Revue de presse octobre 2021

Découvrez la revue de presse de Dauphine-PSL du mois d'octobre 2021

Université Paris Dauphine - PSL

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a désigné Samuel Benoudiz, senior advisor chez Tractebel, et Frédéric Douet, codirecteur du Master 2 droit notarial de l'Université Paris Dauphine - PSL et professeur de droit fiscal à l'Université de Rouen-Normandie depuis septembre 2015, membres du Conseil des prélèvements obligatoires. Frédéric Douet est également directeur adjoint de l'Ecole doctorale Droit Normandie depuis 2017. (Bulletin Quotidien, 01/10/2021) 

Le prix du litre du gazole a atteint son plus haut niveau en France. Les données du ministère de la Transition écologique publiées le 11 octobre montrent que le prix moyen à la pompe a atteint 1,5354 euro en moyenne la semaine dernière. Le record d’octobre 2018 au début de la crise des gilets jaunes a été battu. Selon une note de la Banque de France, l’évolution du prix de gros du gazole est déjà transmise au bout d’une semaine pour moitié dans les prix de détail. Les plus pauvres sont les plus affectés. En effet, « les carburants n’absorbent que 3 % du revenu des 10 % de foyers les plus aisés, mais près de 10 % des ressources des 10 % de familles les plus modestes qui possèdent un véhicule », précise la Chaire Economie du Climat de Dauphine-PSL(Les Echos, 12/10/2021) 

La Tribune publie une série de tribunes sur la 9e édition du Printemps de l’économie qui se déroule cette semaine.  La session du 13 octobre a été animée par El Mouhoub Mouhoud, président de l’Université Paris-Dauphine-PSL sur le thème : « récupérer des avantages comparatifs par l’innovation ». Selon lui, « la relocalisation peut aussi refléter un phénomène plus large de reconquête des avantages comparatifs des pays dans certains secteurs grâce à l'innovation technologique de procédés (robotisation, par exemple) ou de produits (nouveaux matériaux textiles, par exemple) ». (La Tribune Edition Quotidienne, El Mouhoub Mouhoud, 14/10/2021)

La crise sanitaire semble avoir renforcé le lien entre les salariés et leur entreprise, même si une fracture a été redoutée, constate Nicolas Narcisse, vice-président de l'agence de communication Havas Paris, commentant l’étude « Salariés et entreprise: vers un nouveau contrat de confiance», menée par Havas Paris People. « La crise a révélé plus qu’induit l’importance de cette thématique », observe pour sa part Fabien Blanchot, professeur des universités et codirecteur de la Chaire Confiance et management de Paris-Dauphine. Selon lui, le télétravail ne s’est pas accompagné d’une baisse de productivité. En effet, « les entreprises ont fait le constat que les salariés étaient dignes de confiance, or plus on leur fait confiance, plus ils vont s’en montrer dignes. C’est un cercle vertueux », explique-t-il. Du côté des syndicats, l’UNSA Orange et la CFDT Orange ont lancé un Observatoire de la confiance en entreprise (OCE), le 10 septembre. Afin de comprendre les mécanismes générateurs de confiance, quelque 1 200 manageurs du groupe de protection sociale sont invités à suivre une formation pour obtenir le certificat « Confiance et management » de laChaire de Dauphine-PSL(Le Monde, Myriam Dubertrand, 14/10/2021) 

Dans une interview, El Mouhoub Mouhoud, président de l’Université Paris-Dauphine-PSL, revient sur les dossiers sur lesquels il travaillera cette année. Parmi ces derniers figure le nouveau campus. Il profite de cette occasion pour annoncer la création d’une vice-présidence immobilière pour gérer les implications pédagogiques « et pour les laboratoires de recherche de ce grand chantier de travaux sur site, dont la première pierre devrait être posée en décembre 2021 ». Le président ajoute que la motivation principale de ce campus est de favoriser les contacts, l’interaction et donc l’innovation. El Mouhoub Mouhoud évoque également les doubles-diplômes. Pour lui, ils sont un élément central de la politique qu’il veut instaurer. Concernant l’international, le dirigeant compte cartographier et remettre à plat les échanges. Il prévoit de déployer l'attractivité des étudiants internationaux sur le campus de Londres et développer la mobilité régionale sur le site de Tunis. El Mouhoub Mouhoud revient aussi sur le programme Dauphine Numérique, alliant les problématiques de l'IA avec celles des Sciences de la société. Il assure que cet ambitieux projet, unique en France, vise à développer une approche réflexive sur les modalités, les usages et les effets de l'IA. « Une pépite qui attire des doctorants de haut niveau international, crée une vraie dynamique de recherche pluridisciplinaire et donne lieu à un schéma original de mécénat recherche », souligne le président de Dauphine.(www.mondedesgrandesecoles.fr, Clarisse Watine, 19/10/2021) 

L’Université Paris-Dauphine lance une série de podcasts consacrés à l'Intelligence Artificielle (IA). Baptisé « EX MACHINA, l’ère des algorithmes », ce projet de recherche vise à développer une approche réflexive de l’IA, en interrogeant ses modalités, ses usages et ses effets. Dédiés à la communauté dauphinoise, au grand public intéressé par ce processus ainsi qu’aux décideurs et professionnels du numérique, les six podcasts de Dauphine Numérique abordent l’impact des IA et des algorithmes dans le domaine de l’informatique, de la sociologie du travail ou du marketing, au travers de l’expertise de chercheuses et chercheurs de Dauphine-PSL. Chaque mois, deux experts dauphinois sont interrogés par le journaliste Eric Nahon, directeur adjoint de l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de Dauphine-PSL, sur une thématique liée à l’IA. (www.programmez.com, 18/10/2021) 

L'Université Paris-Dauphine | Tunis et la Fondation BIAT ont organisé la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la première promotion de l’Executive Master en Management et Politique de la Culture. En partenariat avec l’Université Paris-Dauphine, la Fondation BIAT a lancé, en 2018, un programme de formation des acteurs culturels sur le management, la gestion et l’administration d’organismes culturels sous la tutelle du ministère des Affaires culturelles de la Tunisie. D’une durée de 18 mois, la formation comprend dix modules. Deux promotions ont déjà profité de ce programme. (www.espacemanager.com, 17/10/2021)

Le prix des carburants a connu une importante hausse sur un an. Pour l’essence, la tendance est stimulée par la fin des confinements, la population ayant recommencé à utiliser du carburant. Pour aider les ménages à faire face à cette flambée des prix, le gouvernement travaille actuellement sur un dispositif d’urgence. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a évoqué le déploiement d’un « chèque carburant » à destination des foyers les plus modestes. Une étude de la Chaire Economie du Climat de l’Université Paris-Dauphine souligne que le carburant représente 10 % du budget mensuel pour ces derniers. (jnews-france.fr, 19/10/2021) 

Une convention de partenariat a été signée entre le groupe d'Audit et de Conseil Grant Thornton, l’Université Paris-Dauphine et la Fondation dauphine afin de soutenir pour une durée de quatre ans le programme Dauphine Numérique. Celui-ci vise à développer une approche réflexive du numérique et d'en interroger les modalités, les usages ainsi que les effets sociétaux. SelonJamal Atif, responsable du programme et vice-président en charge du numérique à Dauphine-PSL, la particularité de Dauphine Numérique est d'avoir « cette vision réflexive et unifiée des sciences de données dans le but d'informer les concepteurs d'algorithmes et d'y intégrer des impératifs de responsabilité sociale, d'équité et d'éthique ». Les membres du Cercle des Partenaires du programme interviendront régulièrement sur des études de cas ou encore le développement de thématiques d'actualités. (biotechinfo.fr, 21/10/2021) 

Le dispositif D-Passe intervient dans le cadre d’un partenariat entre la FSEF et l’Université Paris-Dauphine. S’appuyant sur les ressources et le savoir-faire de la fondation, il se décline autour de quatre dispositifs, dont la contribution au repérage précoce de la souffrance psychologique et à la prise en charge brève des étudiants de l’université. Parmi ces dispositifs figure également l’accompagnement et la formation des « Veilleurs », des étudiants volontaires identifiés par l’Université Paris-Dauphine-PSL pour être des lanceurs d’alerte sur les problèmes de santé rencontrés au sein de l’établissement. Ce dernier communiquera avec eux sur l’existence de ce dispositif et ses modalités d’accès. Elle organisera un temps de réunion collective visant à la sensibilisation de ces étudiants-veilleurs en lien avec l’équipe de la Clinique FSEF Paris 13. (blogdinfosuicide.blogspot.com, 22/10/2021) 

Les étudiants veulent s'engager dans leur travail en faveur des enjeux environnementaux et sociaux. Dans ce contexte, un collectif d’étudiants et d’anciens de HEC, de l’Université Paris-Dauphine, de l’Institut Mines-Télécom et de Montpellier SupAgro ont signé plusieurs lettres ouvertes en début d’année 2021 pour demander à leurs directions respectives d’intégrer ces enjeux dans les programmes. Depuis, les cursus liés au développement durable se sont multipliés. L’Université Paris-Dauphine propose notamment un Master 2 Énergie, finance, carbone pour former des analystes financiers. (Le Point, Claire Lefebvre, 28/10/2021) 

 

Le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) et le département formation continue de l’Université Paris-Dauphine, Dauphine Executive Education, lancent un certificat d’immobilier de commerce Enjeux & Transformations. Il s’adresse aux assets, aux property managers ou encore aux responsables marketing. Ceci afin de leur permettre « d’appréhender les nouveaux défis, (...) d’acquérir et de développer une vision d’ensemble de la gestion d’un actif commercial » en termes de finance, de management, de commercialisation, de marketing et de digital. Une première session est prévue sur onze jours à La Défense, de mars à octobre 2022. (Sites Commerciaux, 10/2021)

Enseignants et experts de l'Université Paris Dauphine-PSL

Christian de Perthuis, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL et fondateur de la Chaire Economie du climat, évoque dans une tribune au Monde les impacts positifs et négatifs de la transition énergétique sur le marché de travail. Il alerte sur les dépenses entrainées par le désinvestissement des énergies fossiles dans les économies industrialisées. Selon lui, elles ralentiront la croissance de l’emploi et affecteront le niveau de vie moyen.  Pour les pays moins avancés, le professeur estime que « la transition représente un potentiel d'accélération de la croissance et de création d'emplois nouveaux », car le coût du désinvestissement y est plus limité. D’après Christian de Perthuis, « à moyen terme, la transition bas carbone implique avant tout une redistribution de l’activité et des emplois, avec des impacts positifs ou négatifs suivant les cas ». (Le Monde, 03-04/10/2021)

Dans une chronique au Monde, Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine, indique que « nous avons peu de temps pour reconvertir notre économie » face au changement climatique. « Prendre cette menace au sérieux et s’engager dans cette voie dessine paradoxalement un tout autre paysage pour l’avenir du travail », souligne-t-elle. La mise en œuvre d’un tel scénario demande par ailleurs un certain nombre de conditions, comme la rupture avec l'obsession de la croissance et l’encadrement de notre production dans des limites sociales et environnementales strictes traduites dans quelques indicateurs, explique la sociologue. En outre, Dominique Méda appelle à « investir massivement pendant au moins vingt ans dans la rénovation thermique des bâtiments, les infrastructures ferroviaires, cyclables et fluviales, mais aussi la santé, l'éducation et la recherche ». Enfin, il faut « faire de l’État le chef d’orchestre intelligent d'une planification souple intégrant les territoires », et « développer la dimension emploi des scénarios issus de la Stratégie nationale bas carbone », complète l’enseignante. (Le Monde, 03-04/10/2021) 

Dans une tribune, Patrice Geoffron, professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphinedont il dirige l'équipe énergie-climat, analyse l’enjeu pour les responsables politiques de « conjuguer souveraineté alimentaire et réduction de l'empreinte carbone ». Selon lui, la baisse de la culture de colza dans l’Union européenne, surtout en France, incarne le problème. Il énumère plusieurs vertus de cette culture, dont la protection contre l’érosion. D’après l’enseignant, le colza est aussi au cœur des débats du monde agricole, notamment sur la question de l’usage des pesticides. « Des choix agricoles doivent être faits pour assurer notre souveraineté et, en même temps, contribuer efficacement à réduire notre empreinte carbone. Ils demandent clairvoyance et ambition. Il est impératif que cette urgence trouve une place dans le débat présidentiel qui s'ouvre », insiste-t-il. (www.latribune.fr, Patrice Geoffron, 04/10/2021)

Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé, le 30 septembre 2021, le gel des tarifs réglementés du gaz jusqu’en avril 2022. La possibilité que les cours augmentent après cette date existe, mais l’État dispose de plusieurs moyens pour contourner la hausse. Parmi les solutions disponibles figure un regroupement à l’échelle européenne, où les États s’uniraient afin d’obtenir de meilleurs prix auprès des fournisseurs. Philippe Chalmin, professeur à l’Université Paris-Dauphine, cite entre autres Sonatrach et Gazprom. Par ailleurs, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, défend cette piste auprès de ses homologues européens. (TF1, Gilles Bouleau, 04/10/2021) 

Dans une interview accordée à L’Opinion, Frédéric Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine-PSL, spécialiste des questions énergétiques, s’exprime sur la hausse des cours de l’énergie. « La question de l’effet sur les prix de la transition énergétique est assez différente car elle porte sur un horizon temporel plus long. II y a beaucoup d’arguments qui laissent penser que l’énergie sera plus chère pendant la durée de cette transition (coût de production, de transport, de distribution, prix du carbone…) », estime-t-il. Pour Frédéric Gonand, le stockage sur les réseaux électriques figure parmi les moyens essentiels de lutte contre la volatilité des cours de l’énergie. Il propose aussi des solutions pour préserver l’indépendance énergétique de l’Europe. (L’Opinion, R. L., 04/10/2021)

136 pays se sont accordés sur un impôt unique mondial minimum de 15 %, pour les entreprises, sur les bénéfices. Un volet de l’accord prévoit que les plus grandes firmes devront payer des impôts dans chacun des pays dans lesquels elles exercent une activité. Une future taxe sur les Gafa devrait rapporter jusqu’à 150 milliards de dollars par an aux États. Farid Toubal, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, explique que pour la France, la mise en place de ce système d’imposition rapportera entre 500 et 600 millions d’euros de recette fiscale en plus. (TF1, 09/10/2021) 

En France, la part du nucléaire dans la production d’électricité est passée à 70 %, contre de 82 % en 1996. La tendance s’explique par le vieillissement des centrales et de la volonté politique de privilégier les filières du renouvelable. Or, Jacques Percebois, économiste de l’énergie - Université de Montpellier, explique que le nucléaire offre l’avantage d’avoir un prix de l’électricité relativement stable, dans un environnement marqué par une flambée du prix de l’énergie. Pour compenser le futur démantèlement des réacteurs qui arrivent en fin de vie, alors que le besoin en énergie continuera à augmenter dans les années à venir, certains pays comme la Chine et les États-Unis investissent dans des alternatives comme le projet de réacteur Nuward. Anna Creti, directrice de la Chaire Économie du Climat, Université Paris-Dauphine, indique que la France est en retard, mais pourrait peut-être le rattraper « dans la mesure où la filière nucléaire française et aussi ses moyens de recherches et développement sont très importants ». Elle ajoute que plusieurs technologies sont à l’étude, mais « aucune n’est vraiment finalisée » et des résultats pourraient intervenir dans la prochaine décennie. (TF1, 10/10/2021) 

Dans une tribune, Christian Schmidt, professeur émérite d’économie à l’Université Paris-Dauphine, indique que la rupture du « contrat du siècle » entre la France et l’Australie a démontré « le poids des marchés internationaux de matériels militaires dans les relations internationales, à l'intersection des dimensions économiques et géostratégiques ». L’enseignant évoque la hausse du montant des transferts internationaux d’armement d’un peu plus de 12 % entre 2000 et 2019, « avec des fluctuations qui ont accompagné, et parfois même précédé, la montée de vives tensions internationales durant cette période ». « Ces fluctuations reflètent les changements intervenus au cours de ces dix dernières années dans le système mondial », souligne-t-il. Aujourd’hui, la France en est la victime. Son poids dans les affaires stratégiques a « sensiblement progressé au cours des dix dernières années, mais elle n’est pas encore en mesure de rivaliser avec les Etats-Unis en cas de montée des tensions dans le monde », explique l’ancien président de l’International Defence Economic Association. (Le Monde, 10-11/10/2021) 

L'intérêt pour l'utilisation de la science-fiction comme forme de prévision monte en flèche. Au sein de la Red team, qui travaille avec le ministère des Armées, des auteurs et dessinateurs de science-fiction imaginent notamment des scénarios pour identifier les menaces du futur et les meilleures façons de s'en prémunir. Ce projet est suivi de près par Sonia Adam-Ledunois, enseignante-chercheuse à l’Université Paris-Dauphine-PSL. Selon elle, « l’ambition est de voir ce que la science-fiction et les imaginaires peuvent apporter dans le domaine du management de l’innovation ». L’enseignante alerte toutefois sur les effets de fixation que ces œuvres peuvent provoquer. « Le robot humanoïde est tellement omniprésent dans la littérature qu’il apparaît comme une évidence », explique-t-elle. (Les Echos, Frank Niedercorn, 12/10/2021) 

Philippe Chalmin, économiste et professeur à Dauphine-PSL et spécialiste des matières premières, est invité sur BFM TV pour parler de la hausse du prix du carburant. Selon lui, cette situation est due à l’augmentation du prix du pétrole. L’enseignant explique que le prix du pétrole, aspiré par le prix du gaz naturel, se trouve à des niveaux relativement élevés. Le prix du baril se situe aujourd’hui entre 80 et 84 dollars, précise-t-il. Pour l’expert, des prix en hausse, comme celui du gaz et de l'électricité, témoigne d'une crise énergétique majeure partout dans le monde. Il ajoute que la crise européenne « est essentiellement motivée par le gaz naturel ». (BFM TV, Alain Marschall et Olivier Truchot, 12/10/2021) 

Sophie Bernard, maîtresse de conférences en sociologie à Paris-Dauphine et chercheuse à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales (Irisso), indique dans une tribune que les formes de rémunération variable permettent d’identifier trois figures salariales émergentes : le salarié « associé », le salarié « méritant », et le salarié « quasi indépendant ». Ces trois nouvelles figures du salarié témoignent, selon elle, de la diffusion dans les entreprises des valeurs individualistes et méritocratiques irriguant l’ensemble de la société. Elles valorisent une « autonomie » qui fait porter aux salariés « la responsabilité de leur rémunération tout en les convainquant que leur salaire est à la hauteur de leur travail et de leurs efforts », explique la sociologue. Ces stratégies patronales visent à « euphémiser » le lien de subordination, pour obtenir des salariés un investissement au travail aussi conséquent que celui des travailleurs indépendants qui travaillent à leur compte. Toutefois, « le contrôle ne disparaît pas : il change simplement de forme. Le déploiement des rémunérations variables et individualisées favorise le passage du contrôle à l’autocontrôle, de l'exploitation à l’autoexploitation », poursuit Sophie Bernard(Le Monde, 15/10/2021) 

Anna Créti, professeure d’économie à l’Université Paris-Dauphine et directrice de la chaire Économie du climat, estime, dans une tribune, que la hausse du prix de l’électricité est tout à fait normale. Selon elle, cette situation est due à l’augmentation du prix du gaz et à la reprise économique. « Au contraire, le marché est efficace, car il révèle les fondamentaux de l’offre et de la demande », indique l’enseignante. Elle déplore toutefois l’impact de cette flambée des prix sur le portefeuille des ménages. Pour elle, « des mesures exceptionnelles peuvent être prises, au niveau européen ou des États membres, qui gardent des marges de souveraineté concernant l’énergie », afin de « protéger les consommateurs des hausses de prix exceptionnelles ». (Le Monde, 17-18/10/2021) 

La politique d'immigration professionnelle figure parmi les mesures annoncées par le gouvernement à l'issue d'un comité interministériel sur l'immigration en octobre 2019. Son objectif est de simplifier, pour les employeurs, le recrutement d'étrangers. Deux ans plus tard, les démarches ont été rendues moins complexes. La liste des « métiers en tension » a été mise à jour. Alors que le ministère de l'Intérieur se réjouit de cette avancée, certains spécialistes la mettent en doute. Pour El Mouhoub Mouhoud, président de l'Université Paris-Dauphine-PSL, « il existe un discours hypersélectif qui valorise les talents parce qu'on pense que l'acceptabilité de l'immigration est plus forte si on parle des qualifiés, alors qu'en réalité les besoins de notre économie se situent à tous les échelons ». Leprésident de l'Université Paris-Dauphine-PSL, commente l’idée d’une hausse de salaire et évoque l’acceptation d’« une question de pénibilité » par le travailleur migrant. (www.lemonde.fr, Julia Pascual, 25/10/2021)

Selon RTE, il existe différentes façons d’atteindre la neutralité carbone électrique, indique dans une interviewPatrice Geoffron, professeur d’économie à Paris-Dauphine et directeur de l’équipe Energie-Climat. « Le scénario avec 50 % de nucléaire suppose de développer plus d’une dizaine d’EPR en ayant le retour d’expérience de Flamanville et des SMR, ces réacteurs de petite et moyenne taille », explique l’enseignant. Pour le scénario avec 100 % de renouvelable, il y a une série de questions d’ordre technique pour pouvoir gérer l’intermittence du solaire et de l’éolien, poursuit-il. Sur le plan économique, RTE affirme qu’il n’y aura pas une explosion des coûts de production d’électricité dans tous les scénarios. Ainsi, « la facture énergétique des Français sera beaucoup plus stable qu’aujourd’hui », souligne l’économiste. Il note, par ailleurs, que la France est dépendante, via ses voisins, des marchés d’énergies fossiles très fluctuants. De ce fait, « le prix à la prise fera beaucoup moins le yo-yo que le prix à la pompe », complète Patrice Geoffron. (Vosges Matin, Luc Chaillot, 26/10/2021) 

Dans une interview, Olivier Damette, professeur des universités, associé à la chaire d’économie du climat à l'Université Paris-Dauphine-PSL, s’exprime sur le lancement de la filière hydrogène. Il évoque la nécessité du passage par l’hydrogène carboné avant de miser sur l’hydrogène décarboné. Selon lui, il faut se baser sur le secteur industriel pour que l’utilisation de l’hydrogène puisse s’étendre à d’autres domaines. L’expert propose la mise en place des infrastructures associées à des flottes captives. Mais « ce réseau de stations de production et de ravitaillement nécessite une injection d’argent public massive », souligne Olivier Damette. Il rappelle que d’après l’association France Hydrogène, la filière pourra entraîner la création de 100 000 d’emplois à horizon 2030 tandis que d’autres études anticipent ce nombre à 40 000. Pour l’heure, « quelques milliers d’emplois » ont été créés, conclut-il. (Les Echos (Supplément), Isabelle Meijers, 27/10/2021)

Elise Huillery, professeure d’économie à l’Université Paris-Dauphine et à Sciences Po, plaide pour « l’extension des aides sociales de droit commun aux 18-25 ans ». Ces jeunes sont non seulement les plus touchés par la pauvreté mais sont aussi ceux qui ont le plus été affectés par la crise sanitaire, souligne-t-elle. Selon l’enseignante, tous les dispositifs existants ou en discussion sont ancrés dans une erreur de logique. La « garantie jeunes », destinée aux 16-25 ans sans emploi et sans formation, vivant en dehors du foyer familial, est « conditionnée par un accompagnement. Sa durée est réduite à douze mois, et l’accompagnement en limite par construction le nombre de bénéficiaires puisqu’il faut mettre, en face de chaque jeune, des accompagnants dans les missions locales », explique Elise Huillery. Il en est de même pour le futur dispositif « garantie jeunes universelle » ou « revenu d’engagement », qui accompagne les jeunes sans formation ni emploi selon une logique de « devoirs et de droits », poursuit l’économiste. Pour elle, « faire de l’accompagnement social une condition de l'aide revient à écarter la très grande majorité des jeunes ». (Le Monde, 31/10-02/11/2021)

Etudiants et almuni de l'Université Paris Dauphine-PSL

HSBC Continental Europe nomme Laurence Bogni-Bartholmé au poste de chief risk officer et head of wholesale credit et market risk. Elle intègre également le comité exécutif du groupe. Titulaire d'une Maîtrise en sciences de gestion-MSG en finance et fiscalité de Paris-Dauphine, elle était group chief risk officer chez Lowell depuis septembre 2017. (La Correspondance Economique, 01/10/2021) 

Eric Charpentier est le nouveau président du conseil d'administration de Crédit Mutuel Investment Managers.Titulaire d'un Mastère spécialisé en techniques financières de l'Essec et d'un DEA en recherches opérationnelles de l'Université Paris-Dauphine, il est directeur général adjoint du CIC depuis le 1er septembre 2021. II est aussi président du conseil d'administration de Sciences Po Lille depuis mars 2019. (La Correspondance Economique, 04/10/2021)

Fabrice Coille devient directeur général et membre du directoire d’Edmond de Rothschild France. Ce diplômé de Paris-Dauphine était responsable du contrôle de gestion de ce groupe bancaire depuis septembre 2014. (La Correspondance Economique, 04/10/2021)

Campus France a nommé Judith Azéma au poste de directrice de la communication. Cette diplômée de l'Institut Pratique de Journalisme de Paris-Dauphine-PSL était directrice éditorial & marque au sein de la direction communication de Science Po Paris depuis avril 2018. (La Correspondance de la Presse, 13/10/2021) 

Julien Buissart est le nouveau chef du pôle « Régulation internationale » à la direction de la diplomatie économique du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Titulaire d'un DEA de l'Université Paris-Dauphine-PSL, il était chef du service économique régional « Pays andins », en résidence à Bogota, depuis septembre 2018. (La Correspondance Economique, 20/10/2021)

Aramis Group a nommé Stéphane Rougeot au poste de directeur financier. Titulaire d'un DEA de Finance Internationale de l'Université Paris-Dauphine, il occupait précédemment le même poste chez Philips France Signify. (La Correspondance Economique, 20/10/2021)

Albéric Fischer est promu associé au bureau de Paris de Kearney. Après avoir travaillé chez HSBC, puis dans les équipes M&A de Crédit Agricole CIB, ce diplômé de Paris-Dauphine a rejoint Kearney en 2013 en tant qu’associate. (Les Échos, 19/10/2021)

Florence Durr devient directrice marketing France et Belgique de Nestlé Céréales.Diplômée de l’Université Paris-Dauphine, elle a notamment travaillé au sein du département marketing et innovation de la division Eaux du groupe Nestlé. (Les Échos, 15-16/10/2021)

Les passionnés de voile se réunissent chaque année lors du Challenge Spi Dauphine pour participer à la régate itinérante, à des networking et animations. Cette association étudiante emblématique de Paris-Dauphine fête sa 40e édition cette année. Ses 45 membres, tous étudiants à l’Université Paris-Dauphine-PSL, ont pour mission de rencontrer des entreprises, établir des partenariats et construire des liens avec des équipages et le monde de la voile. « De mon expérience à la Spi, je retiendrais deux faits marquants. Le premier est la prise de responsabilités. En tant que membre du bureau, mais aussi en tant qu'actif, on est responsable de A à Z de la bonne tenue et du bon déroulement de l‘événement », relate Paul Emile, vice-président du 39e Challenge Spi Dauphine. « Mais surtout, la Spi a enrichi d'une manière considérable mes relations sociales. J'ai pu y former des amitiés qui me suivront tout au long de la vie. Une expérience inoubliable ! », confie-t-il. (www.mondedesgrandesecoles.fr, 21/10/2021) 

Annelie Vidal devient associée director dans l'équipe évaluation et modélisation financière de KPMG Corporate Finance. Titulaire d'une maîtrise de l'Université Paris-Dauphine, elle travaille depuis 2006 au sein du département audit du cabinet de conseil. (www.cfnews.net, 27/10/2021)

Juliette de Maupeou est la nouvelledirectrice des ressources humaines du groupe Editis. Diplômée de management international de l'Université Paris-Dauphine, elle était vice-présidente innovation & stratégie au sein de Capgemini Invent depuis 2019. Juliette de Maupeou est également co-coordonnatrice de la mission numérique des grands groupes depuis août 2020. (La Correspondance Economique, 27/10/2021) 

 

Le Dauphine Next Challenge s’ouvre du 18 octobre 2021 au 29 avril 2022 à tous les étudiants de l’Université Paris-Dauphine, en particulier ceux du Magistère Banque, Finance et Assurance (BFA) et du Master Finance. Ils peuvent concourir à titre individuel ou se regrouper en club d’investissement mais aussi parrainer des étudiants d’autres universités. Les participants seront jugés sur des critères quantitatifs et qualitatifs ainsi que sur leurs capacités à intégrer « les obligations personnelles ou individuelles qui seront les leurs en tant que professionnels de la gestion d’actifs ou en tant qu’investisseur ». Les étudiants retrouveront sur l’appli dédiée un fil d’actualité et un accès à des contenus pédagogiques sélectionnés par les partenaires, dont Nextwise et de nombreux acteurs du monde boursier, comme l’AMF et Euronext. www.lafinancepourtous.com, 28/10/2021)

Marie Deugnier devient directrice générale adjointe de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM, Bouches-du-Rhône). Titulaire d'un Master en gestion et économie des services de santé de Paris-Dauphine, elle occupait le même poste au sein du CHU de Lille depuis 2018. (Hospimedia, 29/10/2021)

Publié le 31 octobre 2021