Revue de presse janvier 2021

Découvrez la revue de presse de Dauphine-PSL du mois de janvier 2021

Université Paris Dauphine - PSL

Dans un entretien aux Echos, le nouveau président de Paris-Dauphine, El-Mouhoub Mouhoud, regrette « l’incertitude radicale » dans laquelle se trouvent les universités. Selon lui, le fait que les étudiants n’aient pas été mentionnés par le Premier ministre Jean Castex lors de sa conférence de presse du 7 janvier est une « omission » qui révèle « un manque de stratégie en direction des universités ». Le président pointe « un paradoxe très fort » entre, d’un côté, « les tests massifs envisagés en relation avec les services sociaux des universités » et le tutorat et, de l’autre, le risque que ces dispositifs « ne concernent que très peu d’étudiants », faute de présents sur site. Ainsi, il appelle à « une stratégie beaucoup plus active en direction des universités ». « Le coût à moyen terme est désastreux », prédit-il en évoquant « la croissance économique globale » et « la détresse » des étudiants. (Les Echos, M.-C. C., 13/01/2021)

Dans un contexte marqué par la nécessité de maintenir la distanciation sociale, le campus tunisien de l’Université Paris Dauphine-PSL a redoublé d’efforts pour déployer de nouveaux formats d’enseignements ou de rencontres à distance. Lors du confinement de mars dernier, l’établissement a impeccablement réussi son basculement du présentiel au distanciel. Tous les étudiants ont disposé de leurs accès à la plateforme Teams pour bénéficier d’une parfaite continuité pédagogique, avec 100 % des cours et programmes d’études assurés par l’Université. Dauphine I Tunis a également conçu d’autres formats digitaux pour partir à la rencontre du public lycéen des futurs bacheliers et des étudiants de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, l’Université Paris-Dauphine-PSL I Tunis entend faire de la culture digitale une valeur infuse dans sa relation avec sa communauté, intégrant la technologie comme un élément majeur de l’innovation pédagogique. « La maturité de notre culture digitale nous permet aujourd’hui d’honorer l’ensemble de nos rendez-vous annuels, d’en proposer de nouveaux sans limites géographiques et de travailler avec une encore plus grande interaction avec Dauphine I Paris en créant des événements communs qui renforcent nos synergies », explique Amina Bouzguenda Zeghal, directrice générale du campus tunisien de l’Université française. (www.espacemanager.com, 18/01/2021)

L'Université Paris-Dauphine-PSL et Christie's proposent une formation pour les professionnels qui adapte les enseignements de gestion du patrimoine aux spécificités du marché de l'art. Cette collaboration entre l'Institut de gestion de patrimoine de Dauphine et la société de vente aux enchères internationale permet d'allier deux mondes et de traiter à titre principal et de façon systématique et développée des aspects financiers du marché de l'art sous l'angle de la gestion de patrimoine. (Droit & Patrimoine Hebdo, 18/01/2021)

Covéa devient mécène de l’Université Paris Dauphine-PSL. Le groupe d’assurance mutualiste prévoit ainsi de recruter, dans les prochaines années, de jeunes talents aux compétences en phase avec les évolutions de son marché, notamment dans les domaines en forte croissance comme les métiers du chiffre, du juridique ou du numérique. Dans un communiqué, Jacques Feytis, son directeur des ressources humaines, précise que « l’un des objectifs est de tripler, d’ici deux ans, les effectifs d’alternants et de leur offrir un véritable parcours au sein de Covéa, en créant une communauté qui leur est dédiée et en les orientant vers des métiers en devenir » (La Nouvelle République du Centre-Ouest, 19/01/2021)

Invité d’Europe 1, El Mouhoub Mouhoud, président de l’Université Paris Dauphine-PSL, revient sur ses solutions pour que les étudiants aillent bien pendant cette crise sanitaire. Il explique que son établissement a mis en place un protocole de suivi destiné aux étudiants qui présentent des signes de détresse psychologique en cette période difficile. En effet, une enquête nationale qui vient de sortir montre que le passage de 9 à 18 % d’étudiants déclarant en état dépressif est une réalité, précise le président. « On a aussi 11 à 22 % d’étudiants qui déclarent des idées suicidaires, et puis il y a 27 % d’étudiants qui ont des troubles anxieux », ajoute-t-il. « Mon désir ardent c’est donc de faire revenir nos étudiants sur site. La mission des enseignants-chercheurs c’est d’être auprès des étudiants pour répondre à leurs demandes, et les étudiants ont besoin de cette proximité physique, souligne El Mouhoub Mouhoud. Ainsi, « nous utilisons toutes les brèches pour les faire revenir. Nous avons, par exemple, des petits groupes de 10 qui peuvent revenir pour des soutiens psychologiques », poursuit-il. « On aurait aimé que l’on puisse les faire revenir pour du soutien pédagogique, mais cela n’est pas possible (…) On n’est pas totalement autonome en particulier s’agissant des questions de sécurité sanitaire, on est obligé de suivre la loi et les circulaires du ministère », conclut le président. (Europe 1, Elisabeth Assayag, Emmanuel Duteil, 20/01/2021)

El Mouhoub Mouhoud, nouveau président de l’Université Paris-Dauphine-PSL, explique, au site www.mondedesgrandesecoles.fr, comment l’établissement fait face à la crise sanitaire. Le dirigeant indique qu’un dispositif de « veilleurs » a été mis en place afin de détecter les situations de détresse psychique chez les élèves et le personnel. « Le modèle pédagogique de Dauphine basé, dès l’origine sur des petits groupes, nous permet d’assurer un suivi plus granulaire. Un véritable atout », souligne-t-il. L’enseignant-chercheur annonce, par ailleurs, la poursuite du déploiement du programme « Dauphine Numérique », par la création d’un parcours de master internationalisé alliant IA et sciences des organisations et de la décision. Dans le cadre de la réforme des lycées et du baccalauréat, l’Université va aussi proposer des parcours pluridisciplinaires conformes aux nouvelles attentes. Concernant le projet immobilier, une concertation sera menée avec les étudiants, les enseignants et le personnel pour que la transformation prenne en compte les avis de tous ainsi que les changements de comportements liés à la crise. (www.mondedesgrandesecoles.fr, Clarisse Watine, 26/01/2021)

Investie sur les sujets relatifs à la ruralité depuis 2018, l’Université Paris-Dauphine lance, en partenariat avec le mouvement Bouge ton CoQ ! et ZePros Territorial, un « Prix de l'innovation rurale », qui sera remis en mai. « Notre ambition est de réunir et impliquer un écosystème d'innovation impulsé par une université historiquement ancrée dans les milieux socio-économiques et un mouvement citoyen qui œuvre à écrire le futur des villages », expliquent les initiateurs du projet. Le prix est doté d'au moins 3000 euros et une dotation complémentaire pourrait être annoncée prochainement. Les candidatures sont ouvertes, jusqu’au 5 mars, à toute personne morale portant une innovation au service de l'amélioration du quotidien rural dans des communes peu denses ou très peu denses telles que définies par l'Insee. Elles peuvent se faire dans tous les domaines d'activité qui font du village un endroit attrayant. (zepros.fr, Philippe Pottieesperry, 28/01/2021)

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

Dans son livre « Covid-19 et réchauffement climatique », Christian de Perthuis, professeur d’économie à Dauphine-PSL, tire les leçons de la manière dont les États ont réagi dans la précipitation à la crise du coronavirus afin de dégager quelques principes applicables sur le plus long terme pour la protection de la planète. Pour lui, l’épidémie et le réchauffement climatique sont de « faux jumeaux ». En effet, ces deux phénomènes ont quelques similitudes. A partir de mars, « la circulation du virus devient planétaire. Dans une telle situation, le risque de chacun dépend un tout petit peu de ses propres actions et d’abord de celles de milliards d’autres êtres humains », note l’enseignant. Il en est de même pour la réduction des émissions de carbone. Christian de Perthuis estime également que « la question posée par la chute des émissions [pendant les confinements] est plutôt celle de la réévaluation des objectifs climatiques des gouvernements, devenus obsolètes à la suite du choc sanitaire ». Par ailleurs, il ne voit pas les confinements comme une parenthèse, qui serait rapidement refermée. « Ces épisodes doivent plutôt inciter à accélérer les transformations intervenues dans les systèmes énergétiques depuis 2010 », considère-t-il. (Le Figaro, Anne de Guigné, 04/01/2021)

Dans une tribune, Arnaud Raynouard, professeur des Universités à l'Université Paris-Dauphine-PSL et responsable du Comité scientifique juridique chez Deloitte Legal | Taj, et Delphine Abellard, avocate associée chez Deloitte Legal I Taj, expliquent que la crise sanitaire et le confinement ont accéléré la prise de conscience des mutations quotidiennes liées au numérique. Reconnu comme un « élément clé à tous les niveaux de l'entreprise et tout au long de la chaîne de valeur », le numérique s'impose dès lors comme un enjeu majeur en termes de gouvernance, de droit mais aussi d’éthique, soulignent les experts. « Face aux risques juridiques et aux enjeux de transformation humaine et technologique, le numérique devient un élément essentiel du projet de l'entreprise », ajoutent-ils. (La Tribune Edition Quotidienne, Arnaud Raynouard et Delphine Abellard, 05/01/2021)

Le 5 janvier, Emmanuel Macron s’est déplacé à la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Tours pour présenter la réforme des pensions alimentaires. Celle-ci propose que le recouvrement soit réalisé par la CAF, en cas d'impayés, comme c’était le cas depuis octobre 2020. Mais cette fois, ce sera possible pour tout le monde à la demande d’un seul parent. Les expertes estiment cependant que cette réforme, inspirée du Québec, est une réforme en trompe-l’œil qui s’inscrit dans la lignée de l’installation de l’Agence de recouvrement des impayés des pensions alimentaires (Aripa). En effet, elle ne pousse pas la logique jusqu’au bout et correspond avant tout à un enjeu de communication. Céline Bessière, sociologue, professeure à Dauphine-PSL et co-autrice de l’essai « Le genre du capital : Comment la famille reproduit les inégalités », explique que le vrai problème de cette méthode de recouvrement est qu’elle n’est pas automatique. « Elle requiert que les femmes se lancent dans une démarche administrative auprès des CAF et présentent des documents dont le jugement de divorce », précise-t-elle. « Peu de femmes ont fait appel à ce dispositif mis en place pour les cas d’impayés l’an dernier. Notre inquiétude est que le taux de recours soit très faible et rende la réforme inefficace », ajoute l’enseignante. Par ailleurs, la sociologue considère que cette réforme proposée n’obéit pas à une logique féministe. « Elle repose sur le concept du don et du contre-don. Elle place les femmes dans une position de faiblesse, des femmes mendiant pour leurs droits, et les hommes dans une position de générosité », juge Céline Bessière. (www.challenges.fr, Léa Lejeune, 06/01/2021)

Deux vaccins contre le coronavirus sont désormais autorisés en Europe : celui de Pfizer et de Moderna. Même si la campagne de vaccination démarre lentement en France, les doses arrivent au compte-gouttes faisant craindre une pénurie dans quelques mois. En effet, seules deux usines en produisent et livrent sur le continent à cause du défi technologique posé par leur fabrication. Celle de Pfizer à Purse, en Belgique, qui tourne à plein régime, livre à la France 500 000 doses chaque semaine. L’autre site, qui a lancé sa production à Viège, en Suisse, pour le compte de Moderna, sera prêt à livrer dès la semaine prochaine. « Il y a des contraintes de production parce qu’il faut construire les usines pour ces vaccins à ARN messager, mais aussi parce que la matière première vient à manquer. On n’a jamais produit d’ARN en très grande quantité », explique Frédéric Bizard, professeur d’économie ESCP Europe et Dauphine-PSL. Par ailleurs, de nouveaux sites de productions vont être créés. Pfizer disposera bientôt de trois usines pour livrer l’Europe. Moderna inaugurera aussi dans les prochaines semaines deux sites supplémentaires. Ainsi, la France va passer de 500 000 à 750 000 doses par semaine du vaccin de Pfizer, tandis que Moderna en fournira 200 000 par mois dans un premier temps, puis 500 000. (France 2, Anne-Sophie Lapix, 06/01/2021)

Philippe Mahenc, professeur en sciences économiques à l’Université de Montpellier, et Alexandre Volle, Post-doctoral fellow at the Governance & Regulation Chair à l’Université Paris-Dauphine – PSL, expliquent, dans une tribune, que la clause de confidentialité sur les prix des vaccins relève d’une « stratégie commerciale qui néglige l’intérêt de la population, qu’elle soit consommatrice ou non des vaccins puisque, par le biais du régime de sécurité sociale, la population paiera finalement les prix des vaccins négociés par l’État ». Leurs recherches révèlent qu’« en dissimulant les prix, l’État et les laboratoires privent les acheteurs de la possibilité d’acquérir de l’information sur l’efficacité des vaccins ». Selon eux, ce secret augmente le risque que certains laboratoires adoptent des comportements opportunistes en fixant des prix qui ne reflètent pas l’efficacité réelle des vaccins. Face à cette situation, les deux experts soulignent l’importance d’un contrôle indépendant qui inciterait l’industrie à améliorer la qualité des produits en prévenant les comportements opportunistes. Et « pour que le signal en prix du marché soit crédible, il faut que le certificateur accorde une plus grande importance au bien-être social qu’au profit de l’industrie », soulignent-ils. (theconversation.com, Philippe Mahenc/Alexandre Volle, 06/01/2021)

Selon François-Xavier de Vaujany, professeur de sciences de gestion à l’Université Paris-Dauphine - PSL et spécialiste des nouvelles formes du travail, « l’adoption de l’agenda électronique a complètement effacé toute trace d’intimité, la sienne mais aussi celle de toutes les personnes extérieures à l’univers professionnel ». En effet, « les objets hybrides comme les agendas partagés créent de l’intrusion : on a le sentiment que l’entreprise à un œil partout », explique-t-il. L’enseignant estime que l’avènement du télétravail et sa forme exacerbée avec la crise sanitaire ont totalement brouillé les temporalités, et donc la nature des objets qui les accompagnent. Pourtant, « les gens ont besoin de se raccrocher à des choses tangibles, qu’ils maîtrisent pour protéger leur intimité », souligne le spécialiste. « Les agendas papier, les carnets remplissent cette fonction. C’est une forme physique qui permet de passer du symbole au concret », ajoute-t-il.(www.msn.com, Clea Chakraverty, 07/01/2021)

Philippe Chalmin, professeur à l’Université Paris Dauphine-PSL et président du Rapport CyclOpe, indique que 2020 a été une année « à nulle autre pareille » tant sur le plan sanitaire qu’économique. « Mais en ce qui concerne les marchés de matières premières et de commodités, l’impact de la Covid-19 a été relativement limité et, dans la plupart des cas, assez vite oublié, à une seule exception majeure près : le pétrole ». Selon lui, le pétrole a connu deux contre-chocs, l’un politique, l’autre sanitaire. « Résultat : le baril est tombé de 70 dollars à 16 dollars. Par la suite, l’Opep+, fortement aidée par Donald Trump, a repris la situation en main, et le baril a oscillé entre 40 dollars et 50 dollars au hasard des vaccins », explique l’enseignant. Cependant, l’équilibre du marché du pétrole autour de 50 dollars le baril peut être menacé non seulement par de nouveaux confinements, mais aussi par la désunion de l’Opep+ et même par le retour éventuel du pétrole iranien, ajoute Philippe Chalmin. « L’euphorie toute relative de cette fin d’année 2020 pourrait donc ne pas durer », estime le professeur. (Investir le Journal des Finances [Numéro Spécial], Philippe Chalmin, 09/01/2021)

À la suite de l’annonce du reconfinement en novembre dernier, les Journées notariales du patrimoine des 2 et 3 novembre ont dû être digitalisées quatre jours avant l’ouverture de cette réunion. L’Université Paris Dauphine-PSL et l’Institut notarial du patrimoine et de la famille (INPF) se sont rejoints pour saluer la solution technique élaborée par les responsables de la formation et du digital learning au CSM et qui a permis de dématérialiser ces journées. Selon Sophie Schiller, professeur de droit privé à l’Université Paris-Dauphine, « les interventions de ces journées sont très attendues par les notaires et permettent de fournir par la suite aux professionnels un instrument scientifiquement très solide. Ne pas manquer ce rendez-vous était donc très important ». Par ailleurs, l’utilisation de la visioconférence durant le reconfinement a permis d’aménager les plages horaires de ces journées. Sophie Schiller souligne l’importance de pouvoir étaler dans le temps ces interventions en visioconférence. « Dans la mesure où les notaires participants privilégiaient autant que possible le télétravail, les journées ont pu commencer plus tôt et terminer un peu plus tard que de coutume », ajoute-t-elle. (Notaires vie professionnelle, 01-02/2021)

Dans une interview, Christian de Perthuis, professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine-PSL et fondateur de la Chaire Economie du Climat, parle de son dernier livre « Covid-19 et réchauffement climatique ». L’enseignant y dresse un parallèle entre Covid-19 et CO2 tout en mettant en évidence leurs différences. « L’expérience du confinement nous a montré combien l’hypermobilité des personnes et des marchandises avait un côté extrêmement nocif », explique-t-il. En effet, « quand on est beaucoup trop mobile, on perd en résilience par rapport au virus, parce que l’on sait bien que c’est la mobilité des personnes et des marchandises qui a favorisé cette dissémination aussi rapide du virus », ajoute le professeur. « Mais c’est aussi un vecteur qui va accroître notre vulnérabilité par rapport au climat, puisque l’on sait bien que la question du transport est majeure », poursuit-il. Ainsi, Christian de Perthuis estime que le terme le plus adapté pour essayer de comprendre les mutations en cours vers la société de demain, est celui de résilience. « Cet être microscopique et invisible qu’est le coronavirus nous révèle notre incroyable fragilité. Nous avons construit des systèmes qui sont très peu résilients et tout cela a des traits communs par rapport aux risques du réchauffement climatique », insiste l’économiste. (Hebdo Bourse Plus, Yannick Urrien, 15/01/2021)

Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL, explique dans une chronique que l’« un des effets inattendus de la crise de la Covid-19 est son influence probablement sensible sur le taux de pauvreté partout en Europe ». En effet, selon une étude publiée dans European Economie Review à l’automne dernier, le cumul des mesures de confinement et du partage entre activités « essentielles » et activités fermées pèse relativement plus sur les bas revenus, indique l’enseignant. Pour les bas salaires, l’index de « capacité à continuer à travailler », construit par l’équipe de chercheurs d’Oxford et de Madrid, est plus faible que la moyenne. « Les tâches des personnes peu qualifiées sont relativement moins réalisables en télétravail et/ou relativement plus souvent effectuées dans des services considérés comme non essentiels par les pouvoirs publics », constate Frédéric Gonand. « La conséquence est une influence à la hausse assez forte sur le taux de pauvreté, comprise entre 5 et 9 points de pourcentage en Europe, et entre 4 et 8 en France où le taux de pauvreté monétaire est d’environ 16 % », détaille-t-il. (L’Opinion, Frédéric Gonand, 18/01/2021)

Christian de Perthuis, professeur à l’Université Paris Dauphine-PSL et fondateur de la Chaire Economie du climat, dévoile dans une chronique « combien le risque sanitaire et le réchauffement climatique marchent de pair ». Il revient ainsi sur « la dangereuse altération du permafrost ». Couvrant 25 fois la superficie de la France, le permafrost provoque au-dessus du sol la fonte de la calotte glaciaire tandis que sous la surface, il entraine le dégel des couches souterraines et remet en activité la vie des sols. « Les micro-organismes reprennent alors du service en minéralisant la matière organique conservée dans le sous-sol, libérant du CO2 et du méthane qui repartent dans l’atmosphère », explique l’enseignant. Or, cette matière organique accumulée sur des millénaires contient deux fois plus de carbone que la totalité de l’atmosphère, ce qui représente un risque climatique majeur si une part significative de ce stock est libérée, poursuit-il. En outre, le sous-sol recèle un nombre de virus plus ou moins connus, à l’image du Pithovirus. Face à la situation, Christian de Perthuis estime qu’un renforcement de l’action climatique globale ne suffira pas et qu’il faut des actions ciblées pour freiner le dégel. (Les Echos, Christian de Perthuis, 26/01/2021)

Le renouveau de la diplomatie sénégalaise sous le magistère du président Macky Sall revêt une empreinte particulière lorsqu'il est analysé du côté des Nations Unies. En deux années, quatre Sénégalais ont été nommés dans la haute galaxie du système international onusien. Parmi eux, Fatoumata Ndiaye, nommée chef du bureau de l'audit interne des Nations Unies le 17 octobre 2019. Formée à l'École supérieure de gestion des entreprises du Sénégal et à l'Université Paris Dauphine-PSL en France, Fatoumata Ndiaye a précédemment été directrice exécutive adjointe chargée de la Gestion au Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef). (fr.allafrica.com, 28/01/2021)

Dans une tribune, le Collectif pour la défense de ceux qui ont vingt ans en 2020 (CD20) propose des solutions concrètes pour la reprise des cours en présentiel. « En France, seuls 12 % des étudiants peuvent suivre leurs cours en présentiel (…) Pourtant, les conséquences d'un enseignement purement distanciel sont connues sur les plans pédagogique, psychologique et sociétal : déperdition de l'apprentissage, perte de motivation, isolement, désespoir, accroissement des inégalités, décrochage… La liste est longue, mais il semblerait qu'aucune de ces raisons ne soit suffisante pour faire réagir le gouvernement », déplore le collectif. C’est pourquoi il est urgent que l’État modifie la hiérarchie des intérêts et prenne en priorité des mesures de protection des jeunes gens, soulignent les signataires, parmi lesquels figurent plusieurs enseignants-chercheurs de Dauphine-PSL comme Marie Carcassonne, Martine Carré-Tallon, Philippe Chalmin, Philippe de Vreyer, Ivar Ekeland, Jacques Fejoz, Patrice Geoffron, Valérie Guillard, Sophie Lemaire, Dominique Méda, Arnaud Mias, Vincent Rivoirard, Sabine Rozier et Hélène Tissandier. (www.lemonde.fr, Marie Gérald, 29/01/2021)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Véronique Jan est nommée rédactrice en chef de l'Œil du 20h sur France 2. Enseignante à l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) Dauphine-PSL, elle est elle-même diplômée de cette école française. Véronique Jan est également enseignante référente TV pour les M2 temps plein. (Correspondance de la Presse, 04/01/2021)

Julien Bentz est nommé Managing Partner de l’équipe d’investissement d’IDI, groupe côté spécialiste du capital-investissement. Diplômé d’ESCP Europe et de l’Université Paris Dauphine-PSL, il a rejoint l’équipe d’investissement de cette entreprise en 2005. Par ailleurs, Julien Bentz siège actuellement en qualité de président ou de membre de quatre conseils d’administration, à savoir Flex Composite Group, Alkan, groupe Label et VoIP. (www.presseagence.fr, 04/01/2021)

Dauphine Junior Consulting s’est démarquée lors de l’édition 2020 du Prix d’Excellence en devenant la première Junior-Entreprise universitaire à avoir remporté ce concours. Cette récompense est décernée chaque année par la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). L’excellence des formations de l’Université́ Paris-Dauphine est un gage de qualité́ qui garantit les meilleurs consultants pour accompagner de grandes entreprises, des start-up de l’Incubateur Paris-Dauphine, notamment Alcoool et Pard. Face à la crise actuelle, Dauphine Junior Consulting fait preuve d’adaptabilité pour continuer de dépasser ses limites tout en restant fidèle à ses valeurs, ses motivations et ses objectifs. (www.mondedesgrandesecoles.fr, Léa Benhadouche, 04/01/2021)

La plate-forme de solutions de retail media omnicanales, Budgetbox, a été rachetée par Sogec. Cette solution d'activation marketing du groupe La Poste a ainsi nommé Thomas Wolf en qualité de directeur général de Budgetbox. Diplômé de Paris-Dauphine-PSL, il était dirigeant au sein de la Business Unit promotion de Sogec. Thomas Wolf est également président, business angel et membre du bureau d'Anza. (Correspondance de la Publicité, 05/01/2021)

Elise Kosman rejoint Altana en qualité de collaboratrice. Titulaire d’un Master II Droit européen et international des affaires et d’un Master I Droit des affaires de l’Université Paris Dauphine-PSL, elle est avocate au barreau de Paris depuis 2011. (www.lemondedudroit.fr, 06/01/2021)

Olivier Ruthardt devient directeur général adjoint de Malakoff Humanis. Titulaire d’un MBA en ressources humaines de Paris Dauphine-PSL, il occupait le poste de président de la Commission des affaires sociales de la Fédération française de l'assurance depuis février 2015. (L’Agefi Hebdo, 07-13/01/2021)

Yves Charmont est nommé délégué général de Cap’Com depuis le 1er janvier. Il succède à Bernard Deljarrie, élu président du conseil coopératif de ce réseau. Titulaire d’un DEA d’économie de l’Université Paris Dauphine-PSL, Bernard Deljarrie est fondateur de l’École de la citoyenneté, formation pour les jeunes des quartiers en difficulté et président de l’Association pour la démocratie locale et sociale (Adels). Il est également coauteur du livre « La communication des collectivités locales » chez JGDJ. (Correspondance de la Publicité, 08/01/2021)

Rédactrice en chef de France Bleu Pays de Savoie depuis quatre ans, Nelly Assénat a été choisie pour prendre la tête de la rédaction de la station locale de Radio France à Aix-en-Provence, à compter du 1er février. Diplômée de Sciences Po Grenoble et de l’Institut pratique du journaliste (IPJ) de Dauphine-PSL, elle a rejoint Radio France il y a une vingtaine d’années, où elle a occupé différentes postes, dans les Landes et les Alpes notamment. (La Provence, 11/01/2021)

Laura Scolan est nommée responsable de la France et directrice des opérations de l’activité de dette privée de Tikehau Capital. Diplômé de Dauphine-PSL en finance et ingénierie financière, elle était partner et co-head de l’activité conseil en financement de Messier Maris & Associés depuis avril 2020. (Correspondance Economique, 12/01/2021)

À compter du 5 avril, Clément de Villepin intégrera Thales en tant que directeur général des ressources humaines. Titulaire d’un DESS de gestion des ressources humaines de Dauphine-PSL, Clément de Villepin occupait le même poste chez Transdev depuis 2016. (Le Figaro, Carole Bellemare, 13/01/2021)

Jean-Charles Thebaud a été nommé responsable marketing abonnements du journal Libération. Titulaire d’un Master 2 en management des télécoms et des médias de l’Université Paris Dauphine-PSL, il occupait le poste de responsable marketing, digital et diffusion chez Livres Hebdo depuis septembre 2019. Jean-Charles Thebaud est également administrateur et membre du conseil d’administration d’Innelec Multimédia et de la plate-forme de streaming musical Qobuz.(Correspondance de la Presse, 14/01/2021)

Arthur Denouveaux devient directeur Etudes et Innovation de MMA et rejoint le comité de direction du groupe d’assurance. Diplômé d’un Master 2 en mathématiques de l’assurance, de l’économie et de la finance (ENSAE et Université Paris Dauphine-PSL), il était précédemment directeur général de Machina Capital, une société de gestion qu’il a co-fondée en 2016. (Correspondance Economique, 14/01/2021)

Le dirigeant de Morning, Clément Alteresco, a démarré, le 18 janvier, la commercialisation de « l’espace de co-working le plus prestigieux de Paris », dans l'hôtel de la Marine. Après trois ans de travaux, cet espace devait être inauguré en septembre, mais l’ouverture a été reportée au printemps compte tenu de la crise sanitaire. Titulaire d’un DESS Technologie et innovation de Paris-Dauphine, Clément Alteresco a participé au développement de Bureaux A Partager, plateforme de recensement des espaces de travail disponibles, puis ouvert une filiale américaine à San Francisco. « J’y ai lancé un espace de co-working, une expérience fondatrice qui m’a appris les ressorts de ce métier », relate-t-il. (Les Echos, Julie Le Bolzer, 18/01/2021)

Alors qu'une journée de mobilisation nationale est organisée le 20 janvier pour demander la réouverture des universités, de nombreux jeunes témoignent de leurs souffrances liées à l'isolement avec l’hashtag #etudiantsfantomes. Marine, étudiante en deuxième année de licence économie et gestion à l'Université Paris-Dauphine, n’arrivait plus à suivre les cours à distance mis en place en raison de la crise sanitaire. « C’est devenu très vite pénible voire insupportable », confie la jeune fille de 19 ans. Des crises d’angoisses ont commencé en septembre « trois à quatre fois par jour. Et puis après ça a continué avec le deuxième confinement qui pour moi, a été le coup de massue », relate-t-elle. (www.francetvinfo.fr, Benjamin Illy, 20/01/2021)

Maître des requêtes au Conseil d’Etat, Laure Durand-Viel sera nommée déléguée à la régulation des plates-formes numériques à la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture. Docteure en économie de l’Université Paris-Dauphine, elle était chef de projet régulation des plates-formes numérique au sein de cette même direction générale depuis octobre 2019. (Correspondance de la Presse, 21/01/2021)

Après la finalisation de sa réorganisation en tant que gestionnaire de conviction multi-spécialiste leader de la finance durable, La Banque Postale Asset Management (LBP AM) annonce de nouvelles nominations. Ainsi, Sebastian Paris Horvitz est nommé directeur de la recherche. Céline Karsenty devient, quant à elle, responsable Portfolio Management à la direction Actifs Réels et Privés, et Julie Saing gérante Dette Immobilière au sein de cette même direction. Tous diplômés de Dauphine-PSL, ils œuvreront pour soutenir le développement des différents pôles d'expertises de LBP AM. (www.wargny.com, 21/01/2021)

Véronique Vuillod, jusqu’alors vice-présidente des ressources humaines pour la France, vient d’être nommée responsable des ressources humaines et de la culture d’entreprise du groupe Coca-Cola European Partners (CCEP). Cette titulaire d’un DESS organisation de Dauphine-PSL est à l'origine d'accords sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et sur la qualité de vie au travail. Véronique Vuillod a aussi contribué à hisser l’Index égalité professionnelle Femmes-Hommes de CCEP France parmi les plus élevés du pays. Enfin, elle a favorisé l’insertion professionnelle des jeunes issus des quartiers prioritaires dans le cadre des accords PAQTE (Pacte avec les Quartiers pour Toutes les Entreprises) signés par CCEP et le gouvernement. (www.lsa-conso.fr, Sylvie Leboulenger, 21/01/2021)

Marie de La Taille est devenue cheffe du bureau du secteur audiovisuel public au sein de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC). Titulaire d'un Master en sciences de gestion et d'un Master en management des organisations culturelles de l'Université Paris Dauphine-PSL, elle était adjointe au chef du bureau du secteur audiovisuel public depuis novembre 2018. (Correspondance Economique, 22/01/2021)

Anne-Sophie Mathieu, responsable de l’activité Client Market Solutions au sein du groupe Crédit du Nord, devient membre du comité de direction. Cette titulaire d'un master 2 Marchés financiers de Dauphine-PSL, est, par ailleurs, membre du conseil de surveillance de la banque Courtois depuis 2016. (Correspondance Economique, 26/01/2021)

Richard Malle, docteur en sciences de gestion de l'Université Paris Dauphine-PSL, est nommé Chief research & innovation officer de BNP Paribas Real Estate. Il était depuis 2017 Global head of research en charge de coordonner et développer les analyses de marché au niveau international. (Correspondance Economique, 28/01/2021)

Publié le 29 janvier 2021