Revue de presse Janvier 2020
Université Paris Dauphine—PSL
Fiona Frick, présidente d’Unigestion, évoque, à l’occasion d’une longue interview accordée au Figaro, le partenariat de la société de gestion d’actifs avec l’Université Paris-Dauphine et l’Imperial College London. « Tous les ans, nous invitons nos clients à une grande conférence où les travaux les plus intéressants issus de ces partenariats sont présentés. Chaque année, nous accueillons des étudiants de ces universités pour travailler avec nos gérants sur des projets de recherche à appliquer », explique-t-elle. « Faire passer dans la vraie vie la recherche académique fait partie de notre culture », ajoute la présidente.
(Le Figaro, 13/01/2020)
Une enquête, menée par le site de recherche d’emploi Choosemycompany sur plus de 6 000 étudiants de 250 établissements, dévoile les établissements où les étudiants se sentent le mieux. Ce classement a été réalisé sur la base de cinq critères : l’installation et l’environnement, l’enseignement, la vie étudiante, les relations avec des entreprises et la confiance en l’avenir. 94 % des étudiants sont ainsi satisfaits des liens qu’ils tissent avec leurs camarades d’école. 91,6 % d’entre eux sont confiant dans le fait de décrocher facilement un travail dans le futur. Par ailleurs, la qualité des expériences professionnelles joue beaucoup dans le sentiment globalement positif des étudiants au moment de juger leurs écoles. Parmi les points les plus négatifs retenus par les élèves interrogés, l’investissement en cours, le matériel mis à leur disposition et le trop peu de démarches écologiques de la part des écoles. Dans les classements des facs, Sciences Po Paris et l’Université Paris-Dauphine se retrouvent en tête, suivis de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, d’Aix-Marseille et de Paris Descartes.
(etudiant.lefigaro.fr, 15/01/2020)
Selon un sondage OpinionWay, publié ce mardi matin, pour le Salon des entrepreneurs, 92 % des étudiants d’Ile-de-France jugeraient que le fait d’avoir un travail avec du sens est au moins important, sinon prioritaire. Devant l’Université Paris-Dauphine, de nombreux étudiants évoquent leur besoin d’un travail qui les intéresse. Il ne faut pas se mentir, l’argent « c’est important, mais ce n’est pas le premier facteur pour moi. C’est d’aimer ce que l’on fait et tous les jours avoir envie d’aller au travail », indique Lovana une jeune femme de 19 ans en filière économie-gestion. D’après ce même sondage, 72 % des étudiants franciliens seraient prêts à devenir leur propre patron, à plus ou moins long terme. Trois sur dix d’entre eux l’envisagent même dans les deux ans à venir.
(www.francebleu.fr, 28/01/2020)
A l’occasion de la sortie du film consacré au parcours de l’avocat Bryan Stevenson, Warner Bros France lance, en partenariat avec l’Université Paris-Dauphine, une nouvelle bourse baptisée « La Voie de la Justice ». Cette bourse, d’un montant de 6 659 dollars, est destinée à financer les cours de préparation aux barreaux américains, dispensés par l’Université Paris-Dauphine-PSL, en association avec Barbri.
(Média +, 29/01/2020)
Enseignants et experts de Dauphine
Les deux chercheuses Béatrice Boutchenik de Paris-Dauphine et Sophie Maillard de l’Insee, se sont demandés dans quelle mesure les notes au baccalauréat d’un élève étaient ou non impactées par le niveau de ses pairs en fonction de ses propres caractéristiques. Pour ce faire, elles ont examiné les résultats de 1 200 000 élèves au bac entre 2010 et 2016 et les ont comparées aux notes obtenues par ces mêmes élèves au brevet des collèges. L’étude montre que regrouper les meilleurs élèves entre eux « n’apparaît pas bénéfique pour ces bons élèves eux-mêmes », comme la concentration d’élèves de faible niveau est défavorable à la réussite d’un élève lui-même en difficulté. Les chercheuses estiment toutefois qu’ « introduire une plus grande mixité scolaire au sein d’un établissement pourrait avoir un effet bénéfique pour la majorité des élèves ». Une classe avec une « répartition équilibrée des élèves en termes de niveau » serait bénéfique pour les élèves les plus forts. Pour ceux avec des niveaux faibles et de moyens, « ce sont au contraire les types de classes avec les proportions de bons élèves les plus élevées qui sont les plus bénéfiques ».
(Le Figaro, 03/01/2020)
En se référant à Karl Marx, Jérôme Sainte-Marie, spécialiste de l’opinion publique, voit un « bloc élitaire » se constituer autour d’Emmanuel Macron et un réveil de la lutte des classes. « Il me semble que l’élection d’Emmanuel Macron, par le caractère de sa base sociale, par la radicalité de son projet et ensuite par la cohérence de son action, a réveillé un imaginaire de classes », confie l’enseignant de l’Université Paris-Dauphine dans une interview. Il estime par ailleurs que l’époque où la majorité des Français jugeait le corpus idéologique du Rassemblement National incompatible avec les valeurs républicaines est révolue.
(La Vie, 02-08/01/2020)
Actuellement, la production pétrolière des Etats-Unis atteint les 13 millions de barils par jour. Pour éviter la surproduction mondiale et « maintenir les cours du brut, les quatorze pays de l’Opep (Organisation des pays exportateurs), Arabie saoudite en tête, ont décidé, début décembre, de réduire leur production de 900 000 barils par jours », explique Philippe Chalmin, professeur à Paris-Dauphine. Ce qui explique la hausse des prix du gazole et du sans-plomb depuis deux mois. Sauf accident géopolitique majeur, l’excédent de production pourrait, selon l’enseignant, conduire le Brent « à 60 dollars en moyenne », cette année.
(Ouest France, 09/01/2020)
Christian de Perthuis, économiste et fondateur de la chaire Economie du Climat à l’Université Paris-Dauphine, et auteur du livre « Le tic-tac de l'horloge climatique - Une course contre la montre pour le climat », intervient sur le plateau de TV5 Monde pour parler du réchauffement climatique. L’intensité exceptionnelle des incendies actuellement en Australie est aggravée par le réchauffement climatique, rapporte l’économiste. « Si nous continuons à accumuler les émissions de gaz à effet de serre et à réchauffer encore plus, demain ces incendies deviendront ingérables », prévient-il. Par ailleurs, pour aller vers la justice climatique, il faut, selon l’enseignant, repenser la façon de produire de l’énergie mais également la façon de la distribuer et de la répartir.
(TV5 Monde, 09/01/2020)
Pour apaiser la crise actuelle du secteur hospitalier, le ministère de la Santé table sur le déblocage de plusieurs lignes de crédit dès ce mois de janvier mais aussi sur l’annonce prochaine d’une hausse de 0,5 % des tarifs hospitaliers en 2020. Une réponse pas forcément à la hauteur de l’enjeu, selon Brigitte Dormont, professeure à l’Université Paris-Dauphine et directrice du laboratoire d’économie et de gestion des organisations de santé (Legos), qui estime que l’effort reste limité. « On est très loin du compte si l’ambition est de réparer les dégâts d’une décennie d’austérité », ajoute-t-elle.
(www.liberation.fr, 14/01/2020)
Plus de 1 000 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service, ont signé une lettre de démission collective de leurs responsabilités administratives afin de lancer un énième cri d’alerte sur la situation à l’hôpital. Ils jugent insuffisant le plan d’urgence présenté le 20 novembre par la ministre de la Santé. « L’hôpital est un pauvre riche. A l’échelle européenne, il n’y a pas moins de lits qu’ailleurs. Mais la gestion est erratique. Les hôpitaux ont été longtemps sous-financés, se sont endettés… Et on a voulu encourager la quantité plus que la qualité », déplore Claude Le Pen, économiste de la santé à l’Université Paris-Dauphine. Il faudrait, selon lui, des « états généraux de l’hôpital public ».
(Ouest France, 14/01/2020)
Après l’attaque américaine qui a tué le général Soleimani, le cours du pétrole de Brent a atteint pour la première fois depuis mai 2019 la barre des 70 dollars. Pour sa part, Philippe Chalmin, professeur à Paris-Dauphine et spécialiste des matières premières, estime que « si les tensions finissent par s’apaiser, ou du moins restent au niveau actuel, les cours devraient redescendre autour de 60 dollars, qui est le prix d’équilibre du marché ». De plus, « Trump est déjà en campagne électorale, et il n’a aucun intérêt à ce que ses électeurs puissent lui reprocher une trop forte hausse des prix à la pompe », souligne l’enseignant. Par ailleurs, « les marchés craignent en particulier un blocage par les Iraniens du détroit d’Ormuz. Dans ce cas, les conséquences sur les prix pourraient être véritablement catastrophiques », poursuit-il. (Marianne, 10-16/01/2020)
Si les avantages du télétravail ont été mis en avant par les grèves, ce sont surtout les exigences des jeunes salariés qui favoriseront à long terme cette pratique encore très minoritaire. Cette dernière est même devenue, pour un nombre croissant d’entreprises, un outil pour attirer des talents et engager les collaborateurs. Malgré ses avantages en termes de flexibilité, de mobilité et d’engagement au travail, le télétravail présente toutefois des inconvénients pour les salariés, précise Pierre Maclouf, professeur à Paris-Dauphine. Selon le sociologue, l’essor de cette forme de travail accompagne un mouvement de réorganisation global marqué d’une certaine ambivalence. « D’un côté, on assiste à une re-personnalisation de l’action organisée, avec une mobilisation de la subjectivité; en ce sens, la créativité peut aller avec une certaine solitude - contrairement à la valorisation naïve de l’intelligence collective. D’un autre côté, il est lié à une certaine individualisation : si le travail est réalisation de la personne, la personne est une entité relationnelle. Or le télétravail peut se révéler générateur de tensions : entre ceux qui restent là et ceux qui viennent plus sporadiquement », explique Pierre Maclouf. (Stratégies, 16/01/2020)
La proportion de femmes dans le paysage politique local a nettement progressé ces dernières années grâce à la parité quantitative. Les plus hautes fonctions exécutives locales continuent toutefois à être monopolisées par les hommes. « La législation a changé le champ politique, mais la révolution n’a pas eu lieu. Il y a toujours une vision différentialiste du pouvoir », note Catherine Achin, professeure de science politique à l’Université Paris-Dauphine. (Le Moniteur des Pharmacies, 18/01/2020)
Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, regrette que l’âge pivot à 64 ans d’application rapide, soutenu par Matignon, ait dû être retiré au bénéfice d’un âge d’équilibre indistinct et renvoyé aux calendes grecques. « L’introduction de l’âge pivot tranchait et apportait une solution à la fois budgétairement efficace et qui préserve l’équité entre les générations », explique l’enseignant pour qui « la réforme des retraites aurait dû être lancée bien plus tôt dans le quinquennat ». « Le seul espoir qui demeure aujourd’hui est celui d’un gouvernement qui reprend la main au printemps, pour réintroduire un âge pivot d’application rapide », estime-t-il. (www.lopinion.fr, 20/01/2020)
Pour Fabien Blanchot, professeur à l’Université Paris-Dauphine-PSL et Michel Kalika, professeur émérite à l’IAE Lyon School of Management, trois erreurs stratégiques et une erreur de gouvernance peuvent expliquer la chute de Carlos Ghosn. La première erreur stratégique reposerait sur la croyance que la pertinence économique est synonyme de faisabilité et d’acceptabilité. En effet, l’ex-patron aurait franchi la ligne rouge, à savoir le maintien de l’identité des deux entreprises et de leur indépendance juridique, principes fondateurs de l’alliance, en cherchant à transformer l’alliance originelle en une fusion. La deuxième concerne le leadership. La position hégémonique acquise par l’ancien patron entrait, selon les enseignants, en contradiction avec le leadership partagé qu’appelle une alliance. La troisième erreur tient aux relations que Carlos Ghosn n’a pas nouées avec l’Etat français qui était l’un des actionnaires de Renault. Ces trois erreurs illustrent les difficultés du management d’une alliance mondiale et posent la question de la gouvernance de ce type d’organisation, soulignent les professeurs. Selon eux, « l’erreur des organes de gouvernance de Renault-Nissan aura été de ne pas dénoncer la position hégémonique de Carlos Ghosn, du moins ses dérives ». (www.latribune.fr, 21/01/2020)
Dans son rapport publié lundi 20 janvier, l’Institut Cyclope table sur un recul de 2 % en 2020 de l’indice des matières premières, après un repli de 8 % en 2019. « 2019 aura été une année durant laquelle les fondamentaux économiques ont cédé le pas à l’impact des crises géopolitiques. Le climat de l’année a été fortement anxiogène alors même que les craintes à propos de la situation économique ne se concrétisaient pourtant pas », observe Philippe Chalmin, professeur à l’Université Paris-Dauphine et fondateur de Cyclope. Par ailleurs, « l’environnement macroéconomique des marchés ne devrait pas trop surprendre », estime l’enseignant, en rejetant « l’hypothèse d’une récession américaine ». Il juge en outre le ralentissement de la Chine maîtrisé et anticipe « une stagnation industrielle mondiale, sur fond de dollar fort et de taux d'intérêt peut-être un peu moins négatifs ». (Le Monde, 21/01/2020)
Philippe Chalmin, professeur à l’Université Paris-Dauphine, évoque dans une interview l’essor de la production du pétrole de schiste américain. Désormais premiers producteurs mondial de pétrole, les Etats-Unis sont également devenus exportateurs nets. Avec un volume de 9 millions de barils par jour, ils ajoutent 10 % à la production mondiale et obligent les pays membres de l’Opep à baisser leur production pour ramener le marché à l’équilibre. Dans ce contexte, les Américains jouent un rôle de trublion, dénonce Philippe Chalmin. (L’Agefi Hebdo, 16-22/01/2020)
« La politique de l’énergie et la diplomatie de Donald Trump ont bouleversé les fondamentaux du marché pétrolier, tant du côté de l’offre que de la demande », note Patrice Geoffron, professeur à l’Université Paris-Dauphine. Pour lui, un emballement des prix du baril au-delà de 100 dollars restera plausible tant que planera une menace de conflit dans le détroit d’Ormuz. Il estime également que le Green Deal, qui est actuellement en cours d’élaboration par la Commission européenne, va permettre au Vieux Continent de « s’abstraire d’une dépendance à une matière dont la géopolitique nous échappe complètement ». (Les Echos, 22/01/2020)
Si en France Amazon se contente pour l’instant d’inciter les pharmaciens à vendre des produits de pharmacie sur sa marketplace, aux Etats-Unis, la firme ne cache plus son ambition de conquérir le marché de la vente en ligne de médicaments de prescription. En effet, l’entreprise vient de faire l’acquisition de PillPack, une pharmacie en ligne qui possède des licences pour vendre des médicaments de prescription dans les 50 états américains. Claude Le Pen, professeur en économie de la santé à l’Université Paris-Dauphine, ne croit pas à l’arrivée d’Amazon sur le marché français. « En France, la distribution de médicaments s’appuie sur un réseau officinal de proximité sans équivalent dans le monde. Et lorsque vous entrez dans une officine avec une ordonnance, le reste à charge est proche de zéro. Il n’y a donc aucun intérêt à aller acheter des médicaments moins chers sur internet pour se les faire livrer à domicile », explique l’enseignant. « Aux Etats-Unis, cela a du sens car les patients sans mutuelle paient les traitements de leur proche. Et dans certaines zones reculées, la vente par correspondance est le seul moyen d’accéder aux médicaments », ajoute-t-il. (La Gazette des Communes des Départements et des Régions, 20-26/01/2020)
Si la France a fait des progrès indéniables en matière de droits, des inégalités persistent toutefois dans un large éventail de domaines. En effet, même si les femmes sont plus scolarisées et diplômées que les hommes, la différence des salaires reste l’une des inégalités les plus répandues. « Elles gagnent 23 % de moins qu’eux », confirme Alban Jacquemart, sociologue et politiste à l’Université Paris-Dauphine. « A poste, temps de travail, formation et secteur d’emploi comparables, l’écart de salaire inexpliqué demeure encore de 8 à 10 % », indique-t-il. En cause, selon le sociologue : « la sphère domestique, encore largement associée aux femmes, les éloigne du monde du travail, en limitant leur investissement professionnel, ou en les incitant à une réalisation personnelle par la famille plus que par le travail ». « Par ailleurs, le monde du travail valorise des qualités et manières de faire inculquées aux garçons depuis l’enfance comme la pugnacité. Les normes implicites de bons dirigeants attendent une disponibilité en dehors des heures de bureau et une mobilité géographique en cours de carrière », poursuit Alban Jacquemart. Les actions mises en place ont en outre des effets limités, selon lui.
(Mutations, 17/01/2020)
Ouest France fait le point sur Jean Zay, le nouveau spéculateur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), inauguré vendredi, sur le plateau de Saclay. Offrant une capacité de calcul de 16 pétaflops (16 millions de milliards d'opérations par seconde), l'équivalent de la puissance combinée de 40 000 ordinateurs personnels, Jean Zay est l’une des plus puissantes machines d’Europe. C'est surtout le premier supercalculateur spécialement conçu pour les besoins de la recherche en intelligence artificielle. C’est pourquoi le CNRS a particulièrement mis en valeur, lors de l’inauguration, le travail de l’équipe de Jamal Atif, professeur à l’Université Paris-Dauphine, qui œuvre pour une IA « responsable » c’est-à-dire capable d’écarter les données peu fiables, de respecter la vie privée et de résister aux attaques malveillantes.
(Ouest France, 23/01/2020)
Les rencontres RH, organisés le 14 janvier, à Paris, se sont intéressées à la politique de rémunération des entreprises. La rémunération apparaît comme un élément d’identification sociale pour les salariés, souligne Elise Penalva-Icher, sociologue de l’Université Paris-Dauphine, qui note de grandes attentes de transparence de la part de ces derniers. « Discuter salaire, c’est dire qui je suis et où je me situe dans mon entreprise. Mais les grilles de salaire, qui étaient claires durant les trente glorieuses sont devenues floues, avec la complexification des rémunérations et les dispositifs hétérogènes qui complètent le salaire », explique-t-elle. Les salariés développent donc des stratégies relationnelles pour évaluer leur rémunération. « Ils se comparent à leurs collègues ou à leurs supérieurs, sauf les femmes, qui s'informent plutôt auprès de leurs subalternes pour relativiser l’inégalité salariale qui les touche. Et cette comparaison brouillonne ne produit qu’insatisfaction », ajoute Elise Penalva-Icher.
(Le Monde, 24/01/2020)
L’arrivée du coronavirus soulève la question de ses conséquences possibles sur la croissance mondiale. Une étude menée par des économistes australiens suggère que la perte de PIB mondial liée à une pandémie de grippe sévère serait comprise, selon le degré de gravité, entre 1% de PIB dans un cas relativement contenu et 13 % dans un scénario catastrophe. Pour sa part, Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, estime que « si l’épidémie chinoise actuelle vient à déraper, l’effet sur le PIB mondial pourrait aisément atteindre quelques dixièmes de point de pourcentage, ce qui est significatif et justifie d’être surveillé par les autorités économiques ».
(L’Opinion, 28/01/2020)
Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit, le professeur en sociologie à l’Université Paris-Dauphine, Arnaud Mias, la syndicaliste Valérie Labatut, et le député Jacques Maire ont été invités à s’exprimer dans l’émission « Le temps du débat » sur France Culture. Pour sa part, l’enseignant estime que si réfléchir au système de retraite implique d’aborder la question de la pénibilité, la discussion actuelle devrait être également l’occasion de poser la question de la soutenabilité au travail. En effet, l’envie de finir avec sa vie au travail augmente quand les conditions au travail se détériorent. Il ne s’agit donc pas seulement de compenser la pénibilité du travail, mais aussi de le transformer profondément, indique Arnaud Mias.
(La Croix, 30/01/2020)
Si à l’école les filles affichent des performances en mathématiques presque identiques à celles des garçons, dans le monde professionnel, elles sont massivement sous-représentées chez les ingénieurs et les scientifiques. Cela ne constitue toutefois pas une preuve que le genre féminin est discriminé dans ce type d’études et de carrières, soulignent Thomas Breda (Paris School of Economics) et Clotilde Napp (Université Paris-Dauphine). Dans une étude exploitant des données sur 300 000 élèves de 15 ans, dans 64 pays, les deux chercheurs expliquent que « les filles qui à l’école sont bonnes en mathématiques, sont, relativement aux garçons, encore meilleures dans les disciplines littéraires. Il n’est donc pas étonnant qu’elles se tournent davantage vers ce type d’études ». « Une fois que ce seul facteur est pris en compte (la différence de performance relative et non absolue), les trois quarts des différences de représentations entre hommes et femmes dans les carrières scientifiques disparaissent », ajoutent-ils.
(Elément pour la Civilisation Européenne, février – mars 2020)
En 2049, ce seront les batteries des voitures électriques qui permettront de stocker l’électricité d’origine éolienne ou solaire, d’après un scénario présenté par L’Obs dans une hors-série. Dans cette hypothèse, le charbon et les produits pétroliers auront presque disparu et la consommation d’énergie sera reportée sur l’électricité parce qu’on sera capable de produire, sans émettre de CO2, avec le nucléaire, l’hydraulique, le solaire et l’éolien. Ainsi dans trente ans, 50 % de l’électricité seront encore produites par le nucléaire, contre 75 % actuellement. La France de 2049 consommera en outre moins d’énergie grâce notamment aux immeubles d’habitation et bureaux infiniment mieux isolés, avec des pompes à chaleur et des chauffe-eau thermodynamiques, ainsi qu’un renouvellement total des véhicules de transport. « Dans un scénario rose, les émissions de CO2 passeraient de plus de 35 milliards de tonnes par an aujourd’hui à moins de 10 milliards en 2049. Soit le niveau de 1950, avec une population trois fois plus nombreuse et un PIB mondial dix fois plus important », indique Patrice Geoffron, professeur à l’Université Paris-Dauphine.
(L’Obs Hors-série, N 2002 - 2020)
Etudiants et alumni de Dauphine
Camille Neveu est nommée directrice des affaires fiscales et comptables au sein de l’Association française de la gestion financière (AFG). Titulaire d’un Master 2 en fiscalité de l’entreprise à Paris-Dauphine, elle était responsable du département d’ingénierie patrimoniale du family office Witam MFO depuis 2017.
(Exécutives, 02/01/2020)
Yannick Samson devient conseiller politique « climat et environnement » et chef de cabinet de l’ambassadeur de France à Pékin. Diplômé en affaires publiques de l’Université Paris-Dauphine, il était conseiller pour les enjeux globaux à l’ambassade de France à Brasilia depuis 2015. (Bulletin Quotidien, 06/01/2020)
Armelle de Selancy devient la nouvelle directrice de la communication de la Fédération française de l’assurance. Cette diplômée de Paris-Dauphine était jusqu’ici directrice marketing et communication de Meridiam. (La Correspondance Economique, 08/01/2020)
Carole Spada, titulaire d’un DESS en administration et gestion publique et d’un DESS en management des institutions culturelles de Paris-Dauphine, a été nommée directrice régionale adjointe déléguée des affaires culturelles de la région Ile-de-France, chargée de l’action territoriale et des industries culturelles. Elle était, depuis septembre 2017, chef du bureau de l’animation et de la veille du service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes de la direction générale de la cohésion sociale au ministère des Solidarités et de la Santé. (Correspondance Economique, 09/01/2020)
Julia Clavel, jusqu’alors adjointe à la directrice de la stratégie de Saint-Gobain, devient directrice de la Stratégie France, Europe du Sud, Afrique et Moyen-Orient de ce même groupe. Titulaire d’une licence en économie appliquée de l’Université Paris-Dauphine, elle fut, de janvier à juillet 2016, chargée de mission questions budgétaires et numériques au cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Economie, de l’industrie et du Numérique.
(Correspondance Economique, 10/01/2020)
Clémence Mignot-Dupeyrot, titulaire d’un Master Business administration and management de l’Université Paris-Dauphine, a été promue directrice des relations investisseurs de ALD Automotive. (Option Finance, 13/01/2020)
La Tribune Edition Quotidienne consacre un article à Christophe Courtin, créateur de Santiane, la première assurtech hexagonale. Le quotidien relate comment ce diplômé de Paris-Dauphine s’est tourné vers le domaine de l’immobilier d’entreprise, tout en poursuivant une activité de Business angel via Courtin Investment qu’il a créée en 2015 pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leurs start-up. (La Tribune Edition Quotidienne, 14/01/2020)
Nathalie Guillet-Gérard prend la direction générale de Dalloyau. Après un passage en fonds d’investissement, cette diplômée de l’Université Paris-Dauphine a accompagné le groupe Rush pendant quatre ans. (Les Echos, 16/01/2020)
L’émission 19/20 Limousin de France 3 Limousin propose le portrait de Matthieu Voisin, joueur de Rugby, 3e ligne au CAB (Club Athlétique Brive Corrèze Limousin). Le jeune homme de 23 ans est également étudiant en Licence gestion finance à l’Université Paris-Dauphine, qui offre des cursus adaptés aux sportifs de haut niveau. Matthieu Voisin raconte qu’il a eu une prise de conscience lorsqu’il s’est blessé en 2017 et qu’il a dû s’éloigner du terrain pendant un an. « J’ai failli arrêter le rugby. Donc, on prend conscience de la réalité de la chose et que si on n’a pas une formation ou une préparation d’après carrière fixée, ça peut être compliqué pour la suite », explique-t-il. Bizarrement, les partiels sont plus stressants que les matchs, confie le sportif. « On n’est pas habitué à avoir cette réflexion mentale plus que physique, donc c’est plutôt les partiels qui m’épuisent le plus », poursuit-il. (France 3 Limousin, 21/01/2020)
L’Agefi Hebdo dresse le parcours professionnel de Jérôme Albus, directeur régional France et Benelux de Tink. Titulaire d’une Licence d'économétrie et d’un Master 2 de gestion de la technologie et de l'innovation de Paris-Dauphine, il a été chargé de relancer l’entreprise Sungard en France, qui est devenue le leader mondial des solutions de gestion de trésorerie. « J’ai d’abord travaillé en avant-vente dans toute la zone Europe Moyen-Orient Afrique. J’avais un rôle à la fois technique et métier, j’accompagnais tout le cycle de vente. J’étais confronté à des cultures très variées, c’était ce que j’avais toujours voulu faire ! », indique-t-il. Quelques années plus tard, Jérôme Albus, devenu alors directeur commerciale de l’entreprise, quitte Sungard, qui a été reprise par Fidelity National Information Service (FIS). Il intègre en 2018 Tink, une plateforme d’open banking qui vient de signer un partenariat avec BNP Paribas. « L'open banking et les cas d'usages se développent à une vitesse incroyable. C'est grisant ! », dit-il avec enthousiasme. (L’Agefi Hebdo, 23/01/2020)
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