HandiTech : deux start-ups de l'Incubateur Dauphine à l'honneur

À la veille de la Conférence Nationale du Handicap, deux Secrétaires d'État, Sophie Cluzel et Sibeth Ndiaye, sont venues à Dauphine pour découvrir Wyes et Ubique, deux start-ups de l'handitech incubées à Dauphine.

Le mardi 11 février, avait lieu à l'Elysée la 5e conférence nationale du handicap (CNH), rendez-vous très attendu par les associations qui demandent plus d'action du gouvernement dans le champ du handicap. 

La veille, Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargée des personnes handicapées, et Sibeth Ndiaye, Secrétaire d’État porte-parole du gouvernement, étaient à Dauphine pour découvrir les startups handitech Wyes et Ubique. Actuellement incubées à l'Incubateur Dauphine, ces deux jeunes entreprises s'engagent pour faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap. À l'occasion de cette rencontre, qui s'est faite en présence de la présidente de l'université Isabelle Huault, les deux Secrétaires d'État ont pu assister à une démonstration et tester les technologies innovantes proposées par les deux startups.

WYES développe un dispositif qui allie une paire de lunettes munies de capteurs infrarouges détectant les clignements volontaires, à une interface de communication enrichie d’une intelligence artificielle.
Cette technologie permet aux personnes atteintes de pathologies paralysantes empêchant la communication (cas de la maladie de Charcot, du Locked-In Syndrome, de l’infirmité motrice cérébrale, de plusieurs types d'amyotrophies...), de pouvoir communiquer à nouveau avec leurs proches, le personnel médical et le monde entier, grâce à leurs yeux.
 
UBIQUE Kids est une solution numérique permettant aux enfants avec un handicap moteur de faire leur rééducation motrice à domicile, et en s’amusant. Ergothérapeutes, kinésithérapeutes et psychomotriciens ont approuvé cette innovation destinée aux enfants de 3 ans à 18 ans (AVC, Paralysie cérébrale, maladie génétique etc.).
Concrètement, il s’agit de bracelets connectés, équipés de capteurs, qui mesurent en temps réel le mouvement (amplitude, degré, temps d’exécution, etc.) et renvoient l’information à une application de jeux.
Le jeu vidéo ne répond que si le mouvement est correctement exécuté. Les bracelets se placent facilement au niveau des articulations, permettant ainsi de mesurer une large palette de mouvements et d’exécuter un grand nombre d’exercices.

Publié le 11 février 2020