Retour sur la session Art&Fact de 2021

C'est à Dauphine - PSL, qu'a eu lieu l'exposition rituelle, en septembre 2021

Pour cette huitième édition d’Art&Facts, le projet pédagogique du parcours de 2ème année de master Conseil et recherche en audit et contrôle interroge l’avenir de nos étudiants dans leur vie professionnelle et au-delà : « quand tu seras manager, tu verras ? ». C’est en tentant de répondre à cette question que les étudiants se sont engagés dans un processus de création. Ils vous proposent maintenant de découvrir leurs œuvres.

Cette édition est marquée par une variété de formes et de supports. Elle matérialise aussi un regard où cohabitent tout à la fois humour, ironie et tendresse pour le monde de l’audit. Un monde de règles et d’équilibres où il est parfois difficile de vivre certes, mais dans lequel on a envie d’entrer. Ils le feront désormais armés d’un recul que la forme artistique a contribué à leur donner.

Conception originale : Philippe Mairesse – Gwenaelle Nogatchewsky

Animation et coaching : Emmanuella Dufourt – Pierre Labardin – Mikaël Monchicourt – Raphaël Tiberghien

 

Déséquilibre et des équilibres

Cette œuvre représente l’équilibre global de la vie d’un auditeur. L’équilibre général est représenté par les verres flottant à la surface de l’eau d’une piscine. Ces verres contiennent divers objets caractérisant la vie professionnelle et personnelle de l’auditeur, constituant des facteurs qui influent sur son équilibre. D’abord perçus comme binaires, nous en sommes venus à nous rendre compte que ces facteurs sont interdépendants : ils sont parfois complémentaires, parfois opposés et certains facteurs en engendrent d’autres, constituant un ensemble d’équilibre complexe au travers d’un écosystème d’interconnexions (chaque lien entre les verres illustre un équilibre ou au contraire un déséquilibre)

Céline Zeng - Clara FIALHO Rémi MAGNIETTE Valentin PIZON Hugo CHESNEL

 

Des possibilités infinies

Cinq étudiants, cinq avenirs différents, pourtant un socle commun : l’éducation que nous a apporté le Master CARF et que nous apportera le Master 124 au cours de cette année. Nous avons cherché à représenter ce socle commun à travers quatre matériaux de base.

Quatre matériaux pour créer le plus de scénarios possibles, symbolisant les différents secteurs professionnels dans lesquels nous aurons l’opportunité de travailler : Du carton, du fil de fer, de l’aluminium et enfin des post-it. Laissant libre cours à notre créativité nous avons créé une trentaine de scènes, présentant des situations tirées de l’avenir que nous nous imaginons, ainsi que des rêves auxquels nous aspirons. Nous vous invitons à explorer nos univers, les interpréter et rêver.

Gauthier DEBUT – SOUTIF Victoire – Anaëlle TORRES-GODDET Jules – Clémence GAILLARD

 

Détails et flou

Nos études et expériences nous encouragent à développer une vue d’ensemble et à mener une approche globale : nous pouvons travailler dans tous les secteurs, intégrer tous les types d’organisations et interagir avec des acteurs de tous les services. Cette vision globale nous amène à nous questionner sur notre capacité à comprendre l’ensemble des domaines liés à notre environnement de travail. En revanche, la spécialisation permet d’avoir une approche détaillée dans un domaine de compétence particulier. Le paradoxe réside dans le fait que la vue d’ensemble est une vision floue et ne permet pas de comprendre ainsi que d’apercevoir l’ensemble des détails. Vue d’ensemble et spécialisation sont alors interdépendants et nous permettent de comprendre la totalité d’une organisation ainsi que ses détails. Aucune des deux visions seules ne nous permet de comprendre l’ensemble du fonctionnement d’une organisation.

Hugo GUERINEL – Jean-Germain MASSON – Maximilien ROLAND GOSSELIN – Valentine DUSSEAU – Erwan DANIEL – Guillaume SNOECKX

 

Tout ça pour ça

Notre projet représente une mission d’audit. La signature de la lettre mission enclenche une mission d’audit qu’une équipe d’auditeurs tente de mener à bien. Cependant, les difficultés sont plus nombreuses que prévues (opérations frauduleuses, écarts, factures manquantes…). Ceci ne va pas arrêter nos vaillants auditeurs qui tentent de mener la mission à bien. En effet, une méthodologie méticuleuse est là pour les aider, même s’il est difficile de l’appliquer dans certaines situations. D’après vous les comptes seront-ils certifiés ?

Magali DA SILVA – Julia VERHOEVEN – Alexandre HENRI – Romain-Ghislain HAMMERER – Raphael MARTIN

 

Julie

Aujourd’hui, c’est l’histoire de Julie qu’on souhaite vous raconter. En Julie, il faut voir chacun d’entre nous : en quête d’un équilibre entre une vie active indéniablement exigeante et les valeurs personnelles. Aussi, nous vous invitons à entrer dans le bureau de Julie, un espace où vont continuellement s’entrelacer ces deux univers tantôt incompatibles tantôt indissociables. Branchez des écouteurs, mobilisez vos sens et plongez pleinement dans cette partie de sa vie. Bienvenue chez Julie.

Lisa FOUNEAU – Soukeina EL MOCTAR – Jeanne SADORGE – Florence FENG – Emma ROCHETEAU – Myliane BATCHY

 

Le Dilemme de l’auditeur

EY et l’affaire Wirecard ou encore Mazars et William Saurin… les cas de fraudes que les commissaires aux comptes n’ont pas détecté prolifèrent. Le redoutable dilemme de l’auditeur réside dans la certification des comptes lors d’une situation ambiguë̈ comme par exemple la réception d’une facture en langue étrangère que le client refuse de traduire. Se pose alors la question de l’indépendance de l’auditeur : l’est-il réellement quand on sait que son travail est influencé par le bon vouloir de son client dont il dépend financièrement ? Doit-il fermer les yeux sur ces situations, prenant le risque de passer à côté d’une potentielle fraude ? Notre film s’intéresse au cheminement interne de l’auditeur et aux différentes conséquences de ses choix - relationnelle, économique, politique, professionnelle, réputationnelle, etc… - cette réflexion menant au dilemme final : certifier ou ne pas certifier ?

Eléonore CORP – Thomas GRANDJEAN – Chérine MAROUANI – Amélia MARTIN – Axel MEDRINAL – Amy TRAORE

Publié le 1 octobre 2021