Revue de presse décembre 2020

Découvrez la revue de presse de Dauphine-PSL du mois de décembre 2020

Université Paris Dauphine - PSL

L’Université Paris-Dauphine-PSL a obtenu sa ré-accréditation EQUIS (European Quality Improvement System) pour une durée de 5 ans. Ce succès récompense la stratégie de Dauphine-PSL et témoigne d’une progression significative du processus d’amélioration continue depuis sa dernière accréditation en 2015. Elle est d’ailleurs la première et seule université française parmi le cercle des établissements accrédités EQUIS. « Cette labellisation est pour nous une reconnaissance importante de l’engagement au quotidien de nos équipes et étudiants. Elle consacre nos efforts dans de nombreux domaines qui sont pour nous essentiels, de la qualité de la recherche aux valeurs de responsabilité sociale et bien sûr le lien étroit avec le monde socio-économique », se réjouit Patrice Geoffron, Administrateur Provisoire de l’Université Paris-Dauphine-PSL. « Ce label est à la fois une reconnaissance et une incitation pour Dauphine-PSL à poursuivre dans cette voie », ajoute-t-il.  (www.mondedesgrandesecoles.fr, 01/12/2020)

El Mouhoub Mouhoud a été élu président de l’Université Paris-Dauphine-PSL. Ce spécialiste de la mondialisation a enseigné dans différentes universités avant de rejoindre Paris-Dauphine en 2006, où il dirigea la mention Affaires internationales et Développement. El Mouhoub Mouhoud dirige également le parcours de Master Affaires Internationales 212 de Paris-Dauphine depuis 2011, et a co-fondé le Master « Peace Studies » avec les informaticiens et les politistes de l’Université. (Correspondance Economique, 04/12/2020)

Dans un premier entretien à la presse en tant que président de l’Université Paris-Dauphine, El Mouhoub Mouhoud, dévoile les grandes lignes de son futur mandat et fait le point sur les enjeux à venir. Il explique que son premier objectif est de consolider ce que l’Université a mis en place. Selon lui, « la dynamique d'intégration avec l'Université PSL (Paris, Sciences et Lettres) est une trajectoire à consolider. Il s'agit notamment des sept programmes gradués auxquels Dauphine participe au sein de PSL ». « Nous allons aussi lancer des programmes transdisciplinaires, qui sont encore plus nécessaires avec les effets de la crise sanitaire », ajoute le président. De nouvelles formations vont également voir le jour. « Nous déployons par exemple notre programme transversal Dauphine Numérique pour déboucher sur un master internationalisé de haut niveau », poursuit El Mouhoub Mouhoud. Par ailleurs, « nous opérons un très grand chantier sur l'international. J'ai convaincu mes collègues en expliquant qu'il faut transformer les crises en opportunité », souligne le professeur. « Par exemple, nous avons appris à travailler autrement. Je fais ainsi beaucoup de conférences avec des collègues de Columbia et Princeton par Teams », illustre-t-il. Enfin, le nouveau Conseil environnemental et social de Dauphine fera en sorte que les questions environnementales soient enseignées dans les cursus et dans les activités de recherche, conclut l’enseignant. (www.letudiant.fr, Amélie Petitdemange, 09/12/2020)

La Fondation Dauphine annonce le lancement de son extension, « la Paris-Dauphine Foundation Inc », aux États-Unis. Conçue par des bénévoles engagés et attachés à Dauphine, la Fondation ambitionne de créer une communauté large d’anciens sur le territoire américain, de favoriser l’entraide entre les étudiants et les alumni, mais aussi de promouvoir l’Université. Les « trustees » de la Fondation Dauphine USA ont, par ailleurs, choisi de soutenir financièrement trois piliers de l'Université : le développement de l'incubateur et des start-up « Dauphinoises » ; la mobilité internationale pour que les jeunes Dauphinois puissent découvrir de nouveaux horizons ; et le programme « égalité des chances » qui permet à de nombreux lycéens en France d'avoir les ressources pédagogiques nécessaires pour rejoindre l'Université et de bénéficier d'un accompagnement pendant leurs études.  (frenchmorning.com, 02/12/2020)

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

D’après plusieurs enquêtes, près de 40 % des Français ne souhaitent pas se faire vacciner contre le Covid-19, alors que ce chiffre est de l’ordre de 25 % en moyenne dans le monde. Face à cette défiance, un effort pédagogique autour du vaccin à venir semble de mise pour permettre à tout un chacun de saisir les enjeux, estiment Miquel Oliu-Barton, maître de conférences en mathématiques à l’Université Paris-Dauphine-PSL et Bary Pradelski, chargé de recherche en économie au CNRS. Ils établissent également dans une tribune la liste des personnes à vacciner en priorité. Selon eux, il faut savoir conjuguer égalité, fraternité et efficacité, en temps de crise. En outre, tout le monde s'accorde pour donner la priorité aux personnes les plus vulnérables et au personnel soignant. Cependant, dans un rapport publié en juillet, un consortium autour du conseil scientifique identifie une catégorie de personnes en plus sur lesquelles il est essentiel de mettre l’accent : les « connexionnistes », les personnes au cœur de nombreuses interactions sociales. Il faudrait aussi ajouter à cette catégorie les voyageurs, précisent les deux experts. Pour le mathématicien et l’économiste, il est nécessaire de définir une stratégie de vaccination qui ait du sens. (Le Monde, 01/12/2020)

Dans une tribune, Eva Delacroix-Bastien et Florence Benoît-Moreau, chercheuses en recherche en management à Paris-Dauphine, indiquent que depuis le début des années 2010, un mouvement s’est fait jour pour une offre de jouets moins strictement genrée. Les magasins ciblant une clientèle CSP+ ont proposé de plus en plus des jouets explicitement « neutres », en tout cas sans codes couleurs enfermants, observent-elles. « Des enseignes grand public se sont aussi engagées en faisant la chasse aux stéréotypes », ajoutent les chercheuses. « À l’initiative du gouvernement, une charte a même été signée en septembre 2019 par la majorité des acteurs de la filière, les amenant à supprimer les catégories filles-garçons de leurs magasins, catalogues et sites internet, et à recourir indifféremment à des jeunes mannequins des deux sexes pour illustrer les présentations de produits », détaillent-elles. Cette charte signée l’an passé a constitué un grand progrès dans la lutte contre ces stéréotypes, mais les freins sont importants, déplorent Eva Delacroix-Bastien et Florence Benoît-Moreau. Un suivi des effets de cette charte est donc indispensable, d’après les expertes. « À côté des pouvoirs publics, les consommateurs ont leur rôle à jouer », complètent-elles. (Libération, Eva Delacroix-Bastien et Florence Benoît-Morceau, 04/12/2020)

Pour que l’UE atteigne son nouvel objectif climatique, Géraud Guibert, président de La Fabrique écologique et Christian de Perthuis, professeur à l’Université Paris-Dauphine et fondateur de la Chaire Economie du Climat, préconisent une triple réforme. D’abord, le rationnement des émissions de CO2 doit être élargi, pour inclure dans le système européen de quotas le transport et le bâtiment, avancent-ils. « Un tel élargissement ne pose pas de difficulté technique, mais implique d’anticiper ses impacts distributifs pour les acteurs qui subiront un renchérissement des combustibles d’origine fossile », précisent les deux économistes. Ensuite, « le système d’échange doit envoyer un signal sans ambiguïté sur la trajectoire future du prix du CO2 sur ce marché. Il faut resserrer le plafond des émissions et fixer à l’avance un corridor balisant sa trajectoire future », ajoutent-ils. Enfin, il est, selon eux, « indispensable de corriger le système de distribution gratuite des quotas, qui reste la méthode d’allocation majoritaire pour les installations industrielles ». Par ailleurs, le « mécanisme d’ajustement aux frontières », proposé par la Commission européenne et le président américain Joe Biden, pourrait faire l’objet d’un dispositif coordonné, suggèrent Géraud Guibert et Christian de Perthuis. « Ce système de prélèvements et de subventions aux frontières égaliserait les conditions de concurrence et bloquerait les délocalisations potentielles. Il s'appliquerait aux pays qui ne jouent pas le jeu de l’accord de Paris, en particulier ceux qui n’auraient pas de dispositif réglementaire ou fiscal décourageant les émissions de carbone », résument-ils. (Le Monde, 06-07/12/2020)

Alors que le marketing vert s’est imposé dans nos écrans, Béatrice Parguel, chercheuse CNRS au sein du département marketing de l'Université Paris-Dauphine, estime qu’il ne faut pas se laisser avoir par les éléments graphiques suggérant la vertu environnementale. « Le greenwashing passe fréquemment par l'exécution publicitaire, qui repose sur l'utilisation de mots ou d'éléments graphiques (un ours blanc, une forêt, etc.) évoquant la nature, c'est ce que l'on appelle le greenwashing d'exécution », explique la chercheuse. Elle souligne également qu’il faut se méfier des publicités qui jouent sur la confusion de certains termes. « Récemment, le greenwashing procède de plus en plus de l'amalgame : électrique donc écologique, compensée donc responsable », ajoute-t-elle. « Attention toutefois à ne pas voir du greenwashing partout », avertit Béatrice Parguel. Pour cette spécialiste, qui a fait dix ans de recherches sur le greenwashing, « il faut encourager les marques, pas encore parfaites, qui font des efforts de manière sincère et s'améliorent d'année en année ». (www.challenges.fr, Agathe Beaujon, 08/12/2020)

Jean-Marie Pillon, maître de conférences à l’Université Paris Dauphine-PSL et auteur du livre « Pôle emploi - Gérer le chômage de masse », fait partie des invités de franceinfo pour parler des conséquences de la crise sanitaire. « Dans un premier temps, on peut faire l’hypothèse que les métiers situés sur les branches d’activités avec le plus de valeur ajoutée devraient être plus protégés que les autres, parce que ce sont avant tout les activités opérationnelles et les activités sur lesquelles les personnes sont les moins qualifiées, qui seront touchées en premier par la crise », explique l’enseignant. Ainsi, les classes supérieures devraient être touchées un peu plus tardivement, poursuit-il. Jean-Marie Pillon précise également que les faillites pourraient se multiplier tout au long de l’année 2021. « Même les entreprises les plus solides pourraient être touchées », prévient-il. Dans ce contexte, le problème consiste à savoir si Pôle emploi est en mesure de fournir une allocation à chacune de ces personnes, relève l’enseignant. La deuxième question qui va se poser est : dans quelle mesure est-ce que l’assurance chômage se trouve protégée, complète l’expert. (franceinfo, Frédéric Carbonne, 22/12/2020)

Dans le cadre d’une interview accordée à franceinfo, Dominique Méda, sociologue et directrice de l’Institut de recherches interdisciplinaires en sciences sociales (Irisso) à l’Université Paris Dauphine-PSL, parle des « Travailleurs de première ligne », ces personnes qui ont eu un rôle absolument essentiel pendant la crise, et qui ont pris des risques considérables pour permettre à la société de continuer de fonctionner. Aux Etats-Unis, le Center for Economic and Policy Research a démontré dans une enquête sur les industries de premières lignes que les femmes, les personnes issues de l’immigration et les personnes à bas revenus y sont surreprésentés, explique-t-elle. Une autre étude de l'office britannique des statistiques a également montré que ces personnes payaient un très lourd tribut, « c’est-à-dire qu’elles étaient non seulement surexposées, mais qu’il y avait aussi une surmortalité de ces travailleurs essentiels », ajoute la sociologue. Pour Dominique Méda, cette crise a finalement eu le mérite de mettre en lumière des gens qui ont eu une vie invisible auparavant. Elle déplore toutefois que ces derniers ne soient pas suffisamment défendus. (franceinfo, Frédéric Carbonne, 23/12/2020)

En accélérant la transition numérique, la crise sanitaire a consacré la toute-puissance des géants de la technologie aux milliards d'utilisateurs quotidiens, mais aussi sonné le réveil des Etats face à leur emprise. En effet, les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et les Batx chinois sont devenus omniprésents durant l’année 2020. D’ailleurs, la valeur boursière des Gafam continue d’augmenter : ils pèsent actuellement près de 8 000 milliards de dollars en Bourse, contre un peu plus de 2 000 milliards il y a cinq ans. Selon Joëlle Toledano, professeure à Dauphine-PSL et auteure de « GAFA : Reprenons le pouvoir ! », ces « superstars » du capitalisme de plateforme « ont donné le sentiment, dans ce monde où tant de choses qui semblaient solides sont aujourd'hui fragilisées, d'être hors-sol et même invincibles ». « Jusqu'en 2017, on considérait que les avantages apportés, notamment en termes d’innovation, étaient supérieurs aux dégâts occasionnés », mais le vent a tourné, explique-t-elle. En plus de contrôler l'accès du monde numérique, ces monopoles enferment leurs utilisateurs dans des « écosystèmes verrouillés », déplore l'économiste. (AFP Mondiale, evs/aue/mck/am, 28/12/2020)

Si la crise sanitaire a mis sur le devant de la scène les métiers dits « de première ligne », Serge Perrot, professeur de management à l’Université Paris Dauphine-PSL et codirecteur du Master Conception et innovation en management, démontre, à partir d’une étude, que l’utilité sociale d’un métier est difficile à définir. Selon lui, cette utilité sociale peut être perçue comme directe. « C’est le cas des infirmiers et des autres soignants », précise-t-il. Beaucoup de salariés se sentent cependant moins reconnus que ceux qui travaillent dans la santé, car leur utilité est indirecte et donc moins visible, explique l’enseignant. « Une autre dimension est l’immédiateté (…). Ici encore, les salariés se sentent socialement utiles, mais leur utilité n’est pas assez reconnue car, cette fois, elle l’est à long terme », ajoute-t-il. Ainsi, les travailleurs qui sont socialement reconnus sont surtout ceux dont l’utilité est directe et immédiate, résume Serge Perrot. Par ailleurs, la perception d’utilité varie en fonction des personnes à qui s’adresse le travail. En effet, « on peut se sentir utile pour les autres même si le périmètre de l’utilité est local ou la cible étroite », poursuit le professeur. Il déplore toutefois que les métiers les plus utiles à la société ne soient ni les mieux ni les moins payés. (Entreprise & Carrières, Irène Lopez, 21/12-10/01/2021)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Isabelle Le Fouest est nommée secrétaire générale de la Direction des retraites et des solidarités (PRS) du groupe Caisse des Dépôts à compter du 1er décembre. Titulaire d'un DESS en gestion de l'Université Paris Dauphine - PSL, elle était secrétaire générale d’Haropa Ports de Paris et membre du comex interportuaire depuis 2018. (Correspondance Economique, 01/12/2020)

Yann Auregan rejoint D'Ornano + Co en qualité d’associé au sein de son pôle juridique. Titulaire d’un Master 2 fiscalité de l’université de Dauphine-PSL, il a commencé sa carrière chez Mayer Brown en 2012, puis intégré Latham & Watkins où il exerçait depuis plus de six ans. (Option Droit & Affaires, 04/11/2020)

Maxie Laube est promue secrétaire générale d'Union Investment Real Estate France. Titulaire d’un Executive Master expert conformité de Dauphine-PSL, elle était responsable des opérations de cette société en 2014. (Exécutives, 03/12/2020)

Sylvain Fortier, représentant d'Ivanhoé Cambridge Inc. au conseil d'administration de Gecina, est remplacé par Karim Habra. Titulaire d'une Maîtrise de Sciences de Gestion et d'un DESS en Finance d'entreprise et ingénierie financière de Dauphine-PSL, Karim Habra est directeur général Europe et Asie-Pacifique d'Ivanhoé Cambridge. (www.immoweek.fr, 08/12/2020)

Stéphanie Passet est nommée directrice des investissements de l'équipe dette infrastructure de BNP Paribas AM. Diplômée en finance internationale de Dauphine-PSL, elle occupait, depuis 2010, le poste de directrice exécutive au sein de l’équipe dette infrastructure des marchés de capitaux de Crédit Agricole CIB à Paris. (L’Agefi, 10-16/12/2020)

 

Jérôme Guilbert devient directeur de la communication du groupe Scor. Il occupait le même poste au sein de Sciences Po depuis 2013. Jérôme Guilbert est lui-même diplômé de cet institut d'études politiques, de Dauphine-PSL et de la London Business School. (www.optionfinance.fr, 18/12/2020)

Le groupe Primagaz a nommé Glaura Kartalian au poste de présidente. Titulaire d'un MBA (Dauphine-PSL/Université du Québec de Montréal), elle était, depuis septembre 2017, directrice financière de Supergasbras Energia, la branche énergie du groupe SHV au Brésil. (Correspondance Economique, 18/12/2020)

Estelle Dhont-Peltrault a été nommée adjointe au chef du service de l'innovation, du transfert de technologie et de l'action régionale au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Titulaire d’une Maîtrise d’Economie Appliquée de Dauphine-PSL, elle était chargée de mission « économie de la recherche et de l'innovation » au sein de cette même direction depuis septembre 2018. (Correspondance Economique, 21/12/2020)

Emmanuel de Geuser a rejoint Vivalto Santé en tant que directeur général adjoint. Diplômé de l’Université Paris Dauphine-PSL, il était dernièrement directeur financier et membre du comité exécutif du groupe Roquette. (Les Echos, 21/12/2020)

 

Publié le 31 décembre 2020