Quantitative Economic Analysis - 296 - 2nd year of master's degree

Actuellement assistant de recherche à l’institut "Ifo" de Munich en Allemagne, plus précisément au poste de "pré-doctorant" au centre de l’économie du travail et de la démographie à l’institut qui est, quant à lui, adossé à l’université de Munich. Je fais partie de la première promotion du Master "Quantitative Economics" à Dauphine, diplômé en 2021.

Avant d’avoir intégré Dauphine, j’ai fait une licence en Economie et Gestion à l’université de Bordeaux. En troisième année de licence, j’ai eu l’opportunité d’effectuer une année complète à l’université CEU San Pablo de Madrid dans le cadre d’un échange universitaire. Le Master "Quantitative Economics" m’a donné les outils nécessaires pour exercer mon travail actuel.

Plus spécifiquement, la 1^re année du Master m’a permis d’approfondir mes connaissances en microéconomie et macroéconomie ainsi qu’en économétrie. Comme le nom l’indique, la considération très quantitative des theories et modèles économiques a développé mon esprit analytique et mathématique. Les nombreuses discussions et présentations sur des articles économiques durant le Master 2 "Quantitative Economic Analysis" m’ont permis de mieux connaître le monde de la recherche. Mais surtout, l’apprentissage de plusieurs langages de programmation, notamment Stata, Python et Matlab, a augmenté mes capacités de travailler avec de larges bases de données.

Enfin, j’ai apprécié que l’ambiance dans la promotion était aussi internationale que française. En tout, c’était une très belle expérience.

Après un bac scientifique, j'ai fait une licence économie-histoire à Paris-1. Après une année de césure, j'ai intégré le M1 QE, puis le M2 QEA voie SPP. Mes 2 années à Dauphine ont certes été largement marquées par le contexte sanitaire. Pendant les six premiers mois, j'ai apprécié la qualité de l'environnement offert par l'université. J'ai eu la chance de suivre des cours de qualité, avec des enseignants exigeants. J'ai pu mieux appréhender les enjeux de la recherche en économie, en me formant à certains aspects techniques qui me manquaient. Les cours en petit comité (4 en SPP...) étaient très appréciables.

Tout le versant "data science" du Master m'a permis de retomber sur mes pattes après le Master. Je n'ai finalement pas fait de thèse, ni intégré un poste d'économiste, mais grâce à mes compétences en statistiques et en analyse des données, je suis consultant-statisticien dans une société de conseil parisienne. Je construis une base de données évaluant la vitalité commerciale des centres-villes dans les petites bourgades françaises.