Chercheurs
Elyès Jouini
Professeur des Universités, Administrateur de l’Institut universitaire de France, responsable de la chaire Dauphine-UNESCO “Femmes et Science”
Université Paris Dauphine-PSL
Elyès Jouini est l'Administrateur de l'Institut universitaire de France, professeur de mathématiques et d'économie et titulaire de la Chaire UNESCO « Femmes et Science » à l'Université Paris Dauphine-PSL dont il a été vice-président et président de sa fondation.
Diplômé de l’Ecole normale supérieure (Paris, rue d’Ulm), il est titulaire d'un doctorat et d'une habilitation à diriger des recherches de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a précédemment été professeur dans cette université ainsi qu'à l'Ensae, à la New-York University et à l'Université de Tunis. Il a également enseigné à l'Ecole Polytechnique.
La plupart de ses recherches sont à l’interface entre mathématiques, économie et finance et il a publié près d'une centaine d'articles, dans les meilleures revues académiques internationales dans ces domaines. Il est fellow de l’Econometric Society, de l’Institute for Labor Studies (IZA) ainsi que Economic Theory fellow.
Il est membre de l'International Consultative Group for Closing the Gender Gap in Science de l'UNESCO et a été membre du Research Innovation and Science Experts High Level Group auprès du Commissaire européen concerné, membre des Conseils d'analyse économique respectivement auprès des premiers ministres français et tunisien et du Haut-Conseil de la science et de la technologie auprès du Président de la République française.
En 2011, il a été ministre du gouvernement de transition tunisien, chargé des réformes économiques et sociales.
Elyès Jouini a reçu le prix du meilleur jeune économiste français en 2005. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur (France) et Commandeur de l’Ordre du Mérite éducatif (Tunisie).
Clotilde Napp
Directrice de recherche
Université Paris Dauphine-PSL
Clotilde Napp est Directrice de recherche CNRS à l'Université Paris Dauphine - PSL.
Avec une formation en mathématique, elle s'intéresse actuellement aux comportements individuels et collectifs face au risque, et plus spécifiquement au thème interdisciplinaire des inégalités de genre, en particulier dans les sciences.
Sur ce thème, ses travaux les plus récents ont été publiés dans les revues Science, PNAS (Proceedings of the National Academy of Science) et JEBO (Journal of Economic Behavior and Organization).
En collaboration avec Thomas Breda, elle reconsidère en particulier le rôle des performances scolaires dans la sous-représentation des filles dans les domaines scientifiques. Elle démontre que la prise en compte des résultats en mathématique et en lettres, ou plus précisément de l'avantage comparatif en mathématique par rapport aux lettres, permet de rendre compte d’une large part des écarts d’orientation entre filles et garçons.
Thomas Breda
Chercheur
CNRS
Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, Thomas Breda est professeur associé à l'Ecole d'Economie de Paris et chargé de recherche au CNRS.
Il est également directeur du programme Travail et Emploi à l'Institut des politiques publiques et a été nominé en 2019 pour le prix du meilleur jeune économiste, délivré par. Le Cercle des économistes et le journal Le Monde.
Ses travaux de recherche portent sur le rôle des institutions et des normes sociales pour expliquer les inégalités au travail et la répartition de la richesse dans les entreprises entre travail et capital, et entre différentes catégories de salariés.
Il s'est intéressé notamment à l'effet des syndicats sur le partage de la valeur ajoutée, aux discriminations à l'encontre des représentants du personnel, à la fiscalité du travail, ou encore aux inégalités et discriminations de genre.
Sur ce dernier thème, il a publié plusieurs articles dans des revues scientifiques telles que Science visant à mieux appréhender les causes de la sous-représentation des femmes dans les disciplines scientifiques, en évaluant le rôle des discriminations, des différences de niveau scolaire ou encore des stéréotypes de genre.
Claudia SENIK
Claudia SENIK est Professeur à Sorbonne Université et à l’Ecole d’économie de Paris (PSE).
Elle est Directrice de l’Observatoire du bien-être au Cepremap et membre de l’IZA. Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, docteur de l’EHESS, ses travaux portent sur l’économie du bien-être subjectif, et en particulier sur le lien entre revenu, croissance, inégalités et bonheur. Elle s’intéresse également aux sources du bien-être au travail et en entreprise.
Elle étudie enfin le comportement des femmes à l’école et sur le marché du travail.
Elle est l’auteur de nombreuses publications dans des revues internationales ainsi que d’ouvrages parmi lesquels Bien-être au travail : ce qui compte, Presses de SciencesPo, 2020, L’économie du bonheur, Seuil, République des idées, 2014 et Les Français, le bonheur et l’argent, Presses de l’ENS, 2018 avec Yann Algan et Elizabeth Beasley.
Dominique Meurs
Dominique Meurs est Professeure à l’Université Paris Nanterre et membre du laboratoire EconomiX.
Economiste, elle est Directrice Exécutive de la Chaire Travail PSE, co-directrice du Programme Travail du Cepremap et chercheuse associée à l’Ined et à l’IPP. Elle est spécialisée dans le domaine des inégalités sur le marché du travail, de la discrimination, notamment à l’encontre des immigrés et des descendants d’immigrés, et des femmes.
Ces dernières années, elle a travaillé en partenariat avec de grandes entreprises (L’Oréal, Michelin, EdF,…) sur les inégalités de rémunération et de carrière entre les femmes et les hommes.
Elle est l’auteur et co-auteur de nombreuses publications ainsi que d’ouvrages dont notamment « The “mommy track” in the workplace. Evidence from a large French firm », Lucifora, C, Meurs, D, et Villar, E. Labour Economics, 2021, vol. 72, p. 102035, « Gender pension gaps along the distribution : An application to the French case », Bonnet, C., Meurs, D., et Rapoport, B., Journal of Pension Economics & Finance, 1 23, 2020, « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en France : une lente convergence freinée par les maternités », Meurs D, Pora P., Economie et Statistique, 2019
Sophie Pochic
Sophie Pochic est directrice de recherche au CNRS et membre du Centre Maurice Halbwachs (ENS-EHESS).
Sociologue, elle est membre du comité directeur du réseau MAGE (Marché du travail et genre), du comité éditorial de la revue Travail, genre et sociétés et est enseignante associée au master Etudes sur le genre de l’EHESS.
Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure (Cachan), elle fait ses études doctorales au LEST (Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail) et à l’Université d’Aix-Marseille.
Elle développe depuis vingt ans des recherches sur genre, travail et organisations, avec des enquêtes sur les mécanismes de (re)production du « plafond de verre » dans les grandes entreprises, dans les syndicats et dans la fonction publique, souvent fondées sur des comparaisons internationales (avec l’Angleterre et la Hongrie en particulier) et en collaboration avec ces organisations.
Elle s’intéresse également aux dispositifs visant à prévenir/réduire/sanctionner les discriminations, notamment envers les femmes, via la négociation collective, le recours au droit ou à la quantification. Entre 2016 et 2019, elle a siégé comme experte qualifiée au Conseil Supérieur de l’Egalité professionnelle (CSEP).
Elle est l’auteure de nombreuses publications dans des revues de référence, et a coordonné plusieurs ouvrages et dossiers de revues, dont les suivants :
Quantifier l’égalité au travail. Outils politiques, enjeux scientifiques, Presses Universitaires de Rennes, 2021 [avec S. Blanchard]. Le genre au travail. Recherches féministes et luttes de femmes, Syllepse, 2021 [avec N. Lapeyre, J. Laufer, R. Silvera et S. Lemière].
Le plafond de verre et l’Etat. La construction des inégalités de genre dans la fonction publique, Armand Colin, 2017 [avec C. Marry, L. Bereni, A. Jacquemart et A. Revillard].
Marie-Pierre Dargnies
Responsable du séminaire de la Chaire
Marie-Pierre Dargnies est maître de conférences à Dauphine (DRM Finance) depuis 2012.
Dans ses recherches, elle utilise les expériences en laboratoire pour traiter de questions d’économie et finance comportementale. Avant son arrivée à Dauphine, elle a obtenu une thèse de doctorat intitulée "Genre et goût pour la compétition : une approche expérimentale" soutenue en novembre 2009, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et PSE. Elle a ensuite passé deux ans en post-doctorat au WZB à Berlin.
Parmi ses dernières publications:
Self-confidence and unraveling in matching markets, avec Rustamdjan Hakimov et Dorothea Kübler, (2019, Management Science)
Gender Differences in Reaction to Feedback and Willingness to Compete, avec Noémi Berlin, Journal of Economic Behavior and Organization (October 2016), Volume 130, pp. 320-336.
Jeanne Goulpier
Doctorante
Après une licence de sociologie à Bordeaux en 2017, Jeanne Goulpier a obtenu le master de sociologie « Enquête, Conseil, Evaluation » à Sorbonne Université en septembre 2020.
Intéressée par la sociologie des inégalités, elle a réalisé son mémoire sur « Avoir la vingtaine et vouloir ne jamais avoir d’enfant : Questionnements et prise de distance face à la norme procréative quand on est une jeune femme » sous la direction de Renaud Debailly.
Dans le cadre de son stage de fin d’étude à Emmaüs France, elle a réalisé une recherche sociologique sur les liens entre prison et pauvreté, ayant vocation à étayer un plaidoyer politique en faveur de la lutte contre la pauvreté des personnes placées sous-main de justice.
Pauline Charousset
Doctorante
Pauline Charousset est diplômée du master Politiques Publiques et Développement de l'Ecole d'économie de Paris et est inscrite de-puis 2016 en doctorat d'économie à l'Ecole d’économie de Paris (PSE) et à Paris 1 sous la direction de Julien Grenet.
Ses recherches portent sur les inégalités d’accès à l'enseignement supérieur et sur la régulation des inscriptions universitaires.
Georgia Thebault
Doctorante
Georgia Thebault est doctorante en économie à l’École des hautes études en sciences sociales et à l’École d’économie de Paris. Ses recherches portent sur le rôle des contraintes spatiales dans les choix d’orientation des étudiants à l’entrée dans l’enseignement supérieur.
Elle mène une thèse sur la sous-représentation des femmes dans les filières et carrières scientifiques, sous la direction de Julien Grenet et Marc Gurgand, École d’économie de Paris, PSE.
Crédits photos @Fondation l'Oréal