Revue de presse octobre 2020

Découvrez la Revue de Presse de Dauphine-PSL du mois d'octobre 2020

Université Paris Dauphine - PSL

Pour Patrice Geoffron, prendre la tête de l’Université Paris-Dauphine-PSL est une « fierté d'abord car, à la différence d'un président élu au terme d'un processus électoral, j'ai été appelé par la collectivité, avec un certain consensus ». « Un signal de confiance qui s'appuie sur ma connaissance de l'Université, dont j'ai été VP de l'international ainsi que directeur de laboratoire, signal auquel je suis naturellement sensible », confie-t-il dans une interview. L’administrateur provisoire évoque aussi de grandes responsabilités, « surtout, à l'abord d'une rentrée inédite pour toutes les universités ». D’autant plus que Paris-Dauphine-PSL, qui a fêté ses 50 ans l’année dernière, entend bien poursuivre ses projets ambitieux. Digital, développement durable et nouveau campus constituent, en effet, ses trois grands chantiers de la rentrée 2020-2021. Par ailleurs, « nous souhaitons prioriser notre capacité d'enseignement en présentiel pour les étudiants de L1 et de M2 », ajoute Patrice Geoffron. En outre, « PSL nous a déjà permis de lancer des programmes que nous n'aurions pas pu mettre en œuvre seuls, comme l'Institut Prairie », poursuit l’enseignant. (www.mondedesgrandesecoles.fr, Clarisse Watine, 10/2020)

L’Université Paris-Dauphine-PSL fait le point sur ses trois grands chantiers de la rentrée 2020-2021. Avec son programme Dauphine Numérique qui incarne sa dynamique dans les domaines de l’IA et des sciences de données, ainsi que sa Chaire FinTech, l’Université affirme plus que jamais son engagement pour le digital. Elle favorisera ainsi l’interaction de tous ses centres de recherche, informatique et mathématiques naturellement, mais également droit, économie, gestion et sciences sociales, pour faire en sorte que tous les étudiants, quel que soit leur ancrage disciplinaire, aient une ouverture vers les problématiques de transformation numérique. L’Université, qui accueille en moyenne près de 10 000 personnes tous les jours, s’engage également dans le développement durable pour repenser ses pratiques et son empreinte carbone. Cet engagement passe par les actes du quotidien, la recherche et l’implication de l’institution et de sa communauté dans les débats publics sur les sujets environnementaux, y compris dans la crise du coronavirus. Enfin, l’Université prévoit, pour fin 2024, son extension d’une surface utile de plus de 3 000 m², et envisage de rapatrier Porte Dauphine, son Institut Pratique du Journalisme et les activités se tenant actuellement dans les locaux du Pôle Léonard de Vinci. (www.mondedesgrandesecoles.fr, Clarisse Watine, 10/2020)

Un reportage sur les mesures imposées dans les zones d’alerte maximale pour lutter contre la pandémie, en France, est proposé. Les établissements universitaires, notamment Paris-Dauphine, doivent réduire de moitié le nombre des étudiants dans les salles de cours ou dans les bibliothèques. Sabine Mage, vice-présidente de l'Université Paris-Dauphine-PSL, évoque le cas des étudiants en droit et explique qu’avec les conditions actuelles, la moitié de la promotion est dans l’amphithéâtre tandis que l’autre moitié suit les cours à distance. (France 2, Nathanaël de Rincquesen, 07/10/2020)

Le département en sciences de gestion de l'Université Paris-Dauphine rassemble, chaque année, dans un ouvrage ses recherches sur le management. Un chapitre de « L'état du management 2020 » présente le résultat d'une étude sur les conditions de réussite des collaborations entre start-up et grands groupes. Les auteures de ce livre, Carole Donada et Gwenaëlle Nogatchewsky, constatent que « cette collaboration est devenue incontournable pour les grandes entreprises en quête de business models innovants, percutées par des évolutions liées à la digitalisation et bousculées par de nouvelles tendances de consommation ». Pourtant, « nombreux sont les managers qui reconnaissent leur incapacité à gérer les collaborations d'innovation avec les start-up », notent les chercheuses. Pour y parvenir, la solution est souvent de créer des structures frontières, comme des « incubateurs maison ». Mais pour que cela fonctionne, il faut mettre en place ce que les chercheuses appellent un « placenta organisationnel », qui nourrit les start-up sans provoquer de rejet. Ce placenta représente la gouvernance de l'incubateur, et celle de l'incubateur d'IBM est à ce titre intéressante, car elle s’appuie sur un comité opérationnel où sont intégrés des profils complémentaires. (Usine Nouvelle, 08/10/2020)

 

Pour mieux comprendre les enjeux de la transformation digitale et son application concrète aux métiers de la Supply chain, le Master Supply chain internationale de l’Université Paris-Dauphine et Mews Partners proposent un nouveau certificat baptisé « Piloter la digitalisation de la supply chain ». Cette formation de huit jours s’adresse aux fonctions Supply chain, aux fonctions digitales et aux chefs de projet en charge de déployer des projets digitaux. Elle est codirigée par Régis Bourbonnais, directeur Master Supply chain Internationale de l’Université Paris-Dauphine et Christophe Bressange, associé de Mews Partners. (Stratégies Logistique Newsletter, 29/10/2020)

Enseignants et experts de Dauphine-PSL

Dans le sillage du débat relatif aux relocalisations industrielles émerge à nouveau la discussion sur la « souveraineté numérique », qui renvoie à la dépendance de la France et de l’Europe pour de nombreuses technologies et standards numériques développés par des entreprises américaines et qui dominent le marché mondial (dont les fameux Gafam, en particulier), écrit dans une chronique Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL. « La faiblesse industrielle des Européens a naturellement pour conséquence un affaiblissement de la souveraineté des États, car les instruments qu’ils emploient peuvent aisément être, directement ou non, à la main d’acteurs américains », explique-t-il. En effet, l’Union européenne a jusqu’ici privilégié des solutions réglementaires qui régissent en détail l’utilisation des données dans de multiples secteurs. « Cette réglementation pointilleuse et bureaucratique court le risque de détruire de la valeur économique. En revanche, les États-Unis ont adopté un cadre réglementaire plus limité, sectoriel et ad hoc en choisissant de ne fournir que des principes généraux », ajoute l’enseignant. Il considère ainsi que la nouvelle Commission européenne pourrait peut-être envisager d’adopter des régulations à la fois moins agressives, mais plus efficaces et créatrices de richesses. (L’Opinion, Frédéric Gonand, 01/10/2020)

Laurent Bloch, qui a été responsable de l’informatique scientifique de l’Institut Pasteur et directeur du système d’information de l’Université Paris-Dauphine, explique que l’industrie informatique est à la base de la révolution industrielle en cours. Alors que la crise de la Covid-19 va accélérer ce processus, il note que « l’Europe a déserté il y a longtemps cette filière ». En effet, « de l’échec d’Unidata dans les années 70 au refus de la Commission européenne de mener une politique offensive en microélectronique dans les années 90, ce ne furent que renoncements (…) Elle a préféré se focaliser sur des applications (« intelligence artificielle », « cloud souverain », « usages », etc.), ignorant que le succès et la compétitivité dans les applications dépendent de la maîtrise des technologies fondamentales, qui sont leur principale ressource », relate Laurent Bloch. « Pourtant, la France comme l’Europe ont encore des atouts. Elles possèdent des entreprises industrielles de premier plan (SAP, ARM, Dassault Systèmes, STMicro), un réseau d’universités et de centres de recherche sans équivalent dans le monde et le premier marché mondial », souligne le directeur, qui espère ainsi que les événements en cours puissent susciter une prise de conscience et des actes afin de redresser une situation qui serait suicidaire si elle se prolongeait. (Marianne Hors-Série, Laurent Bloch, N16-2020)

Lors d’une conférence-débat sur le thème « entreprise agricole et défi climatique », organisée le 29 septembre par le think-tank Agridées, son président Damien Bonduelle a indiqué que face à la montée en puissance des exigences environnementales de la part des pouvoirs publics et de la société, il faut considérer que « l'agriculture est une solution pour le climat ». Partageant le même avis, Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire économie du climat (CEC) à l'Université Paris-Dauphine explique qu'il faut passer « d'une logique d'addition de production d'énergies fossiles à une logique de substitution ». Pour ce faire, il identifie cinq leviers d'action parmi lesquels l'adaptation de l'agriculture aux attentes sociétales, la transformation des modes alimentaires et la réforme de la PAC tiennent une place importante. « Il faut surtout que la PAC, demain, agisse sur les prix et les volumes et qu'elle rémunère les agriculteurs pour leurs actions agroécologiques », insiste-t-il. (Actuagri, Christophe Soulard, 02/10/2020)

Dans son dernier ouvrage « Gafa, Reprenons le pouvoir ! », Joëlle Toledano, professeure émérite de sciences économiques, titulaire de la Chaire Gouvernance et Régulation à l'Université Paris-Dauphine, prône un « changement d'approche » de la régulation européenne, pour « enfin faire respecter l'état de droit » aux géants du Net américains. En effet, « nos outils de régulation sont inadaptés, car ils n'empêchent pas ces acteurs de façonner des empires économiques et financiers d'une puissance inédite, mais aussi d'abuser de leurs positions et d'étouffer la concurrence », explique l’enseignante. Pour réguler efficacement les Gafa, il faut monter en compétence et se donner les moyens de comprendre comment ils fonctionnent, souligne Joëlle Toledano. « Pour cela, il faut d'abord aller au cœur de leur modèle économique (…) Ensuite, il faut identifier et interdire un certain nombre de pratiques qui nuisent à la concurrence. Enfin, il faut, entreprise par entreprise, prendre des mesures pour rendre possible à nouveau la concurrence », détaille l’économiste. « Notre force, en tant qu'Européens, est que nous sommes leur deuxième marché ! Il ne faut pas sous-estimer notre poids économique. La réalité est que les Gafa ne peuvent pas se passer de nous, car l'Europe est un marché colossal. À l'heure où l'Internet se fragmente entre le monde occidental d'un côté et la Chine de l'autre, l'Europe peut et doit se défendre. Il faut en prendre conscience. À nous de leur imposer l'État de droit qui nous caractérise », conclut-elle. (www.latribune.fr, Sylvain Rolland / Philippe Mabille, 03/10/2020)

Lors de la deuxième consultation référendaire du 4 octobre, prévue par l’Accord de Nouméa, les électeurs calédoniens ont à nouveau choisi de demeurer dans la République Française. Jean-Jacques Urvoas, ancien Garde des Sceaux et maître de conférences en droit public à l’Université de Bretagne Occidentale et à l’Université Paris-Dauphine, revient sur le résultat du scrutin, qui a été marqué par une très forte participation. Le record de 81,01 % des inscrits obtenu le 4 novembre 2018 lors du premier référendum est ainsi dépassé puisque 85,4 % des électeurs se sont, cette fois-ci, déplacés, note-t-il. En 2018, 18 535 voix séparaient le « non » victorieux du « oui » défait. Cette année, le « non » ne devance que de 9 965 voix. Comme il est probable que l’écrasante majorité des électeurs n’a pas changé d’avis, ce rétrécissement est le produit de la mobilisation électorale réussie par les partisans de l’indépendance, ajoute Jean-Jacques Urvoas. Par ailleurs, il met l’accent sur la confirmation du choix du maintien de l’archipel dans la République. « Quelle que soit la référence électorale, à chaque fois que les électeurs calédoniens se prononcent, une nette majorité d’entre eux répètent cette même volonté (…) Le premier référendum avait frappé par le caractère figé des votes profondément structurés sur un clivage ethnique, géographique et social, le second référendum ne fait que le confirmer une fois de plus », explique Jean-Jacques Urvoas. (blog.leclubdesjuristes.com, Jean-Jacques Urvoas, 05/10/2020)

Interrogé sur la possibilité aujourd’hui d’utiliser le GEPEC pour les métiers de l’expertise, François Fort, CEO de RIST et enseignant-chercheur à l’Université Paris-Dauphine, indique qu’en travaillant sur les problématiques du management des experts et des expertises depuis plus de quinze ans, le RIST est arrivé à la conclusion qu’il faut faire face à trois grands mouvements qui se combinent. Ce sont les évolutions sociétales, le rythme d’évolution des besoins en expertise et enfin, l’émergence de plus en plus rapide de nouvelles technologies dans le monde. « En naissent une trentaine d’enjeux majeurs de pilotage, avec la nécessité à la fois de stabiliser des compétences d’expertise au cœur du présent et du futur, et d’accélérer la construction et le recyclage des compétences plus périphériques du futur », ajoute François Fort. Dans ce contexte, le RIST recommande « moins d'ambition de prospective long terme, sans l'abandonner, mais en utilisant les approches des scénarios extrêmes, et plus de pilotage à court/moyen terme en accroissant massivement la flexibilité ». (www.alliancy.fr, 05/10/2019)

Alain Villemeur, directeur scientifique de la chaire Transitions démographiques, Transitions économiques (TDTE) de l’Université Paris-Dauphine, indique, dans une interview, qu’il est plutôt optimiste concernant la mise en place par le gouvernement d’une cinquième branche de la Sécurité sociale, dédiée à la prise en charge du grand âge et du handicap. « D’abord, le rapport Libault, remis en mars dernier, a très bien fait le point sur les problèmes liés à la perte d’autonomie. Ensuite, la crise du Covid-19 a montré l’insuffisance des moyens dédiés aux personnes âgées dépendantes », explique le directeur. « Résultat, le projet de loi actant la création de ce cinquième risque a été approuvé par le Parlement. On avance donc dans la bonne direction », se réjouit-il. Par ailleurs, Alain Villemeur ne pense pas qu’une nouvelle hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) soit souhaitable, car cela risquerait de ralentir l’économie. Il considère également que la création d’une nouvelle cotisation n’est pas une bonne idée, car cela alourdirait le coût du travail. (www.msn.com, Philippine Robert, 07/09/2020)

Dans une interview, Joëlle Toledano, économiste, professeure émérite à l’Université Paris-Dauphine, explique pourquoi il serait illusoire d’attendre un possible démantèlement des Gafa. En premier lieu, le mot « break-up », soit « démantèlement », ne figure pas noir sur blanc dans le rapport sur le pouvoir monopolistique des Gafa, publié par la Chambre des représentants américains, sauf une fois pour rappeler le cas d’AT&T en 1984, indique-t-elle. Les parlementaires évoquent plutôt des « séparations structurelles », avec des modalités bien moins contraignantes, afin de supprimer les conflits d’intérêts, poursuit l’enseignante. Ensuite, ce rapport n’aborde pas la question des modèles économiques. « Or, à mon sens, c’est le cœur du sujet. On ne pourra pas vraiment entrer dans la démonopolisation des Gafa si on ne comprend pas bien les incitations économiques au cœur de leur modèle », souligne Joëlle Toledano. Ainsi, « nous ne pouvons pas compter sur les Américains pour démanteler les Gafa. Je n’y crois pas, ou alors cela prendra dix ans, et alors que restera-t-il de l’industrie européenne ? Aujourd’hui il n’y a pas de consensus aux États-Unis sur ce sujet, ni politique ni économique », déplore-t-elle. (Les Echos, Raphaël Balenieri et Sébastien Dumoulin, 08/10/2020)

L’automobile, l’aviation et la chimie font partie des secteurs les plus polluants ciblés par les écologistes. Pour que la planète reste vivable, il est donc nécessaire de réduire leur activité. Ce qui peut légitimement inquiéter les salariés de Renault, d’Air France ou encore d’Airbus. En effet, près de 400 000 personnes travaillent dans la construction automobile, 200 000 dans la construction aéronautique, et 80 000 dans le transport aérien. Toutefois, il existe des leviers, comme la relocalisation des productions, pour limiter les licenciements. Cela permettrait de combler pour partie une éventuelle diminution du volume de la production, à condition que les relocalisations pérennes soient liées à des motifs de compétitivité par l’innovation et non par les coûts, explique El Mouhoub Mouhoud, professeur à l’Université Paris-Dauphine. Par ailleurs, le potentiel de relocalisation est variable selon les secteurs. (Alternatives Economiques, Justin Delépine, 10/2020)

Dans le cadre d’une interview, Dominique Méda, professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, parle des divers aspects relatifs au télétravail qui, selon un sondage du Figaro, concerne un Français sur sept. Si les enquêtes montrent que cette activité permet de gagner du temps, concernant la mobilité, « le travail peut finir par prendre toute la place », car il y a une porosité entre la vie privée et la vie professionnelle dans le télétravail, prévient l’enseignante. Selon elle, ce mode de travail risque aussi de faire disparaître la possibilité de former un collectif. Elle craint, en effet, que les gens se voient de moins en moins et partent « dans une espèce de processus » qui pourrait aboutir à la fin de l’entreprise ou encore la fin du salariat. Au sujet de son impact sur le marché du travail, la sociologue évoque une baisse des rémunérations liée à l’éventualité qu’un travailleur français va se retrouver en compétition avec un travailleur issu d’un autre pays, à partir du moment où la tâche peut être déléguée par le numérique. C’est pourquoi Dominique Méda estime qu’il faut mettre certaines limites au télétravail, comme l’action de ne pas dépasser deux ou trois jours par semaine, ou encore de conserver des liens matériels et physiques très forts. (Europe 1, Frédéric Taddei, 10/10/2020)

Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, c’est la transition énergétique qui est au centre de la véritable dynamique de relocalisation de l'économie et de démondialisation réelle. Selon l’enseignant, « deux mécanismes sont en jeu : un effet de composition des produits par lequel la décarbonation du contenu des produits raccourcira mécaniquement les chaînes de valeur en favorisant une production à proximité des consommateurs ». « Le deuxième canal de relocalisation passera par l'accroissement des coûts de transport par une taxe carbone européenne qui désincite les firmes à dilater leurs chaînes de valeur, et les pousse à les recomposer au niveau européen », ajoute-t-il. Par ailleurs, « si les relocalisations sont amenées à s'accélérer dans les industries robotisables, un boom des délocalisations pourrait bien advenir dans les activités de services, qui sont devenues potentiellement délocalisables », explique El Mouhoub Mouhoud. « En outre, sous-traiter des tâches de services à distance n’est pas sensible au protectionnisme commercial ni aux coûts de transport », poursuit le professeur. (Le Monde, 11-12/10/2020)

La Banque centrale européenne (BCE) a lancé, le 12 octobre, une consultation publique en ligne sur la création d’une monnaie virtuelle commune à la zone euro. L’institution s’inquiète, en effet, de l’émergence de monnaies virtuelles étatiques ou privées, comme le lancement à venir du Libra, la monnaie virtuelle du patron de Facebook, mais aussi d’autres cryptomonnaies aux valeurs fluctuantes. « C’est un sujet hautement politique, car si on laisse des acteurs privés s'emparer de la monnaie, il y a un fort risque de voir la BCE perdre son pouvoir de régulation monétaire au profit d’acteurs guidés par la seule logique marchande », explique Abdelkader Slifi, professeur à l’Université Paris-Dauphine. Pour cet économiste, la BCE suit « une stratégie défensive pour rattraper son retard face au Libra », qui pourrait capter bon nombre de transactions numériques. (Aujourd’hui en France, Delphine Denuit, 12/10/2020)

Anne-Laure Delatte, chargée de recherches au CNRS (Leda, Université Paris-Dauphine), évoque, dans une chronique, le rapport d’évaluation sur la suppression de l’ISF, publié par France Stratégie le 8 octobre. « Comme la réforme visait à rétablir l’attractivité de la France et encourager les épargnants à investir dans l’économie, on attendait avec impatience l’évaluation des effets de la réforme sur l’investissement », précise-t-elle. « Or, BFM a bien souligné que les auteurs du rapport ne se prononcent pas, car il est encore trop tôt, mais d’ajouter qu’avec le retour de nos super-entrepreneurs, les retombées réelles ne tarderaient pas », poursuit la chercheuse. Cependant, un travail récent de l’université de Princeton constate, comme d’autres travaux, la forte accumulation d’épargne chez les très riches depuis les années 80. Cette étude dévoile ainsi que « le patrimoine supplémentaire des super riches au lieu de financer l’investissement réel est venu financer la dette des ménages en dessous d’eux - les 90 % restant de la distribution et la dette publique », explique-t-elle. « Cet énorme travail de données révèle donc un mécanisme assez tordu de notre système économique : les très riches s’enrichissent et pendant ce temps les ménages moins riches s’endettent auprès d’eux pour continuer à consommer et l’État pour continuer à faire face aux dépenses publiques », analyse Anne-Laure Delatte. (Libération, Anne-Laure Delatte, 13/10/2020)

Les pays membres de l’Union européenne ont récemment annoncé un plan coordonné pour assurer une mobilité sécurisée pendant la pandémie, écrivent dans une tribune Miquel Oliu-Barton, mathématicien à l’Université Paris-Dauphine et Bary Pradelski, économiste au CNRS. « Mis en œuvre par la France et l’Allemagne, il se fonde sur la limitation des mouvements entre zones rouges et vertes - la couleur des zones étant établie par des critères communs, objectifs et prédéfinis selon leur situation épidémiologique », expliquent les deux experts. Cependant, il est urgent de rappeler qu’une stratégie de « zonage » ne consiste pas seulement à adopter des mesures strictes limitées aux zones rouges, mais nécessite aussi de limiter les déplacements entre zones rouges et zones vertes. « Sans cela, la distinction en zones devient un outil politique faible », soulignent Miquel Oliu-Barton et Bary Pradelski. « La logique est simple : limiter les flux entre les zones rouges et vertes entraîne une diminution du nombre de cas positifs importés dans les zones vertes, et cette diminution entraîne à son tour une baisse du risque de reprise épidémique », résument-ils. (Les Echos, Miquel Oliu-Barton et Bary Pradelski, 14/10/2020)

Faut-il partir en vacances ou rester pour la Toussaint au vu de la situation sanitaire actuelle ? Invité à réagir sur le plateau de BFM TV avec d’autres experts, Miquel Oliu-Barton, maître de conférences en mathématiques à l’Université Paris-Dauphine, a déjà prévenu dans une tribune publiée aux Echos que « c’est une bêtise de permettre à tout un chacun d’aller en vacances » dans les régions où l’épidémie est au plus bas. Il souligne, par ailleurs, que le couvre-feu est une mesure qui permet de limiter la socialisation dans le temps et donc d’endiguer la pandémie mais dans une zone. Selon lui, l’alternative est de limiter la socialisation dans l’espace, c’est-à-dire réduire les déplacements interrégionaux pour protéger les zones qui sont moins affectées par le virus. De plus, ce dispositif présente deux grands avantages, avance Miquel Oliu-Barton. D’abord, il est en accord avec ce que l’Union européenne vient d’annoncer le 20 octobre : un plan coordonné avec des restrictions communes de déplacement entre les zones rouges et les zones vertes qui permettra à certains territoires de devenir verts plus vite. « Et si ensuite on les protège, on les sanctuarise, effectivement on pourra avoir, d’ici quelques semaines, quelques zones vertes en France », explique-t-il. (BFM TV, Olivier Truchot, Aurélie Casse, 16/10/2020)

L'hydrogène représente, aujourd'hui, un grand espoir pour réduire la pollution atmosphérique et limiter le réchauffement climatique. Christian de Perthuis, professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine et fondateur de la Chaire Économie du Climat, précise cependant que sa production n'est pas nécessairement synonyme d'absence de rejet de gaz à effet de serre. C'est un vecteur énergétique carboné dont les émissions de gaz à effet de serre représentent deux fois et demi celles de la France ou 25 % de plus que celles de l'aviation commerciale internationale en 2019, détaille-t-il. Le professeur explique que l’intérêt actuel des gouvernements pour l’hydrogène vert est « qu’il est à la fois un vecteur décarboné et aussi un vecteur qui intégrerait les sources renouvelables qui sont intermittentes et donc qui permettraient de stocker les excès […] ». Christian de Perthuis met toutefois en garde contre l’idée de faire de l'hydrogène un remède miracle. Selon lui, « il faudra faire des choix entre les transports et l'industrie ». (RCF, 20/10/2020)

Pour Dominique Méda, sociologue et directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de l’Université Paris-Dauphine-PSL, « la crise sanitaire dans laquelle nous sommes plongés est le signe d’un profond dysfonctionnement du processus de civilisation ». « Son irruption brutale a mis en évidence la fragilité de nos organisations et de nos cités, qui apparaissent désormais de moins en moins protectrices », indique la sociologue. Selon elle, « il nous faut non seulement nous préparer à des phénomènes encore plus violents et destructeurs, mais surtout engager une rupture radicale avec le mode de développement qui a été le nôtre depuis plusieurs siècles ». Ainsi, la dirigeante appelle à engager une « véritable révolution copernicienne » en forgeant une nouvelle cosmologie, en adoptant des indicateurs qui fassent contrepoids au PIB, et en hâtant la reconversion écologique. Enfin, « nous aurons besoin de plus de travail humain pour réparer et entretenir notre planète et nos cités », ajoute Dominique Méda. (T La Tribune, 10/2020)

« Les questions relatives au changement climatique, et plus généralement aux enjeux écologiques, sont si graves et si nouvelles qu’elles nous obligent à revoir en profondeur une partie de nos connaissances. Y compris en sciences économiques », observe Dominique Méda, professeure de sociologie, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de l’Université Paris-Dauphine-PSL. Selon elle, nous devons redéfinir les fondements et l’articulation de disciplines trop cloisonnées, dont l’apprentissage exclusif donne des visions tronquées de la réalité. La sociologue estime, en outre, que « réussir la reconversion écologique exige de consentir un investissement public supplémentaire d’au moins 20 milliards par an pendant plus de dix ans ». « Moins que d’un capitalisme incapable de s’autoréguler, c’est de pratiques de sobriété, d’intelligence collective, de coopération et de capacité à orienter les fonds vers les usages les plus économes que nous avons désormais absolument besoin », insiste l’enseignante. (Le Monde, Dominique Méda, 25-26/10/2020)

D’après El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à l’Université Paris-Dauphine, « un boom des délocalisations pourrait bien advenir dans les activités de service, y compris pour des tâches élaborées ». Externalisés et numérisés, les services sont, en effet, plus facilement échangeables, donc délocalisables. Western Union anticipe d’ailleurs, dans une étude publiée fin septembre, une augmentation d’environ un tiers, d'ici à 2025, de la valeur du commerce international des services. Les plus fortes hausses seront enregistrées dans les secteurs des services aux entreprises, des technologies de l'information et de la finance. En outre, le confinement a accéléré l’adoption et l’usage des technologies numériques dans de nombreux secteurs d’activité. Entre février et avril 2020, le nombre de téléconsultations de médecine a été multiplié par plus de 100 en France. « La distance n’est plus un obstacle à la fourniture d’un service », note l’enseignant. Il relève aussi que « les tâches d’exécution, de routine, sont à moins forte valeur ajoutée, et donc plus facilement sous-traitées ailleurs, contrairement aux tâches qui nécessitent de l’interaction ».  (Le Monde, Julien Bouissou, 27/10/2020)

Alors que la deuxième vague de la pandémie monte en France, les hôpitaux essaient de déprogrammer le moins possible leurs activités « hors Covid » pour pouvoir soigner les autres pathologies. L’objectif est d’éviter d'alourdir la facture, déjà pesante, de la première vague : pertes de chance pour des patients atteints de cancers, de maladies chroniques, mais aussi de pathologies bénignes compliquées du fait de retards à la prise en charge. « La question des dommages collatéraux constitue un sujet de préoccupation au sein du conseil scientifique », confirme Pierre-Louis Druais, ancien président du Collège de la médecine générale, membre du conseil scientifique chargé d’éclairer l’exécutif. En outre, « le recours aux soins a diminué de manière très forte dès le début du confinement sur l’ensemble du territoire », relève le rapport charges et produits de l’Assurance maladie daté de juillet. En effet, près de la moitié des personnes interrogées par Share-France, dans le cadre d’une enquête, « répondent avoir eu au moins un soin annulé ou reporté par le professionnel de santé ou avoir essayé de prendre rendez-vous sans succès depuis le début de l’épidémie », précise Florence Jusot, professeure en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine, qui pilote cette étude. « Seulement 10 % d’entre elles déclarent avoir renoncé à au moins un soin par peur d’être contaminées, avec de fortes disparités sociales », ajoute-t-elle. (Le Monde, 28/10/2020)

Selon Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, la crise liée à la pandémie du Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à la relocalisation. Il souligne que les choix de localisation de sites de production reflètent des arbitrages évolutifs entre coût du travail dans les pays émergents et d’autres facteurs, comme le coût de gestion de chaînes logistiques très longues ou encore la protection de la propriété intellectuelle. Avec l’accélération des salaires en Asie du Sud-est depuis une décennie, les relocalisations industrielles ne devraient pas faiblir dans les prochaines années et pourraient accélérer naturellement sans action des pouvoirs publics. En revanche, les gouvernements ont un rôle à jouer dans le contexte d’une concurrence accrue entre pays européens pour accueillir les industries qui se relocalisent, ajoute-t-il. Quant aux pouvoirs publics nationaux et européens, ils ont eux aussi un rôle utile à jouer pour « relocaliser l’actionnariat de nos industries », complète le professeur. (L’Opinion, 29/10/2020)

Selon une récente étude de l’Insee, les femmes sont de moins en moins nombreuses dans la profession agricole. En 2019, elles représentaient 26,6 % des agriculteurs exploitants en France, contre 38,7 % en 1982. « Tout est plus difficile pour les femmes qui souhaitent installer leur exploitation. On met souvent en avant des agricultrices qui s’en sortent bien, mais cela ne fait que masquer les difficultés réelles », observe Céline Bessière, sociologue à l’Université Paris-Dauphine. La plupart des agriculteurs qui se lancent aujourd’hui ont des parents dans le milieu, mais dans certaines familles, « l’envie » de prendre la relève se transmet plus facilement aux fils, qu’on fait beaucoup plus participer au quotidien de l’exploitation, explique-t-elle. Par ailleurs, la spécialiste des familles agricoles indique que la formation peut aussi se transformer en parcours de la combattante : « trouver des maîtres de stage qui acceptent des femmes peut être compliqué, il y a cette idée qu’elles ne sont pas faites pour ce travail ». Des initiatives existent, en outre, pour féminiser la profession. (www.liberation.fr, Juliette Delage, 28/10/2020)

Le coronavirus a précipité chez les entreprises et acteurs de la formation le besoin de mener une réflexion sur l’évolution de leur offre en matière de compliance. Les formations dites en « présentiel » semblent, en effet, de plus en plus compliquées à mettre en place en raison du protocole sanitaire. Pourtant, à travers ce contact, le « compliance officer » établit un lien précieux avec les collaborateurs, lui permettant de mieux comprendre les enjeux de leurs métiers, et de faire remonter les améliorations à apporter au dispositif de conformité. Une « véritable perte », selon Sophie Schiller, professeure à l'Université Paris-Dauphine, qui forme notamment des compliance officers en tant que directrice de l’Executive Master Compliance. « Quand on est dans une salle de cours, on sent quand les étudiants décrochent. A distance, avec des personnes qu'on ne voit même pas - une fois que tout le monde a déconnecté sa caméra et son micro - impossible de ressentir cela. Sans parler du fait qu'on ne peut pas véritablement réagir quand quelqu’un n’a pas compris ; et qui dans ce contexte n’osera plus poser de questions ou faire remonter une problématique personnelle », explique-t-elle. Pour l’enseignante, un véritable effet d’aubaine se joue pour certains, avec le risque de sacrifier les ambitions pédagogiques pour des raisons économiques. (Compliances, 10/2020)

Etudiants et alumni de Dauphine-PSL

Dans le cadre d’une interview, Joséphine Ducatteau, Pierre-Antoine Flick et Margot Sicard, étudiants du Master Distribution et relation client » de l'Université Paris-Dauphine, parlent notamment des raisons pour lesquelles ils ont choisi un cursus tourné vers la relation client. Margot Sicard rappelle ainsi que l'enjeu majeur des entreprises aujourd'hui est de placer le client au cœur de leur stratégie, et ajoute que pour elle, il était donc nécessaire de comprendre les attentes des consommateurs de notre époque. « Le Master Distribution et relation client de l'Université Paris-Dauphine était le choix le plus adapté », souligne l’étudiante. Pierre-Antoine Flick indique, pour sa part, qu’après avoir réalisé des stages dans le secteur de l'e-commerce, il voulait remettre de l'humain dans cette relation client et que « le Master Distribution et relation client de Paris-Dauphine s'inscrit totalement dans cette perspective ». « Après une licence en Gestion et un Master 1 Marketing et stratégie à l'Université Paris-Dauphine-PSL (…), il m'est apparu essentiel de consolider ce parcours », relate de son côté Joséphine Ducatteau. « Le Master 2 Distribution et relation client au sein de l'Université Paris-Dauphine-PSL me donne aujourd'hui cette opportunité », complète-t-elle. (www.relationclientmag.fr, Stéphanie Marius, 01/10/2020)

Dans une tribune, Gérard Vespierre, fondateur et président de Strategic Conseils, qui est titulaire d’un DEA de Finances de Paris-Dauphine, parle de la baisse de la devise russe. Les premiers signes de fébrilité du rouble sont intervenus en 2013, rappelle-t-il. « Contrairement à ce qui a été beaucoup dit, et écrit, ce n'est pas le choc des premiers volumes de pétrole de schiste qui ont provoqué les premiers mouvements de baisse sur le rouble ». En effet, « les premiers mouvements de baisse sont nés avec le début des tensions réelles entre la Russie et l'Ukraine, et ce, avant les évènements de Maïdan », explique le président. « Les marchés financiers apprécient à leur façon la notion de risque. Ils l'intègrent en faisant payer une prime de risque soit par des taux d'intérêt supérieurs, soit en créant des décotes. C'est ce deuxième type de conséquence qui a naturellement prévalu sous la forme d'une décote du rouble. Cette dernière atteignit 10 % à l'automne 2013 », détaille-t-il. Par ailleurs, « le véritable impact sur le rouble, et sa baisse de 40 %, par rapport à la période 2011-2012, est intervenu avec l'écroulement du prix du baril, qui est passé pendant quelques jours sous les 30 dollars durant le mois de janvier 2016 », poursuit Gérard Vespierre. « Mais sur la période 2014-2018, la baisse du prix du baril - et donc des revenus pétroliers - a réduit le cours du rouble du tiers de sa valeur. Cette situation s'est encore détériorée avec l'impact du Covid-19 et la baisse de plus de 15% de la consommation pétrolière dans le monde », ajoute-t-il. (La Tribune Edition Quotidienne, Gérard Vespierre, 06/10/2020)

Clarisse Kopff a été nommée présidente du directoire du groupe Euler Hermes. Elle prendra ses fonctions dès le 1er janvier 2021. Titulaire d’un Master marchés financiers internationaux et marchés de matières premières de Paris-Dauphine, elle était, par ailleurs, directrice financière et membre du comité exécutif d‘Allianz France depuis 2018. (Exécutives, 08/10/2020)

Pierre-Marie Gadonneix a été promu directeur général de BBC Studios France. Titulaire d’une Maîtrise de sciences de gestion de Paris-Dauphine et d’un Master 2 de droit et administration de la communication audiovisuelle de Paris I, il était dernièrement directeur général adjoint en charge des opérations de cette société. (Satellifax Talents, 12/10/2020)

Anne Fauconnier a été nommée déléguée générale du Bureau de la Radio. Titulaire d’une Maîtrise en sciences de gestion de Paris-Dauphine, elle était précédemment secrétaire générale du pôle radio du groupe Lagardère. (Satellifax Talents, 12/10/2020)

Philippe Aurain devient directeur des études économiques de La Banque Postale. Titulaire d'un MBA de l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe) et d'un troisième cycle en finance de l'Université Paris-Dauphine, il occupait, depuis juin 2018, le poste de secrétaire général membre du directoire de BPE, la banque privée de La Banque Postale.(Correspondance Economique, 15/10/2020)

Société Générale annonce la nomination de Grégoire Simon-Barboux au poste de directeur de la Conformité à partir du 1er janvier 2021. Titulaire d’un DESS en fiscalité des entreprises de Paris-Dauphine, il était directeur délégué des risques de cette banque depuis 2016. (L’Agefi Hebdo, 15-21/10/2020)

Guerlain promeutCécile Lochard au poste de directrice du développement durable. Titulaire d’un Master développement durable de Paris-Dauphine, elle était responsable des programmes biodiversité et de la communication développement durable de cette maison du groupe LVMH depuis 2019. (Exécutives, 15/10/2020)

Depuis deux ans, l’UTT a fait le choix de s’inscrire dans le programme égalité des chances, fondé il y a neuf ans par l’Université Paris-Dauphine. « Nous avons choisi d’accompagner les 3e mais aussi les lycéens pour s’inscrire dans un continuum bac -3/bac +3. L’enjeu, ce sont les conditions d’accès à l’enseignement supérieur », explique Thomas Maurer, directeur de la formation et de la pédagogie à l’UTT. Les parrains de la troisième édition du programme sont donc venus au lycée Édouard-Herriot à Sainte-Savine pour présenter le dispositif et ses modalités. Oumayma, qui a intégré Dauphine il y a deux ans, fait partie de la première promotion. Elle n’a pas hésité à témoigner auprès de ses camarades pour leur donner envie de rejoindre la 3ème promotion du programme et les encourager ainsi à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. (Est Eclair, 16/10/2020)

Ousama Bouiss, chercheur en stratégie des organisations, fait partie des jeunes qui ont continué à créer et à s’allier pour porter leurs projets à bout de bras malgré la crise sanitaire. Ce doctorant à Dauphine rédige actuellement deux livres, aux thèmes intimement liés : le premier intitulé « Leadership et Complexité » propose de réintroduire de l’intelligence dans nos institutions et nos entreprises tandis que le second ouvrage, « Les 4 Saisons de l’esprit », est en cours de préparation.(Madame Figaro, 16 -17/10/2020)

Baptiste Buisson, qui était responsable de l’équipe de gestion mandats euro d’Aviva Investors France depuis le début de l’année, est nommé directeur de la gestion des mandats, solutions et ESG. Titulaire d’un Master de gestion d’actifs de l’Université Paris-Dauphine, il a rejoint le groupe Aviva en 2009. (Option Finance, 19/10/2020)

Le 19 octobre, le Crédit Coopératif a annoncé l'arrivée de quatre nouveaux membres au sein de son comité de direction. Parmi eux, Isabelle Milon Bannerot, titulaire d'une Maîtrise en sciences et techniques en économie et gestion du sport de l'Université Paris-Dauphine, qui devient directrice des ressources humaines et de la communication interne du groupe. Elle occupait, dernièrement, le même poste au sein de BPCE Lease. (Correspondance Economique, 20/10/2020)

 

Thomas Bidoire rejoint Speedy en tant que directeur administratif et financier. Ce diplômé de Paris-Dauphine intègre également le comité exécutif du groupe.(Auto Infos Newsletter, Alexandre Guillet, 21/10/2020)

Stéphanie Laval est directrice des relations investisseurs et de la communication financière de Fnac Darty depuis le 15 octobre dernier. Titulaire d'un certificat en communication financière et relations investisseurs de l'Université Paris-Dauphine, elle était, depuis septembre 2016, responsable des relations investisseurs et de la communication financière du groupe TF1. Stéphanie Laval est, en outre, membre du conseil d'administration de l'association française des professionnels de la communication financière. (Correspondance Economique, 22/10/2020)

Hugues Pausier rejoint Nue-Pro Select en qualité de directeur général adjoint. Titulaire d’un Master de management global de Paris-Dauphine, il était, depuis 2019, directeur réseau, membre du comité de direction de la filiale et du groupe Advenis. (Exécutives, 22/10/2020)

L'Etablissement pour l'insertion dans l'emploi (Epide) nomme François-Xavier Pourchet au poste de directeur général adjoint. Titulaire d’un Master 2 fiscalité de l'entreprise de Paris-Dauphine, il a une expérience dans la direction d'entreprises et dans la mise en œuvre territoriale de politiques publiques au service de publics fragilisés. François-Xavier Pourchet a également œuvré dans le secteur de la maroquinerie, au maintien de ses savoir-faire et à la sauvegarde de la fabrication française. (Exécutives, 22/10/2020)

Isabelle Milon Bannerot devient directrice des ressources humaines et de la communication interne du groupe Crédit Coopératif. Titulaire d’une Maîtrise de sciences et techniques en économie et gestion du sport de Paris-Dauphine, elle intègre également le comité de direction générale de cette banque française. Depuis 2018, Isabelle Milon Bannerot occupait le poste de directrice du développement des ressources humaines chez BPCE Lease. (Exécutives, 22/10/2020)

Sébastien Coquard a été nommé managing director de FFP. Titulaire d'une Maîtrise de gestion de l'Université Paris-Dauphine et d'un DESS de l'IAE de Grenoble, il était dernièrement responsable des investissements et des relations investisseurs de cette société d'investissement cotée détenue majoritairement par les Etablissements Peugeot Frères. (Correspondance Economique, 27/10/2020)

Publié le 29 octobre 2020