au fond, une réinvention de l'entreprise », concluent-ils. (La Tribune Edition Quotidienne, 03/06/2020)

La 34e édition du rapport CyclOpe, publiée le 9 juin, dévoile que seules quatre matières premières cotées sur les marchés mondiaux, à savoir l’or, le riz, le blé et le palladium, ont vu leurs cours augmenter de janvier à fin avril 2020, alors qu'une trentaine d'autres dévissaient avec le pétrole. Au total, l'indicateur CyclOpe Global a baissé de 42 % pendant la crise du confinement, entre le début de l'année et la fin avril, mais seulement de 10 % si l’on exclut le pétrole, indique le rapport. L’étude note, par ailleurs, que l’énergie, au sens le plus large, aura été la principale victime de la crise. En outre, « il y a dans la crise de 2020 nombre de caractéristiques qui renvoient non pas à 2008, mais à 1974 », soulève le CyclOpe. « Alors que 1974 a annoncé la fin des 30 Glorieuses, je me demande si 2020 n’aura pas annoncé la fin des 30 Glorieuses de la mondialisation heureuse », a confié à l’AFP Philippe Chalmin, enseignant à l'Université Paris-Dauphine et coordonnateur de l’ouvrage(AFP Economique, 08/06/2020)

Pour Lionel Melka, enseignant à l'Université Paris-Dauphine, directeur de l'analyse émetteur d'Homa Capital, et ses collègues au sein de la boutique indépendante d’investissement et de recherche quantitative, la crise actuelle va amener, pour plusieurs années, les déficits et endettements publics loin des limites fixées par les traités européens. « Pour sauver les économies européennes, nous avons besoin d'un changement de paradigme dans la façon, dont est perçue et gouvernée la dette publique depuis le traité de Maastricht », estiment les experts. Par ailleurs, « trois réformes urgentes paraissent s'imposer pour faire prospérer la zone euro », ajoutent-ils. « Il faudrait en premier lieu suspendre les critères de gouvernance budgétaires. Puis, obtenir des pays en fort excédent courant, et en particulier de l'Allemagne, qu'ils résorbent ces excédents ou qu'ils les compensent par des transferts fiscaux vers les pays périphériques. Enfin, il faudrait réformer les traités pour permettre à la BCE d'assumer pleinement son rôle de prêteur en dernier ressort aux Etats de la zone euro, en offrant à tous les Etats-membres des conditions de financement semblables à celles de pays monétairement souverains comme le Royaume-Uni, le Japon ou les Etats-Unis », détaillent-ils. (La Tribune Edition Quotidienne, 09/06/2020)

« Si vis pacem, para bellum : garantir la paix en construisant une capacité de riposte puissante et crédible constitue une sagesse ancienne dans les relations internationales », écrit dans une tribune Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL. En effet, elle paraît bien s’appliquer à l’attitude à avoir face à la tendance croissante des administrations américaines depuis une dizaine d’années à faire de leur droit national un instrument de pression plus ou moins brutal au service de leur politique étrangère, estime-t-il. Pour lui, « l’extraterritorialité des lois économiques est comparable au fluor : utile en petites quantités pour traiter un problème circonscrit, elle devient toxique à hautes doses ». Ainsi pour en prévenir l’usage intempérant par les Américains, « une meilleure voie consiste à ne pas craindre de faire preuve d’une fermeté inflexible dans le respect par les entreprises étasuniennes de nos propres réglementations européennes sur notre territoire européen », suggère l’enseignant. « Ne pas avoir peur du conflit et de la sévérité quand nos lois le requièrent vis-à-vis des entreprises non européennes sera une voie efficace : mieux vaut quelques bons conflits que de nombreux, et mauvais, renoncements », insiste Frédéric Gonand. (L’Opinion, 09/06/2020)

Le télétravail, qui a été amené à s’installer pour un grand nombre de salariés dans le contexte pandémique, peut faire l’objet d’un contrôle parfois invivable de l’entreprise grâce à des logiciels de tracking. En effet, certains salariés se plaignent d'être espionnés par ces logiciels de surveillance électronique de plus en plus sophistiqués, comme Hubstaff, Time Doctor, Teramind, Active Track ou VeriClock. Des cas, encore isolés, mais qui ne surprennent pas Gregor Bouville, maître de conférences en sciences de gestion à l'Université Paris-Dauphine. « D'abord, la France est un des pays dans lesquels le sentiment de défiance entre subordonnées et managers est le plus fort. Ensuite, on sait bien chez nous que c'est très valorisé de rester le plus longtemps possible au télétravail, c'est même comme ça qu'on évalue l'implication de la plupart des cadres. Il ne faut donc pas s'étonner d'un besoin de contrôle très fort à distance », explique ce spécialiste de l'organisation du travail. Par ailleurs, s’il refuse d'avancer ses pions sans une enquête approfondie sur le télétravail en période de confinement, il revient sur l'enquête Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels (Sumer) réalisée en 2017. « Elle montre que les télétravailleurs français déclarent plus souvent que l'ensemble des salariés français être soumis à un contrôle ou un suivi informatisé de leur rythme de travail. Ce dernier résultat laisse augurer que le développement du télétravail ira de pair avec celui de la surveillance électronique », ajoute Gregor Bouville(www.20minutes.fr, 10/06/2020)

Anne-Laure Delatte, chargée de recherches au CNRS (Leda, Université Paris-Dauphine), relate dans une tribune des séries de tweets sur le mouvement Black Lives Matter entre deux professeurs d’économie de l’Université de Chicago. Dans ses premiers tweets, Harald Uhlig, né dans les années 1960, éditeur du très prestigieux Journal of Political Economy, ancien directeur du département à Chicago, dénonce les pillages et violences dans le sillage des manifestations et reproche aux organisateurs de s’en rendre complices en les laissant faire. Simon Mongey, assistant professeur dans le même département, pas encore titularisé, lui répond que toute conversation sur les pillages est une distraction du sujet central, qui est bien la violence policière contre les Afro-Américains. La discussion déborde ensuite du cadre des pillages, entrainant une polémique académique et générationnelle à propos du mouvement contre le racisme. Ce qui a mené à la révocation d’Harald Uhlig d’une des plus grandes revues économiques. Pour Anne-Laure Delatte, ce micro-événement révèle un changement et porte un espoir. « Voir un potentat ébranlé dans un milieu aussi normé et hiérarchisé que le monde académique signale un changement de personnes et de valeurs. Tous les profs nés dans les années 1960 ne sont pas racistes et sexistes, mais ils se sont accommodés d’un environnement où l’homme blanc de plus de 50 ans dicte les règles, donne des leçons et méprise les minorités quelles qu’elles soient », explique-t-elle. En outre, « il n’est pas anodin que les premières réactions soient venues de jeunes professeurs : une nouvelle génération est en train de prendre place et elle ne tolère plus les pratiques du monde d’avant. La petite élite académique est donc peut-être en train de s’ouvrir à plus de diversité... Et avec la diversité des profils, pourrait bien venir celle des questions de recherche », espère-t-elle. (Libération, 16/06/2020)

Patrice Geoffron, professeur de Sciences Economiques à l’Université Paris-Dauphine indique dans une interview que « d’ici à 2022, probablement, la demande de pétrole restera déterminée par les conséquences de la crise sanitaire ». « Comme il est très peu plausible qu’un fort rebond vienne compenser les effets de la crise, la demande restera durablement sous les cent millions de barils par jour qui étaient attendus », estime l’enseignant. « Même si la demande rebondissait, la hausse des prix serait contenue », explique-t-il. Par ailleurs, « si certaines politiques publiques accélèrent sur le vert en sortie de crise (notamment en Europe avec le Green Deal), la demande de pétrole pourrait rester contenue, voire commencer à baisser durant la décennie », ajoute Patrice Geoffron. (Ouest France, 17/06/2020)

Dans une tribune, Brigitte Dormont, professeure à l’Université Paris-Dauphine-PSL, montre comment l’inégalité de gestion financière entre médecine de ville et hôpital d’une part, et entre hôpitaux d’autre part, a mené le système de santé dans une impasse. Selon elle, « pour que le système de soins continue à fonctionner, il est clair que les rémunérations doivent être réévaluées pour être à la hauteur des services rendus. Mais la recherche d’efficacité doit aussi être au rendez-vous du Ségur. L’efficience, ce n'est pas diminuer les budgets, c’est offrir les soins les plus pertinents, avec les meilleurs gains en santé et en longévité, pour un niveau donné de dépenses de santé », considère cette économiste. L’enseignante rappelle par ailleurs que les dépenses publiques de santé en France sont parmi les plus élevées d'Europe, comme l’a dévoilé une note de France Stratégie, en 2018. L’Hexagone dépense cependant moins pour l’hôpital public que la presque totalité des pays européens. « Ainsi, dans notre pays, les économies demandées pour les dépenses de santé prises dans leur ensemble sont modérées, mais à l'intérieur des dépenses de santé, les efforts demandés à l’hôpital sont particulièrement importants », analyse-t-elle. (Le Monde, 18/06/2020)

Pour Philippe Chalmin, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine et coordinateur de l’ouvrage collectif et bible des matières premières « CyclOpe », la crise sanitaire signe la fin de l’illusion de la mondialisation heureuse. « On pensait que la main invisible du marché allait tout résoudre. C’était faux », souligne-t-il. « Cette crise est la plus forte que nous ayons connue depuis la fin de la guerre. Nous vivons un tournant comparable à celui de 1929 et de 1974 », insiste l’enseignant. Avec le coronavirus, il entrevoit également la petite « étincelle » susceptible de déclencher une mutation profonde. Parmi les signes annonciateurs, Philippe Chalmin cite « l’essor du populisme et des mouvements centrés sur le climat », la contestation de l’ordre économique, la montée des inégalités entre les pays sortis de la pauvreté et ceux qui n’ont pas décollé, l’égoïsme des nations dans la gestion de la crise. « C’est le grand désordre du monde. Il n’y a pas eu d’efforts concertés au niveau international », déplore-t-il. En outre, il réfute les discours apocalyptiques des collapsologues : « Le réchauffement climatique est une évidence. La croissance verte, c’est bien, mais elle ne doit pas être la seule solution », précise le professeur, qui fêtera ses 70 ans en 2021 et cessera ses cours à Dauphine(Challenges, 18-24/06/2020)

Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et directrice de l’Institut de recherches interdisciplinaires en sciences sociales (Irisso), explique dans une interview que la crise actuelle remet en cause de très nombreuses dimensions de l’organisation du travail au niveau national et international. Surtout, « elle met à mal les longues chaînes de valeur liées à une production disséminée sur de très nombreux continents qui nous rendent dépendants des autres pays », indique-t-elle. En outre, « notre modèle économique pose problème, d’une part avec son capitalisme effréné, d’autre part avec la division internationale du travail qui fait que la France a perdu de très nombreuses productions stratégiques », poursuit l’enseignante. Pour elle, il est urgent de réétudier la hiérarchie sociale des métiers. « Cela signifie mieux considérer et donc mieux rémunérer tous ces métiers invisibles dont nous découvrons aujourd’hui qu’ils sont essentiels. En parallèle, il faut mettre une limite aux rémunérations exorbitantes de certaines fonctions », explique Dominique Méda. Mais la question majeure reste, selon elle, celle de l’écologie. « Si nous voulons tenir face aux prochaines manifestations de la crise écologique, nous allons devoir bifurquer radicalement », souligne la professeure. (Management, 06/2020)

Pour Dominique Méda, professeure d’Université à Paris-Dauphine, c’est dès maintenant qu’il nous faut tirer les leçons de la crise que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et engager des ruptures majeures, comme l’a indiqué le président de la République dans son discours du 12 mars. « Cette crise sanitaire est un coup de semonce. Elle met en évidence l’extrême fragilité des arrangements humains mais aussi l’ampleur de l’impréparation dans laquelle se trouvent nos sociétés », souligne-t-elle. « Le coronavirus n’est rien à côté des événements qui s'abattront sur nous à mesure que la crise écologique déroulera implacablement ses conséquences. Tempêtes, cyclones, assèchement, étouffement, montée des eaux, sols improductifs, pénuries alimentaires, famines, migrations climatiques et évidemment guerres et affaissement de la démocratie. Si nous ne savons pas résister au coronavirus, comment y résisterons-nous ? », s’inquiète l’enseignante. « Nous devons nous y préparer. Cela doit être notre unique priorité. Et cela doit se faire de la manière la plus organisée possible », recommande la sociologue pour qui la reconversion écologique de nos sociétés constitue un impératif absolu. (Libération Hors-Série, Eté 2020)

Dans une interview, Gabriel Turinici, professeur à l’Université Paris-Dauphine, explique comment sa recherche consacrée à l’épidémiologie et aux comportements sociaux s’est adaptée face à la crise sanitaire. « Depuis janvier 2020, nous suivons l’évolution de la pandémie notamment en collaboration avec Antoine Danchin (Institut Pasteur puis Institut Cochin et Académie des sciences) et Patrick Tuen Wai Ng (Hong Kong). Nous menons des études scientifiques et participons à des interventions destinées à un public plus large (groupe de travail universitaire, mais aussi diverses instances des Académies des sciences et de médecine, interventions au sein de l’Assemblée Nationale) », explique-t-il. D’ailleurs, « l’initiative MODCOV19 de l’INSMI CNRS, le groupe de travail à l’Université Paris-Dauphine et le collectif Codata sont des structures propices à ce type d’action », souligne l’enseignant. Par ailleurs, « il y a eu une nette augmentation du rythme de travail et du nombre de collaborations et de collègues impliqués ! Mais comme spécialiste de modélisation et des applications numériques, j’ai toujours employé des techniques très variées », ajoute-t-il. Par ailleurs, « j’ai la chance de rencontrer des passionnés dans plusieurs domaines différents du mien, allant de la biologie et génétique à la médecine, épidémiologie, immunologie et passant par la physique, chimie… Ces travaux interdisciplinaires demandent d’une part le respect des compétences de chacun, qui sont d’autant plus difficiles à juger que les domaines sont éloignés et d’autre part une curiosité partagée, sans quoi on reste dans la technique », complète Gabriel Turinici. (images.math.cnrs.fr, 19/06/2020)

Le confinement de la majorité des États a entrainé une paralysie de l’économie. En calculant ce que nos sociétés sont prêtes à dépenser pour éviter « X » morts, des spécialistes ont conclu que le prix moyen d’une vie égalait 120 fois le PIB par habitant, soit près de trois millions d’euros pour un Français, précise François-Xavier Albouy, enseignant à l’Université Paris-Dauphine et économiste du secteur des assurances. Cette évaluation est, selon lui, réservée aux arbitrages budgétaires, sans rapport avec les montants alloués par les juges en compensation d’un accident, ou le surcoût accepté pour une tâche dangereuse, autrement dit le « salaire de la peur ». Ainsi, cet économiste doute que les dirigeants politiques aient décidé de confiner en calculant réellement ce coût, estimant que des facteurs purement politiques ont pesé davantage. « Si l’on se montrait si sensible au prix de la vie, on devrait s’intéresser aux invasions de criquets qui ravagent actuellement les récoltes en Afrique et en Asie du Sud, menaçant de famine des dizaines de millions de personnes ; ou on lutterait mieux contre le paludisme, le choléra, la dysenterie, qu’il est facile de réduire pour des sommes modestes », explique l’enseignant, pour qui le confinement aurait aussi été motivé par mimétisme : difficile de faire moins que les Chinois ou les Italiens, premiers touchés et premiers confinés. (Le Pèlerin, 22/06/2020)

Au moment où le gouvernement a confié les missions du CHSCT en matière de santé, sécurité et conditions de travail aux CSE (comités sociaux et économiques), il ne pouvait pas prévoir que ce sujet viendrait au premier plan, après la date limite de leur installation au 1er janvier 2020. En effet, les entreprises n’étaient pas encore prêtes. « Une très grande majorité d’entre elles venait de mettre en place leur CSE. Elles n’étaient même pas encore en phase d’apprentissage des nouvelles modalités », confirme Marion Gilles, chargée d’études, capitalisation et prospectives à l’Anact. « De plus, on estime que seulement 12 % de celles de 50 à 300 salariés qui avaient auparavant des CHSCT ont créé une CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail) en 2019 », poursuit-il. Les réunions à distance, avec des salariés, confinés et/ou en télétravail, étaient souvent difficilement atteignables. Les délais de consultation sur les « décisions Covid-19 » sont aussi passés d’un mois à huit jours en l’absence d’intervention d’un expert et de deux mois à douze jours en cas d’expertise.Mais au-delà de cette nouvelle contrainte de temps,le manque de représentants au plus près du terrain est celui qui est apparu avec force. Cette déconnexion du terrain peut provoquer « une amplification des problèmes de santé au travail, indique Gregor Bouville, maître de conférences HDR en sciences de gestion à Paris-Dauphine. « Une partie du rôle des délégués du personnel était consacrée à analyser le travail réel, les ordonnances ont certes prévu la création d’un délégué de proximité, mais il n’a pas de rôle coercitif au sens de la loi », explique l’expert. (Entreprise & Carrières, 22-28/06/2020)

La France et l’Allemagne font partie des États membres de l’OCDE qui dépensent le plus pour la santé. Si la France pensait avoir le meilleur système sanitaire au monde, nos voisins outre-Rhin, avec des dépenses identiques, se montrent toutefois plus performants aujourd’hui. Cependant, en comparant le niveau de dépenses de santé par an et par habitant, on constate que l’Allemagne, dont le PIB est supérieur à celui de la France, se classe au 4e rang, tandis que la France est au 12e. En outre, les dépenses annuelles de santé par habitant ont crû de seulement 0,8 % en France entre 2008 et 2013, alors qu’elles ont augmenté de 2,5 % en Allemagne. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam), décidé par Bercy et Matignon, qui concerne à la fois les établissements hospitaliers et la médecine de ville, est alors voté. « Or depuis 2014, l’Ondam a été respecté en n’attribuant pas la totalité de leur budget aux hôpitaux afin de compenser l’excès de dépenses du côté de la médecine de ville », explique Brigitte Dormont, professeure à l’Université Paris-Dauphine, et directrice du Laboratoire d’Économie et de Gestion des Organisations de Santé (Legos). En effet, il est plus facile pour l’État de contraindre les hôpitaux à respecter leur budget que de limiter les dépenses de la médecine de ville dont les consultations et prescriptions sont remboursées a posteriori. Ces dépenses-là, en revanche, sont mieux contenues par les Allemands, ajoute l’enseignante. Côté médicaments, « les Allemands limitent la dépense en ayant massivement recours aux génériques, contrairement à la France où ils sont particulièrement peu développés », souligne Brigitte Dormont. « Ils représentent 80 % des prescriptions outre-Rhin, contre 36 % chez nous », poursuit-elle. (L’OBS, 25/06-01/07/2020)

El Mouhoub Mouhoud, économiste et professeur à l'Université Paris-Dauphine, évoque dans une interview le discours politique sur la relocalisation de l’économie. « La relocalisation existe depuis longtemps. J'ai été le premier en France à avoir expliqué les phénomènes de relocalisation par la récupération par les pays développés d'avantages comparatifs dans des secteurs concurrencés par des pays à bas salaire grâce en particulier à l'automatisation des chaînes d'assemblage et de montage, la robotisation, l'économie du coût de transport et de coût de transaction, l'imperfection des produits lorsque c'est délocalisé dans des pays à bas salaire, les problèmes de délais de livraison… », relate-t-il. « Dans le secteur des services, c'est le mouvement contraire qui démarre grâce aux technologies numériques », poursuit l’économiste. Cette transformation risque, d’après lui, de s'accélérer avec la crise économique puisqu’il va falloir compenser les surcoûts éventuels de la relocalisation industrielle par une délocalisation croissante des activités de services aux entreprises. Pour El Mouhoub Mouhoud, les élus doivent se battre au niveau européen afin de pouvoir augmenter la capacité des pouvoirs publics à réserver des marchés publics aux acteurs locaux. « L'autre marge de manœuvre pour les régions est l'entrée au capital dans les entreprises stratégiques plutôt que les subventions. C'est la seule façon de contrôler les chaines de valeur », avance-t-il. Enfin, « il faut également un observatoire économique déconcentré en régions d'anticipation des chocs de délocalisations, car certains territoires sont plus vulnérables que d'autres. Les collectivités doivent anticiper ces risques mais aussi mettre en place des stratégies de coordination pour qu'elles ne se concurrencent pas », complète le professeur (www.lagazettedescommunes.com, 26/06/2020)

« Dans une France qui ambitionne de relever les défis environnementaux, le transport de fret vit une situation paradoxale », indiquent dans une tribune Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine et Benoît Thirion, partner chez Altermind. Alors que le rail y est très largement alimenté par une électricité décarbonée et qu’il produit, « par rapport au fret routier, trois à quatre fois moins d’externalités négatives en CO2, pollutions de l’air, accidents ou congestion pour une tonne de marchandises transportée, la part du ferroviaire a été divisée par deux sur trente ans », expliquent-ils. Inverser cette érosion impose donc, selon eux, une mobilisation des opérateurs de fret ferroviaire, du gestionnaire du réseau et des pouvoirs publics pour la mise à niveau de l’infrastructure et la compensation de surcoûts structurels de l’activité. Mais, afin d’assurer une reprise économique qui, en même temps, réponde au besoin de résilience et de neutralité carbone, il est essentiel d’optimiser chaque euro engagé en considérant non seulement les bénéfices économiques les plus directs, mais également les bénéfices environnementaux et sanitaires qui pèseront aussi économiquement, détaillent les experts. (Les Echos, 26-27/06/2020)

Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine-PSL et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso), considère que les mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat donnent les clés d’une transition écologique concrète combinant relance verte et nouvelles pratiques de sobriété. Ainsi, on disposerait bien, selon elle, « d'un ensemble d’outils permettant de renforcer la résilience de la société et de satisfaire les aspirations prioritaires de nos concitoyens ». Par ailleurs, la relance verte permettrait d’obtenir un triple bénéfice, poursuit-elle : « en termes écologiques (adoucir, repousser, voire nous éviter les pires manifestations du changement climatique et de la disparition de la biodiversité, tout en se préparant du mieux possible à leur irruption) ; en termes de santé, en renforçant notre capacité à résister aux crises sanitaires - qu’elles soient associées ou non à la crise écologique ; et en termes économiques, en soutenant l’activité productive de manière sélective - notamment en conditionnant les aides d’Etat à des engagements écologiques ». « La nécessité d’un investissement public supplémentaire de 20 milliards d’euros par an pendant dix ans, déjà évoquée avant la crise du Covid-19, est donc plus évidente que jamais, mais la crise que nous traversons constitue de surcroît une opportunité historique pour engager une véritable reconversion écologique », souligne Dominique Méda(Le Monde, 28/06/2020)

Pour Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL et Benoît Thirion, partner chez Altermind, la France doit prendre en compte deux impératifs pour définir correctement sa stratégie de sortie de crise : la reprise de court terme et la réduction de l'exposition aux chocs à plus long terme, avec une prise en compte très limitée des effets des décisions prises sur le climat et la transition énergétique. « Le contexte impose de tirer les enseignements du passé et d'orienter l'action publique en tenant compte de tous ses co-bénéfices, c'est-à-dire des effets conjoints, y compris les externalités, en matière économique, environnementale et sanitaire », précisent-ils. Pour intégrer la variété des co-bénéfices dans l'orientation de l'action publique, il faut d'abord évaluer, à priori et à postériori, chaque euro engagé, démarche générale à ancrer dans la culture budgétaire, expliquent les experts. « Cette démarche doit aussi s'appliquer projet par projet, avec la systématisation et l'approfondissement des évaluations socio-économiques (…) Hors des aspects budgétaires et financiers, la régulation, au sens le plus large du terme, a également vocation à mieux prendre en compte les co-bénéfices des activités », ajoutent-ils. « C'est ainsi l'ensemble de l'action publique qui doit, plus encore après la crise en cours, prendre en compte tout à la fois les effets économiques, environnementaux et sanitaires. Sinon, l'appel du président de la République dans son allocution du 14 juin 2020 à reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire, restera lettre morte », concluent Patrice Geoffron et Benoît Thirion. (La Tribune Edition Quotidienne, 30/06/2020)

La centrale nucléaire la plus vieille de France, Fessenheim (Haut-Rhin) est à l'arrêt depuis la nuit du 29 au 30 juin. « Symboliquement », en fermant cette centrale, la France « a franchi une étape », a confié sur franceinfoPatrice Geoffron, professeur de sciences économiques à l'Université Paris-Dauphine et directeur du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières (CGEMP). « En tout cas, c'est l'amorce d'un processus qui est annoncé depuis pas mal de temps, mais qui n'avait pas trouvé de mise en œuvre concrète », a-t-il ajouté, rappelant qu’elle produisait plus des deux tiers de l'électricité consommée par une région comme l'Alsace. L’économiste anticipe ainsi une augmentation de l’importation venue de l’étranger. « Toutefois, elle va être en partie compensée par le développement des renouvelables », a-t-il précisé. Par ailleurs, diminuer la consommation n’est pas nécessairement la solution pour l’avenir, a prévenu Patrice Geoffron. Il considère plutôt qu’il faut « la rendre plus agile, plus flexible, parce que les moyens de production qu'on est en train de fermer, c'est à la fois le nucléaire avec Fessenheim, mais également des centrales à charbon qui produisent, soit une électricité en continu, soit une électricité pilotable, c'est-à-dire qu'on allume et qu'on éteint ». « Et on va remplacer cela par plus de photovoltaïque, plus d'éolien qui, évidemment, dépendent de la disponibilité du soleil et du vent. Ce qui va supposer plus de flexibilité du côté de la demande, notamment des ménages », a poursuivi l’économiste pour qui cette évolution est souhaitable, même si elle est « susceptible de modifier notre relation à l'électricité historiquement ». (www.francetvinfo.fr, 30/06/2020)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Le 2 juin, le conseil de surveillance de Keolis s’est réuni, à la demande de ses deux actionnaires, pour délibérer sur la révocation de Patrick Jeantet de ses fonctions de président du directoire. Le groupe a annoncé que la cessation de l'ensemble des mandats de Patrick Jeantet a été actée, lors de ce conseil exceptionnel, en raison de « divergences stratégiques importantes ». Par ailleurs, « un processus de recrutement va être initié sans délai pour nommer un nouveau président du directoire », a ajouté l’opérateur de transports publics. En attendant, le conseil de surveillance a décidé de confier la direction du groupe à un directoire collégial, dont la présidence par intérim sera assurée par Kathleen Wantz-O’Rourke. Titulaire d’une maîtrise de sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine, cette dernière est directrice exécutive groupe finance et juridique de Kéolis depuis mars 2018. (Bulletin Quotidien, 03/06/2020) 

Julien Rosanvallon, directeur exécutif télévision et Internet de Médiamétrie, depuis fin 2018, vient d'être promu directeur général adjoint chargé des mesures d'audience.Titulaire d'une maîtrise des sciences et gestion de l'Université Paris-Dauphine, il est en outre l'auteur de deux ouvrages sur le média Internet : « E-communication » et « Dix ans d'aventure Internet ». (Correspondance de la Presse, 03/06/2020)

Les matières premières ont beaucoup souffert de la crise économique due au coronavirus. Par Laurence Girard, diplômée Master MSO Mention Finance Dauphine-PSL (promo 2015). (Le Monde, 10/06/2020)

Bruno Cossé devient président de Novaxia Investissement. Titulaire d’un DESS de Paris-Dauphine et d’un MBA en finance de New York University, il est, depuis 2017, chez Novaxia, comme directeur général finance et, en 2020, conseil sur les financements bancaires des opérations pour Novaxia Développement. (Exécutives, 04/06/2020)

Antoine Lallier a rejoint Prudentia Capital en qualité de directeur administratif et financier. Titulaire d’un DESS audit comptable et financier de Paris-Dauphine, cet expert-comptable a officié au sein d’un family office à Luxembourg comme DAF depuis 2015. (Les Echos Capital Finance, 08/06/2020)

Philippe Conus est nommé directeur de l’innovation de Vinci Energies. Ce diplômé de Sciences-Po Paris, de Paris-Dauphine et de l’université Nancy II était directeur de la marque Vinci Facilities et du réseau Building Solutions au sein de Vinci Energies depuis 2017. (Correspondance Economique, 09/06/2020)

Franck Dixmier a été nommé à la tête de la nouvelle plateforme obligataire mondiale d’Allianz Global Investors, filiale de gestion d’actifs de l’assureur allemand. Titulaire d’une Maîtrise en finance de l’Université Paris-Dauphine, il a rejoint Allianz France en 1995 avant de devenir directeur des investissements en France, après la création d’Allianz GI, puis en 2012 pour l’ensemble de l’Europe des gestions obligataires du groupe. (Les Echos, 09/06/2020)

Thierry de Bailleul a été nommé vice-président des ventes pour l'Europe de Qatar Airways, basé à Londres. Titulaire d'un DEA en méthodes scientifiques de gestion de l'Université Paris-Dauphine, il était directeur commercial de Gérard Bertrand Wines, chargé des ventes, du marketing et de la communication, depuis janvier 2019. (Correspondance Economique, 10/06/2020)

Discovery France accueille Géraldine Béné Delaporte en qualité de directrice du développement et des partenariats commerciaux. Titulaire d'un Master 2 management des télécoms et des médias de l'Université Paris-Dauphine, elle était, depuis 2018, directrice des partenariats pour les plates-formes de contenus chez Orange France. (Correspondance de la Publicité, 11/06/2020)

 

Charles-Etienne Lebatard est nommé directeur associé de Publicis Consultants, l'agence d'influence de Publicis Groupe. Diplômé de l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) et titulaire d’une Licence de droit (Paris II), il était, depuis 2016, associé et directeur du bureau de Paris de B2P communications, spécialiste de la communication stratégique franco-allemande.(Exécutives, 11/06/2020)

Alexandre de Navailles est le nouveau directeur général de KEDGE Business School. Titulaire d’une Maîtrise en sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine, il est également président d’Hertz France et grand ambassadeur de la Fondation Dauphine. (Les Echos, 15/06/2020)

Directrice générale du groupe Kaporal depuis 2013, Laurence Paganini a été élue présidente de Procos, la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé.Titulaire d'un Master en finances et stratégie de l'Université Paris-Dauphine et diplômée en management et marketing de l'Essec Bussiness School, elle était administratrice de Procos depuis 2018.  (Correspondance Economique, 15/06/2020)

Valérie Rudler est nommée directrice du marketing et de la communication de Publicis Groupeen France. Cette diplômée de l’Université Paris-Dauphine était directrice générale de Zenith depuis mai 2017. (Correspondance de la Presse, 16/06/2020)

Eric Cozanet a été nommé conseiller stratégique de Go Capital. Titulaire d’un PhD en économie de l’Université Paris-Dauphine, il a rejoint cette société de gestion en 2003 en qualité de président. Il a en outre occupé plusieurs postes de directions générales chez France Telecom. (L’Agefi Nominations, 18/06/2020)

Le groupe Mazars a nommé Nathalie Lagos au poste de directrice communication pour la France, rattachée à Juliette Decoux, associée membre du Comex et responsable des relations extérieures. Diplômée de l’Edhec Business School en 2007 et de l’Université Paris-Dauphine en 2014, elle était responsable de la communication groupe d’IN Groupe (ex-Imprimerie Nationale) depuis avril 2017. (Correspondance de la Presse, 22/06/2020)

L’auteur et réalisatrice indépendante de documentaires, Caroline Hocquard, a rejoint Arte en tant que chargée de programmes au sein de l’unité Découverte et Connaissance. Diplômée de l’Institut pratique de journalisme (IPJ) en 2004, elle est, en 2019, auteur et réalisatrice de « Pages d’enfance » (Point du Jour) pour la collection « Pour l’œil et la main de France 5 », à diffuser en septembre 2020. (Satellifax Talents, 22/06/2020)

Julie Bertrand est la nouvelle directrice des expositions de Paris Musées. Diplômée d’une Maîtrise en sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine-PSL et d’un Master en histoire de l’art de Paris Nanterre, elle a consacré l’ensemble de sa carrière aux musées de la Ville de Paris. Elle était déjà chargée de la production d’expositions temporaires de Paris Musées en tant que responsable des projets de 2008 à 2012. Elle a ensuite assuré la coordination du service des expositions de 2013 à 2017. (Le Quotidien de l’Art, 22/06/2020)

Directrice des ressources humaines déléguée de Natixis depuis novembre 2019, Cécile Tricon-Bossard deviendra directrice des ressources humaines et membre du comité de direction générale de ce groupe à compter du 8 juillet. Diplômée de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, titulaire d’une Maîtrise de droit des affaires de Paris X Nanterre et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de gestion des ressources humaines de Paris-Dauphine, elle est par ailleurs administratrice d’Adrea Mutuelle. (Correspondance Economique, 25/06/2020)

Présidente du conseil de surveillance de la société financière Oudart SA et présidente-directrice générale d’Oudart Gestion, Jacqueline Eli-Namer prendra la présidence du Haut conseil certificateur de Place (HCCP) au 1er juillet. Diplômée de l’université Paris II-Panthéon Assas, de Paris-Dauphine et de la Société française des analystes financiers (Sfaf), elle est également membre du collège de l’AMF depuis janvier 2019. Jacqueline Eli-Namer est en outre membre du conseil de perfectionnement du Master 203 de Dauphine(www.wansquare.com, 26/06/2020)

Président de la société Noilly Prat (Bacardi Martini) et directeur des affaires externes de Bacardi Martini France, Italie et Grèce, Jérôme Perchet vient d’être élu président de la Fédération Française des vins d’apéritif (FFVA). Diplômé de l’Université Paris-Dauphine en Economie et Finance, il est également président du Conseil national des vins aromatisés depuis 2016. (LSA La Quotidienne, 29/06/2020)

Publié le 30 juin 2020